jeudi 4 avril 2024

mercredi 27 mars 

mercredi 03 avril

aven n°1 des Dolines

grotte-aven n°2 des Dolines

aven des Roseaux

aven du Ruisseau des Dolines

Lionel, Michel F., Thierry

Ayant été contacté par le mari d'une collègue de travail concernant la recherche d'eau dans une propriété sise en plein lapiaz sur une commune bien touristique du Sud-Ardèche, je m'y rends seul le 27 mars et débute la prospection des 3 ha sachant que trouver un actif reste une gageure même si nous sommes sur l'axe d'un collecteur. Très vite, j'inventorie deux cavités en mode équipement minimaliste car je veux d'abord m'imprégner de la zone.

La 1ère nécessite une corde et est donc juste pointée.

La seconde offre un départ de ressaut que j'agrandis puis si une diaclase s'avère vite bouchée, une autre stoppe sur une étroiture  à élargir au sommet d'un vaste ressaut.

Une petite prospection sur le lapiaz bien humide n'apporte rien de notable ; je vais donc voir un départ vertical (aven des Roseaux) que m'a indiqué le propriétaire. Un ressaut exposé de 6 m m'amène dans une diaclase bouchée mais un départ au ras du sol attire mon attention et j'élargis le passage avec les moyens du bord, c'est-à dire pas grand chose ! Passé l'étroiture, je me retrouve dans une salle d'où part une suite alléchante barrée par une pyramide de blocs semblant stables mais m'empêchant de poursuivre en l'état. Bilan positif de la demi-journée avant l'ènième trombe d'eau du week-end.

Retour avec deux compagnons de route (de cavité plutôt !) Lionel et Michel ; connaissant mon côté organisé - certains diront maniaque- je décide de procéder par ordre.

Michel descend l'aven n°1 et je le rejoins vite car une flèche tracée sur la paroi indique qu'il a été vu et celle-ci désigne une suite étroite !

Le départ du P9 est étroit.

Belle diaclase lavée.

Le départ du ressaut que je parviens à franchir mais 3 m plus bas c'est le queute.

J'indique ensuite le n°2 à mes partenaires et Lionel s'empresse d'entamer une désobstruction dont il a l'habitude mais là il faudra d'autres moyens pour passer. Partis pour aller poursuivre les Roseaux, Lionel tombe sur un trou souffleur gros comme le poing dans lequel les pierres font un bruit des plus agréables ! On entreprend une désob rapide qui dégage un puits au volume intéressant malgré un départ étroit.

Nous concoctons avec Michel un équipement aux petits oignons avec déviateur en échelle de 5 m !

Le puits s'avère vite vaste avec une base de 3 x 3 m.

Arrivé en bas, Lionel nous appelle car il entend un actif couler ! Nous le rejoignons à la vitesse du descendeur et effectivement dans une galerie "amont" nous croisons un actif conséquent mais très certainement temporaire.

Le ruisseau de 2 à 3 l/s provient d'un méandre étroit.

Puis disparaît dans une fissure étroite.

Michel nous ayant rejoint, nous descendons un ressaut "aval" pour continuer dans une galerie concrétionnée boueuse.


La galerie bien concrétionnée par endroits est aussi victime d'une mise en charge.

En descendant un surcreusement, un vrombissement se fait entendre : nous surplombons l'aval de l'actif pour l'instant inaccessible !


La galerie se poursuit jusqu'à une haute cheminée lavée où le jour perce à travers des blocs.
L'heure annonce le temps du retour mais les résultats sont au-delà de nos espérances, à suivre...
Thierry


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