vendredi 28 juillet 2023

vendredi 21 & mercredi 27 juillet

grotte du G6

Anne-Marie & Pat, Michel F., Lionel, Thierry, "Queb"


Vendredi dernier, direction la voûte mouillante des Abeilles de Troyes pour voir les conditions d'une désobstruction lourde. Nous sommes cinq dont un canadien bien sympa invité par notre couple de Lussas mais seuls Pat et Thierry sont équipés de néoprène.

Pat bénéficie d'une combi intégrale pendant que Thierry se contente d'un petit haut à manches courtes, ça fera la différence.

Nous rentrons dans l'eau prudemment et pendant que Thierry examine l'ampleur du travail, Pat franchit la voûte rasante dans laquelle le courant d'air ronfle, et stoppe sur la même coulée que Lionel l'année dernière avec deux départs qui se présentent au sommet  ; Thierry, équipé succinctement n'a pas la volonté de franchir l'obstacle. Michel finit par se joindre aux baigneurs pour aller voir le passage quasi inondé ! Retour en soufflant un peu...

Le niveau de débordement bien visible sur la paroi.




Vive la néoprène intégrale !

 
Pas beaucoup de place pour passer...


Vue de la coulée en sortant du bassin des Abeilles de Troyes.

Sortie de la coulée...

     Rebelote à trois ce mercredi (Lionel, Pat & Thierry) : Pat a amené un détecteur de Co2 qu'un copain lui a déniché dans une brocante. Il ne dépasse pas les 3000 ppm mais au-delà ça commence à faire beaucoup. Surprise (ou plutôt non car on souffle !) : 2,92 % à l'escalade, plus de 3 % dans la galerie Coucou et aux Abeilles de Troyes ! La voûte mouillante recrache tout le Co2 du réseau inconnu derrière !

Le temps de s'équiper (Lionel fait de l'aménagement, n'ayant pas de néoprène mais finalement il terminera aussi trempé !) et cette fois Thierry a un véritable haut plus capuche : l'obstacle liquide est vite franchi mais ...

C'est parti pour les grandes galeries !




A droite, une dalle en plein milieu est franchie après un peu de désob mais taper dans une telle position et avec ce gaz n'est pas une sinécure.










Derrière, la suite est un large laminoir... de 10 cms de haut ! Quelle déception !


En haut à gauche le départ du laminoir au sol recouvert de micros gours.


     En face, le passage apparait encore plus exigu au départ mais après quelques coups de massette et l'élimination d'une bordure de gour, Pat parvient à franchir l'obstacle puis rampe pour finir devant un méandre déchiqueté quasi noyé sans courant d'air et impénétrable  (le zef vient à priori du laminoir).

Ramping sur gours pas triste ; on voit bien la bordure cassée pour faire baisser le niveau d'eau.


Que d'eau, que d'eau...

     Le moral en a pris un coup, d'autant que le débit du courant d'air laissait augurer d'une importante suite ! Mais la nature commande et désormais nos espoirs reposent sur le fond !

Retour après seulement 3h30 pour recevoir un bon choc thermique à la sortie.

Pat & Thierry


 







lundi 10 juillet 2023

 Samedi 1 et dimanche 2 juillet

" Week-end Rochepierre "

Maria, David, Bastien, Lionel P ( C. S. Joyeuse )

Sarah, Nesta, Garance, Christophe L, Lison, Tao, Flo, Judi, Pascal, Benoît P, Benoît D, Christophe B, Stéphanie, Adrien, Jérôme, Anne-Marie, Pat ( S. C. Aubenas )  


Pour le maintenant traditionnel weekend du SCA au camping de Rochepierre , le soleil était au rendez-vous . Le samedi , aux alentours de 9H30, les premiers se sont retrouvés devant la fissure d’Ophélie qui soufflait son air bien frisquet habituel . David , le local de l’étape , avait bien fait les choses : arrêté municipal de fermeture du chemin et grands panneaux avisant la population de cette fermeture . Ophélie était enfin à nous . Elle nous attendait depuis 1996, date à laquelle un voisin mécontent de voir des spéléos dans le coin l’avait tout simplement… rebouchée . Après seulement 2 explos , le SCA  était vert !

                                                          Anne-Marie

Samedi 1

Grotte Ophélie ( Montréal )

     Cette cavité a été découverte par Jérôme en 1996, désobstruée et explorée la même année avec l'aide de Thierry, Judi, Marc et Antoine. Deux croquis ont été réalisés alors donnant un développement estimé à 350 mètres.

     La petite entrée qui se situe au bord de la piste forestière, fut ensuite rebouchée par un habitant du coin.

     Nous y repassons en mai 2018 avec Jérôme et constatons que le fort courant d'air soufflant est toujours présent, filtrant à travers les blocs.

L'aspect de l'entrée en mai 2018.

     L'ouverture du trou empiétant sur la piste communale, David entreprend les démarches auprès de la Mairie de Montréal qui nous donne l'autorisation de ré-ouvrir à condition d'installer une trappe fermée sur l'entrée. Une convention est signée et nous pouvons enfin en ce beau week-end de juillet barrer la route et attaquer les travaux.

Aujourd'hui, début de la ré-ouverture.

Après l'extraction de quelques blocs, on peut commencer à se glisser dans le ressaut d'entrée. 

Mais il faut encore casser une lame gênante.

Enfin une répartition convenable du travail ! Photo David

    Les blocs obstruant l'entrée sont rapidement dégagés et c'est Lionel P et Pascal qui se lancent en premier. Ils nous annoncent rapidement que le début est particulièrement étroit. On leur fait passer massette-burin pour qu'ils nous élargissent un peu ça. C'est ensuite le tour de l'équipe topo ( Anne-Marie et Jérôme ) de rentrer en action.

     En surface, Benoit P, David et Pat mettent l'entrée au carré, fixent deux grosses cornières sur lesquelles le cadre de la trappe prendra appui. 


     L'ensemble est scellé avec deux bonnes brouettes de béton et le tour est joué.

                                                                              Pat

C’est donc pleins d’ardeur que nous avons attaqué la désob. Une bonne heure et demie plus tard , les pierres et la terre qui bouchaient le trou s’amoncelaient sur le chemin et Ophélie nous tendait enfin son long cou étroit et vertical de 3 mètres de long . Afin de respecter notre contrat avec la mairie de Montréal , 3 valeureux maçons d’un jour , ( David, Pat et Benoît P ) se chargèrent de poser la trappe , la fameuse « Trappapat »

Les équipes se forment au fil des arrivées , certains s’en vont travailler à la Perte de l'Interrogation , d’autres effectuent une petite balade souterraine avec les enfants dans un trou des environs. Une équipe part découvrir Ophélie ( Lionel P et Pascal M ), tandis que les 2 préposés à la topo ( Jérôme et Anne Marie ) s’attèlent à la tâche. 




Photo Lionel.

Jérôme, qui avait fait la première il y a 27 ans, n’a plus beaucoup de souvenirs mais il a conservé son croquis d’explo, fait de mémoire, dont nous allons éprouver la précision au fil des visées.


Photo Jérôme.

Au fond du tube d’entrée, « l’atterrissage » se fait dans un laminoir et demande quelques contorsions désagréables et comme nous avons eu des orages récemment, ce laminoir comporte une partie boueuse inévitable. Je n'ai pas fait 10 mètres que je suis déjà crépie de boue et il va falloir faire la topo avec des gants dégueus et la combi dégueue… Damned !

Après quelques visées de rodage, l’équipe topo prend son rythme de croisière tout en évitant de casser les ornements des lieux.       Parfois, nous retombons sur cette maudite couche de marnes bleues qui nous a déjà barré une suite potentielle dans l’Interrogation. 


Photo Jérôme.

     A Ophélie aussi , elle signe les queutes . Nous effectuons nos visées dans une couche géologique que Jérôme qualifie de « roche d’occasion » : en effet , à certains endroits, en appuyant sur la paroi avec le doigt, on en fait sortir de l’eau ! Est-il utile de préciser que les galeries ont fâcheuse tendance à s’effriter sur notre passage, laissant à nu des remplissages parfois spectaculaires. La grotte étant globalement horizontale, nous n’avons pas à y installer d’amarrages… heureusement.              Certains aspects de la grotte nous surprennent, notamment les multiples griffades qui zèbrent, parfois en hauteur, certains passages. 

Photo Jérôme.

Cela nous intrigue : qui les a faites ? quand ? et comment ces animaux ont-ils pu accéder à ces points hauts ? 

Photo Jérôme.

Nous rejoignons enfin nos camarades qui ont terminé leur visite et qui nous tuyautent sur le courant d’air et les possibles continuations du trou.                    

 Après plusieurs heures de topo dans des conditions pas toujours idéales, Jérôme et moi décidons d’arrêter la topo pour aujourd'hui et de nous adonner, nous aussi à un peu de tourisme, rien que pour les yeux. Ophélie nous offre des morphologies variées, et parfois très esthétiques, auxquelles nos fréquentations du Trias ne nous ont pas habitué : un passage très arrondi dans une couche ocre nous fait penser à l’arche du Pont d’Arc. 

Le Pont d'Arc. Photo Jérôme.

     Une belle galerie fissurée sur toute la longueur de sa voûte nous incite à ne pas effectuer une trop longue station dans ces lieux. 

Photo Jérôme.

Pour rire, nous nous mettons même à parler bas.  Dans la galerie active ( mais pas trop aujourd’hui ), un énorme bloc coincé sur ce qui nous semble être de la glaise plutôt humide nous donne bien quelques frissons mais nous apprécions ses formes, ses ornements, et les superbes remplissages dans ses courbes. Pour l’heure , nous ne nous lançons pas dans la partie aval de la rivière, histoire de se la garder pour le lendemain. Les souvenirs de Jérôme sont flous mais il lui semble bien que c’était étroit .

 Le soir, au camping de Rochepierre, on retrouve l’équipe qui est allée creuser à l’Interrogation ( Benoît D, Adrien , et Christophe B ) ainsi que Christophe L, Sarah, Nesta et, bien sûr, la chienne Plume, aux dimensions imposantes mais au caractère placide, mascotte des précédents camps du SCA. La soirée est des plus agréables : David et Maria ont apporté leur plancha ainsi que leurs spécialités ; chacun est venu avec une bonne dose de bonne humeur en plus de quelques délices à boire et à manger à la lueur de la lune .

                                                         Anne-Marie

Dimanche 2 juillet

Soutirages Pradal 

     David et moi étant momentanément handicapés et interdits de sous terre, nous nous rabattons sur une mission en extérieur.

     Lors de " l'Opération Pradal " de l'an passé ( voir CR du 23 mars 2022 ), nous avions découvert deux petits soutirages dont l'un se situait non loin de la verticale de la balise ARVA. Aujourd'hui, munis de nos outils de terrassiers, nous sommes rapidement sur le site grâce au 4X4 de David.

     A notre grande surprise, le soutirage s'est agrandi depuis notre dernière visite.

Soutirage n°1 avant élargissement.

     Commence alors une longue séance de déblaiement nous permettant d'évacuer 2 bons mètres cubes de terre. Le soucis ce sont les innombrables racines qu'il nous faut trancher à grands coups de pelle car nous avons oublié la scie.



Photo David.

     Après le repas, David, pour se dégourdir les jambes essaye de retrouver la rubalise qui marque le point ARVA. A 20 mètres de ce dernier, il découvre un nouveau soutirage inexistant l'année passée.

Soutirage n°2.

     Nous basculons sur ce nouvel objectif qui nous semble encore plus prometteur. Malgré les racines omniprésentes, nous arrivons, là encore, à descendre d'environ 2 mètres et cerise sur le gâteau, nous tombons sur le banc de calcaire sous-jacent. 


     Un bouchon d'aiguilles de pin en décomposition nous convainc que de l'eau est bien passée par là. 

     Sachant que nous ne sommes qu'à 20 mètres à vol d'oiseau du point ARVA et que la balise donnait une profondeur de 9 à 17 mètres, tous les espoirs sont permis pour tenter une jonction avec les galeries amont du Pradal.


 
                                                                          Pat     
Ophélie ( suite )

Le dimanche matin , à la fin d’un petit-déjeuner à rallonge , nous sommes rejoints par Flo, Judi et leurs enfants. Alors que Flo et Steph optent pour une virée au marché, une équipe de très jeunes, encadrée par les parents, s’en va à la découverte de la grotte de Rochepierre tandis que Lionel P, Benoît D Jérôme et moi retournons à Ophélie .

Les éclopés du moment ( Pat et David ) , privés de spéléo, décident de se consoler en allant prospecter les éventuels amonts du Pradal repérés à l’Arva l’an dernier .

A Ophélie , pendant que Jérôme et moi reprenons nos travaux d’arpentage, Lionel P et Benoît D s’affairent à agrandir le passage étroit au bas du long cou d’Ophélie. Nous finissons par retrouver les deux compères qui ont terminé leurs travaux de mise aux normes SCA du passage étroit. Lionel décide de faire les honneurs des lieux à Benoît pendant que nous poursuivons la topo. 


Photo Lionel.

     Peu de temps après , ils nous alertent sur le fameux bloc coincé que nous avions repéré la veille : Benoît ayant décidé de tester la solidité de son assise a eu la surprise et la frayeur, de voir le bloc descendre de plusieurs centimètres et, ouf, de finalement se bloquer. On est un peu verts : quand on disait hier, en plaisantant, qu’il ne fallait pas parler trop fort dans cette galerie, on ne croyait pas si bien dire… Et justement , c’est au niveau de ce bloc que se situe un départ ventilé, possible continuation du trou.

Au plafond le bloc en équilibre et le départ ( étroit ) à droite.Photo Lionel

 Décidément, entre les marnes bleues et les blocs qui lévitent, on est maudits !

Photo Lionel.
     Il ne nous reste maintenant plus que la partie aval de la rivière à topoter. 

La petite rivière. Photo Lionel.

Là, Jérôme est perplexe : jusqu’à présent son croquis de 1996 s’est avéré fiable mais les copains nous prédisent que la topo sera terminée en 3 visées alors que le vieux croquis indique une longue galerie… Sa mémoire défaille, il ne se souvient plus de rien. Il faut dire qu’à cette époque, il débutait la spéléo et que, depuis, il a vu pas mal de kilomètres de galeries, alors on lui pardonne ce trou de mémoire. Finalement, longue suite il y a, mais elle s’avère située au-dessus de la rivière, dans les hauteurs du méandre, et non pas au niveau de l’eau. Et là commence l’épreuve : un coup dessus, un coup dessous, un coup sur le dos, un coup à l’égyptienne, un coup sur le ventre, un coup en raclant le casque et tout le reste, une baïonnette, puis une autre… malheurs aux spéléos massifs et à ceux qui ont de trop longues jambes ! Bref, ce sont des contorsions successives dignes du célèbre HOUDINI, dans une galerie certes esthétique mais qui finit par décourager les trois quarts de la troupe.

Photo Lionel.

 On pourrait probablement passer mais on n’en a plus très envie.

 Lionel , avec sa stature filiforme, poursuit l’épreuve. Il continue sur environ 150 mètres, probablement plus loin que les premiers explorateurs puisqu’il ne trouve plus de traces de passage. Il s’arrête sur ras le bol et, courageusement, prend des photos : Lionel est vraiment le héros du jour ! 

Méandre Houdini : arrêt ( momentané ) sur ras le bol. Photo Lionel.

Le lendemain, il confesse quand même avoir des bleus partout et pas franchement une grosse envie de retourner dans la galerie Houdini certes extrêmement photogénique mais plus admirable sur photo qu’in situ. Cela dit, vu que la roche locale n’est pas des plus solides, une équipe de bons désobstrueurs devrait pouvoir rendre Houdini un peu moins sélectif.

C’est un peu moulus que nous reprenons tous les quatre le chemin de la sortie . La journée touchait à sa fin mais nous n’étions pas au bout de nos aventures. Arrivés au bas du long cou d’Ophélie, on croit halluciner : le passage élargi par Lionel et Benoît à l'aller et que nous nous faisions un plaisir d’emprunter sans contorsions, s’avère aussi étroit qu’auparavant, voire pire encore… Une rapide analyse de la situation indique que pendant notre séjour sous terre, une grosse dalle de plusieurs centaines de kilos a flué, comme disent les karstologues ; en bref, elle a glissé. Elle repose maintenant sur un lit délicat d’argile humide. Autrement dit, elle est en équilibre presque virtuel et, pour sortir, il va falloir remonter en nous frottant contre elle. Nous gardons tous à l’esprit les descriptions imagées de la géologie du Trias que fait l’ami Bastien mais non , vraiment, aucun d’entre nous n’a la moindre envie de finir en viande hachée de hamburger entre deux tranches de rocher du Trias, alors nous remontons… sur des œufs. Finalement , plus de peur que de mal mais il s’en est fallu de quelques centimètres pour que notre chère Ophélie nous retienne au bas de son long cou musclé plus longtemps que prévu. Bien sûr , les copains n’étaient pas loin, cependant , nul doute que l’attente dans nos combis bouillasseuses dans le frais courant d’air d’Ophélie nous aurait laissé quelques souvenirs vivaces .

Prochains objectifs pour Ophélie :

1 – Stabiliser ( et écorner à nouveau ) le bloc en semi lévitation dans le ressaut d’entrée.

2 –Poursuivre explo et topo de Houdini en faisant passer au préalable la Direction Départementale de l’Aménagement des Cavités .

La question en suspens : vers où se dirige l’actif d’Houdini ?

La topo devrait bientôt nous donner quelques réponses.





                                                          Anne-Marie


vendredi 7 juillet 2023

mercredi 05 juillet

Vercors

Michel F. & D., Thierry

Nicolas B. le matin

Reprise cet été de tout un secteur à la frontière entre l'Isère et la Drôme mais aussi du partage des eaux entre la Bourne et la Vernaison : de nombreux scialets fonctionnant en pertes temporaires importantes, un accès au collecteur potentiel sous-jacent doit bien exister parmi les nombreuses cavités du plateau environnant !

Nous commençons par une première perte très anciennement désobstruée mais le temps a fait son oeuvre et l'ouvrage de consolidation s'est effondré ; la suite nous inspirant peu, nous nous rabattons sur un scialet proche absorbant encore un mince ruisselet.

Au premier plan, le ruisselet bien frais qui arrose la fin de la descente !

Le Foque au top !

Beau puits , bien lavé...et pour cause !

Sur la topo dont nous disposons, cette lucarne dynamitée (au vu du diamètre de forage, c'est pas d'hier) n'existe pas.

Un ressaut lui fait suite...

à l'accès acrobatique !

Malheureusement, en bas, l'eau s'infiltre sans départ visible ! Nous tenterons peut-être une désobstruction car le lieu est stratégique et le scialet absorbe beaucoup en crue.
Nicolas arrive sur site : nous poursuivons par deux scialets en bordure et au fond d'une doline dissymétrique. L'étroiture d'entrée du n°1 étant sélective, Nicolas s'y risque en tenue d'extérieur et reconnait en opposition un petit puits mais une lucarne n'apparait pas dans la description dont nous disposons, à revoir !

Très brève, l'étroiture devrait être facilement éliminée.

Pendant ce temps, Michel F. reconnait le n°2 mais stoppe dans le puits, faute d'amarrages et avec une corde trop courte ; la cavité, sûrement faite à l'échelle, n'a pas été revue depuis très longtemps (l'entrée peu visible a pu se boucher un temps)! Je descends à mon tour (pendant que les camarades dissertent sur le type de noeud au départ !) avec perfo, amarrages et corde plus longue mais après avoir fixé trois spits, stoppe à mon tour sur un nouveau redan exigeant un fractionnement supplémentaire, en raison de lames coupantes, mais nous n'avions pas prévu un tel scénario. Le puits, très esthétique est une goulotte active en crue parcourue par un courant d'air aspirant notable : à revoir d'urgence ! (pas de photos)

L'apès-midi, sans Nicolas, est consacré à la visite d'un autre scialet-perte sans intérêt celui-là ; puis à  une perte active à moitié rebouchée par des blocs à - 5. Un aménagement de consolidation s'imposera car la cavité est stratégique !

Nous rentrons ensuite, après un détour par Croque-montagne, où les deux Michel rivalisent de coquetterie dans l'achat de leurs nouvelles combinaisons. Un séjour de 2/3 jours sera nécessaire pour avancer plus efficacement dans le secteur et ce n'est que le début au vu de ce que j'ai inventorié.

Thierry