jeudi 27 avril 2017

Jeudi 27 avril
grotte des Estinettes
Thierry
Visite du comportement de la cavité après ces quelques pluies...

Effectivement, le siphon a bien débordé  (on comparera avec les photos du lundi de Pâques) ; je me contenterai de quelques compléments topos dans le sup.
L'accès au siphon terminal est noyé ; cela m'aura au moins permis de confirmer l'origine du petit courant d'air bien net qui parcourt le trou, déjà décelé en 2000 : il y a du travail en perspective mais le chantier pourrait être prometteur ! Au retour, le niveau a déjà accusé une baisse de 3 cms...

La galerie de la résurgence n'est pas active...

...mais les 3 principaux griffons en amont de l'Ardèche s'en donnent à cœur joie !

mardi 25 avril 2017

Lundi 24 avril
Grotte des Estinettes
Thierry
Poursuite de la topographie entamée il y a quelques jours.
Aujourd'hui il n'y a plus d'actif ; il doit s'écouler dans un niveau inférieur impénétrable.
Le passage de la trémie n'est guère exposé vu la taille des dalles concernées.

Comme la galerie inférieure conserve pas mal d'eau résiduelle, le choix se porte sur la galerie supérieure.

Toujours ces belles sections de galeries creusées dans le Jurassique ; les crues laissent ici bien peu de dépôts sédimentaires et mettent en valeur les fossiles emblématiques de cet étage géologique !
Oui, le passage est dessous ; il est interdit d'éternuer !

Le siphon terminal (205 m) a été plongé jusque 55 m de profondeur et ne demande qu'à être poursuivi (avis aux volontaires, j'aide à porter le matériel) ; il doit drainer une bonne partie du plateau de Lanas !
Poursuite & fin de la topo une prochaine fois...

lundi 24 avril 2017

Sortie en vallée de l'Ibie (Anne-Marie, Pat, Thierry)
samedi 22 avril
Visite d'un aven bien (trop) connu de la vallée de l'Ibie pour Anne-Marie & Pat guidés par Thierry.
Préparation de l'équipement du puits d'entrée...
...qui n'est pas la partie la plus large du trou !
Pat s'étant lancé dans la photo, il va mitrailler ensuite les parties les plus vastes et esthétiques de l'aven grâce à la patience remarquable de ses deux cobayes !



L'aven n'étant pas froid, l'attente n'est pas un problème malgré les exigences du patron ...



Au bout de 6 h, il est temps néanmoins de retrouver le soleil de printemps.

mardi 18 avril 2017

Lundi 17, mardi 18 Avril :

  

Aven des Pèbres  -  Aven de la Buse   ( Anne-Marie, Pat ) 

 

     Petite virée gardoise en tête à tête pour visiter deux cavités réputées pour leur concrétionnement.
     Nous allons coucher la veille dans un endroit tranquille de la garrigue à proximité de l'aven du Camelié près d'un intrigant tas de cailloux. Au matin, en plein breakfast, un garde forestier vient nous voir d'un air suspicieux...
     En fait, il traque des pilleurs de fossiles qui ont complètement saccagé les abords du chemin ce qui explique les monticules de pierres. Ayant compris que nous étions des spéléos et que les seuls fossiles dans notre camion c'était nous, il se radoucit et se propose même de nous montrer un trou qui vient de s'ouvrir juste à côté.
    Voyant notre enthousiasme pour son micro trou, il nous confie qu'il en connaît un autre, inconnu, et encore mieux; et nous dessine illico un plan d'accès avec lequel on ne peut pas le manquer ! " Mais surtout faîtes attention de ne pas tomber dedans ! "
     Le garde est prolixe et ce n'est qu'à midi passé que nous sommes devant l'entrée des Pèbres. Mais il nous faut encore attendre la sortie de cinq spéléos Vittellois pour pouvoir, à notre tour, plonger dans le P31 d'entrée.

Ah ! le luxe des trous brochés.

     J'ai pris une corde de 50 m pour le P31, mais vu l'équipement broché grand confort, je sens que je vais être un peu short. Je décide de ne pas équiper le toboggan d'entrée et j'économise en laissant peu de mou aux fractios sous l'oeil inquisiteur de mon équipière. 

Le P12 équipé en fixe donnant accès au balcon.



     Arrivés dans la grande salle, nous empruntons les équipements fixes pour atteindre la salle du Chaos. Mais il est déjà tard et nous rebroussons chemin devant un passage scabreux préférant faire quelques photos dans la salle richement décorée.   





Mais dans quel recoin de la salle ai-je bien pu laisser mon troisième flash ?









          Après de nombreux essais, mon patient mannequin sature et nous remontons.

Extrait de : LES CAVITES MAJEURES DE MEJEANNES LE CLAP. Tome II . S.C.S.P.

     Une fois dehors, avant d'aller vers la Buse, nous essayons de repérer, munis de notre carte au trésor, l'entrée du trou vantée par notre garde champêtre du matin. Il est question de gros rocher et de trois cèdres... Ca y est les arbres sont là, le rocher itou, et nous salivons d'avance de notre future découverte.
    Malheureusement, au bout d'une heure, après avoir fait le tour de chaque buis dans un large périmètre : point de trou !
     Nous remisons tristement notre parchemin et l'immense réseau qui nous tendait les bras disparaît avec la nuit tombante.

 
          Le lendemain matin, nous franchissons gaillardement la grille de la Buse et nous arrivons bien frais et tout beaux au pied du P18. Mais à partir de là, changement d'ambiance : bizarrement le trou est très humide et les passages étroits et glaiseux nous transforment rapidement en blocs d'argiles visqueux peu appétissants...

Le bas de la combi commence déjà à changer de couleur...
      Au fond de la grande salle, nous remontons vers le P54 jusqu'au panneau du CDS 30 qui incite à se nettoyer avant d'aborder le réseau concrétionné. En nous regardant mutuellement, nous constatons que nous sommes vraiment bien crados. Sachant que la galerie supérieure est de toute beauté et très fragile, nous décidons de ne pas jouer les malpropres et abandonnons là en nous promettant de revenir avec des rechanges.






Extrait de : SPELEOGARD Troisième Série n°1 CDS 30 / 2007

      Au retour, courte séance photo dans la grande salle déjà bien salie par les multiples passages.                              Pat
Grotte des Estinettes
Début de la reprise intégrale de la topographie ce lundi matin.
Après que j'ai découvert une suite au sommet de la salle de la Baïonnette en août 1999, nous avions réussi, Marc Sonnet, Nathalie et Patrick Harlez et moi, la désobstruction et l'ouverture (repérée à l'ARVA) d'une entrée supérieure shuntant la voûte mouillante présente à 30 m de l'entrée du trop-plein de la résurgence.
L'imposant massif stalagmitique de la salle de la Baïonnette a été sectionné par soutirage et surplombe désormais la galerie active.
La salle de la Grande Dalle est le point de convergence entre l'accès fossile et l'étage actif. On reconnait la morphologie si caractéristique du Jurassique avec ses strates bien marquées.
Les blocs en suspension d'où provient l'accès supérieur ; c'est dessous qu'il faut s'insinuer pour remonter vers le siphon amont, passage désobstrué par le SCAV en 1964 !
L'arrivée de l'actif à droite provient d'une diaclase et disparaît dans la voûte mouillante, aujourd'hui amorcée, dans une fissure certainement impénétrable conduisant à l'ennoiement de la galerie d'entrée à la moindre crue... Topo de cette partie désormais effectuée, il reste le principal à réaliser. Thierry

dimanche 16 avril 2017

Jeudi 13 avril

 

Grotte du Viaduc


     Indiquée par Judi lors de notre dernière sortie à Vogüé, je décide d'aller y faire un tour et lever la topo.
     La grotte accessible par une vire surplombant la route bordant l'Ardèche s'ouvre par un porche en ogive hémisphérique d'où l'on peut contempler le viaduc désaffecté.



L'entrée médiane. ( la cavité possède 3 entrées dont l'une, au nord, été bâtie.)

Le couloir de l'entrée principale bute au bout d'une douzaine de mètres sur une coulée stalagmitique. Un boyau, dessous, permet de la shunter.


De l'autre côté, on émerge dans la suite de la galerie tel un diable sortant de sa boîte, par un trou désobstrué dans le plancher stalagmitique.


La belle galerie d'entrée se transforme alors en un conduit incliné presque totalement rempli par l'argile gluante.

Au fond, on bute sur un colmatage terreux intégral.
 Pat