lundi 30 octobre 2017

Dimanche 29 octobre

Aven SYRAH

Anne-Marie, Pat, Thierry
Benjamin en extérieur

Ce bel après-midi d'automne, j'invite Anne-Marie et Pat à découvrir l'aven Syrah à Chauzon, une belle exploration réalisée en 1995.


L'entrée historique étant désormais rebouchée, nous nous équipons devant l'entrée supérieure aval ; Benjamin ira prospecter, étant en convalescence.




Sitôt le boyau d'entrée franchi, un ressaut se présente mais c'est quasiment le seul équipement obligatoire pour parcourir l'essentiel du trou.




Nous débutons par la galerie "Warmtex", curieuse galerie fossile perchée typique du Jurassique.


L'accès à la partie principale comporte quelques étroitures.


La salle Pommard est le carrefour qui permet d'accéder aux étages inférieurs semi-actifs.



L'étage intermédiaire peut s'ennoyer en seulement quelques minutes ! Curieusement, les gours sont à contresens de l'écoulement principal.


L'étage supérieur présente un panel complet de remplissages.





De belles concrétions ornent les passages, plutôt bien préservées vu visiblement l'absence de fréquentation...

Au retour, Pat explore un boyau ventilé pendant qu'Anne-Marie s'essaye au méandre, tout ceci queutant très vite. 3h30 plus tard nous rejoignons Benji à la nuit tombante. 



     Attention ! l'aven Syrah peut s'avérer dangereux à la moindre crue au vu de la faible distance au versant; l'entrée historique sert aussi de perte au ruisseau subaérien ! A bon entendeur...



jeudi 26 octobre 2017

Mercredi 25 octobre

Event de GOURNIER
Pat, Thierry
Profitant de la prolongation de la sécheresse, nous décidons de revoir le fond du réseau de la Truelle à l'évent, exploré par Guillaume et Thierry en 2007.


Le shunt est bien pratique pour accéder au réseau profond.

L'accès à la 1ère est équipée de cordes fixes depuis 10 ans, ce qui se révèle bien pratique ! Une mince couche de sable recouvre la boue depuis la dernière crue.

L'accès à la Grande Vérole, passage-clé du nouveau réseau annonce la couleur !La diaclase qui suit est particulièrement engagée en opposition (prises cassantes, paroi enduite de boue ...)

L'accès au réseau de la Truelle nous fait quitter cette diaclase pour en trouver une autre décalée.

Mais suit très vite une longue reptation entrecoupée d'étroitures pour déboucher enfin dans la salle de l'Hippocrampe.

Nous cherchons désormais l'origine du courant d'air : Pat escalade dans des conditions délicates l'accès à deux départs ventilés malheureusement vite trop étroits.

L'accès à la diaclase terminale est entièrement rebouché par les crues du trou et de l'Ardèche (on est ici à l'altitude de la rivière) ; il nous faudra deux heures pour réouvrir le passage en creusant dans une glaise humide ou une vase noirâtre !

 La corde de l'escalade de Gillou est toujours en place mais les mousquetons n'ont, à priori, pas apprécié le confinement !!!

Le trou se termine sur un minuscule trou d'où provient un léger courant d'air mais la suite n'est certainement pas par là. Six heures plus tard nous ressortons bien fourbus au vu du parcours athlétique de la cavité.

 Extrait de TUBES n°28 / 2014 Bulletin du CDS 07

mardi 24 octobre 2017

Lundi 23 octobre
Secteur de Faussimagne
Thierry
Petite balade en cet après-midi venteux sur le plateau de Chauzon afin de prospecter un secteur non fouillé.

Le seul aven intéressant (un peu) du secteur se présente sous forme d'un puits en diaclase : rien d'original en cela. 

Un P12 donne accès à une petite salle où les traces d'un écoulement torrentiel sont visibles ; un R7 sans issue termine la cavité à - 19. Rien de probant ne sera trouvé sinon...

vendredi 20 octobre 2017

Mercredi 18 octobre
grotte de la VIEILLE
Pat, Thierry
Projet de longue date : placer une sonde Reefnet dans la vasque du siphon aval de la grotte de la Vieille ; il est temps d'agir car la météo, plus on avance dans l'automne, ne va peut-être pas nous laisser toujours le loisir de circuler dans la zone de mise en charge.
La salle du Sable siphonne à sa base 9 mois sur douze une année "moyenne" en pluviométrie. On distingue bien le niveau habituel de décantation sur la paroi.


Après les 3 voûtes mouillantes qui présentent la zone la plus critique de mise en charge, on débouche dans un conduit à la taille du potentiel de la cavité ! Le matériel photographique de Pat permet enfin de restituer l'esthétique du paysage de la première partie de la cavité.


Après un passage bas, un carrefour se présente : nous descendons le tube ensablé, creusé de micro-canyons de décharge, qui plonge vers le collecteur. Il ne fait pas bon moisir ici si le temps se dégrade !
La descente dans un petit puits sauvegardé de la trémie qui se jette dans l'actif permet d'y accéder sans problème si ce n'est l'étroiture à l'entrée.
Le siphon aval plongé par J.P. Baudu bloque à - 6 ; notez le fort pendage dans ce secteur. La sonde est placée 20 cms sous l'eau en cette période d'extrême étiage.


La pose de la sonde Reefnet va nous donner de précieuses indications sur l'évolution des mises en charge et des températures, le collecteur sortant de la trémie n'étant visible que sur deux mètres. S'il s'agit de l'Ibie souterraine, un traçage à l'amont vers le trou de la Lune devrait nous apporter une réponse. En 2002 & 2003, la grotte avait été exceptionnellement émissive , soit une mise en charge de 52 m ! Avis aux amateurs ! Depuis un trop-plein défonce régulièrement la route (aménagements effectués depuis) un peu plus en amont... Les travaux au fond reprendront, après 15 ans d'arrêt, en 2018.