samedi 30 septembre 2017

Jeudi 28 septembre :


Event nord du Pontet

 

( Judi, Pat )

 

     Retour au pied des falaises de Vogüé pour compléter la topo générale 2014 de l'A.S.Privas dans un réseau  latéral ouvert par le S.C.A. au bout de la branche sud.

L'entrée ( à sec ) au bord de la route et les vestiges de l'ancien lavoir.
 
La conduite forcée d'entrée aboutit à une salle d'où partent les réseaux sud et nord parallèles à l'Ardèche.


     Après une bonne reptation dans un laminoir boueux, nous arrivons devant le départ du réseau, une étroiture siphonnante, bien sèche aujourd'hui. Nous décidons d'aller directement au fond et de lever la topo au retour.
      
Judi, encore assez propre, devant la suite menant au trou souffleur.


Mais c'est dans ce boyau, bien gras et peu engageant, où il va falloir s'enquiller pour faire la topo...
     Arrivés au terme de notre réseau, changement de morphologie, nous sommes sous une série de trémies où Judi avait précédemment repéré un vide entre les blocs. En furetant, ce départ est finalement shunté et dépassé mais la suite est trop étroite et bien colmatée...

Pas beaucoup de place pour s'immiscer entre les blocs...


La sortie du boyau étroit : ça commence à engluer sérieusement...

Un des regards noyés qui attend son (courageux ) plongeur...

Eh oui messieurs-dames, de la véritable peau de rhino !

     Plus la topo avance, plus nous nous embouons copieusement. Il faut dire que nous naviguons, dans cette branche, juste quelques mètres au dessus du niveau de base des résurgences que nous apercevons au fond de plusieurs entonnoirs siphonnants. Le réseau s'ennoyant régulièrement, ceci explique cette boue omniprésente.





      Après avoir franchi une galerie vaguement concrétionnée, un départ de laminoir en hauteur est repéré mais s'avère lui aussi trop étroit pour être poursuivi.
     Une fois la topo bouclée et notre dernière mesure reliée au cheminement Privadois, nous poussons vers le terminus sud désobstrué par Judi, Ben et Thierry l'année précédente.

Le terminus d'où jaillit un bon zef ( il y a mon  gant en bas à droite )

     L'arrêt est un trou souffleur minuscule où Judi a installé une sonde de température la semaine passée. Le graphique des relevés devant nous indiquer si ce courant d'air provient d'un vaste réseau amont où d'une entrée sup en falaise... 



 
     Quand on regarde de près le graphique, on observe bien un cycle journalier compris entre 14,07° et 14.30°. La variation est faible mais régulière avec un minimum calé sur le matin entre 8h30 et 10h selon les jours.
     Donc, c'est sûr, ce courant d'air subit l'influence de l'extérieur, ce qui laisse plutôt présager une relation avec une autre entrée relativement proche ( Pontet sud, falaise ?).
     Ce qui ne veut pas dire, pour autant, qu'il n'y ait rien derrière cette étroiture...


                                                                             Judi & Pat  

















dimanche 24 septembre 2017

Samedi 23 septembre
Aven de la CAMBE
(causse Méjean)
Corentin, Guillaume, Jérôme, Mathieu & Thierry (Ardèche)
Marc & Benoit (Lozère)


Conviés par Jérôme pour poursuivre la désobstruction de l'aven découvert pendant le camp estival, nous rejoignons Marc à l'endroit annoncé qui va nous éviter un peu de marche avec son pick-up.
Il y a déjà eu un sacré boulot d'effectué et désormais il faut du monde pour évacuer les seaux ; l'entrée verticale se situe au fond d'une petite combe.

Des rondins permettent d'accéder au départ à élargir en bas d'un ressaut de 5 m entièrement vidé ; un bon courant d'air s'en échappe grâce au beau temps !

6 h de travail plus tard, il reste encore bien du travail mais le départ est bien visible sur 4/5 m.Il faudra revenir pour poursuivre l'évacuation des déblais...

samedi 23 septembre 2017

Jeudi 21 septembre

 

Secteur de Vogüé

(  Hubert Chambouleyron, Jean-Paul Soulier (Calistou), Judi, Pat  ) 

 

     Après un nouveau et désagréable séjour en Lombalgie, je reprends, tout doucement, les activités grottologiques.
    Invité par Judi, je retrouve Hubert et Calistou qui doit nous montrer deux cavités où il n'a pas remis les pieds depuis 25 ans. Ce sera l'occasion de les pointer et de lever une topo.


     Située en hauteur, la première, nécessite une escalade où il faut passer à travers un buisson de ronciers. L'oubli du sécateur se fera douloureusement ressentir... Heureusement, une corde amarrée à une barre de confortement de la falaise nous facilitera la descente.

L'entrée n°1 masquée par les ronces.





     Arrivés en haut, l'équipe visite, escalade, fouine et discute pendant que je lève la topo.





     La cavité est de petite dimension et possède trois ouvertures. La première galerie démarre par un couloir d'entrée au plafond ogival et se termine sur un colmatage d'argile et de blocs.




    La seconde et troisième galerie sont, elles, rapidement obstruées par d'anciennes coulées stalagmitiques.

     De retour aux véhicules, nous repartons un peu plus loin pour une nouvelle grimpette afin de  trouver la seconde cavité. Mais là, choux-blanc, empêtrés dans les fourrés nous ne la trouvons pas...





      Néanmoins, au pied d'une barre rocheuse nous tombons sur une autre petite grotte dont les deux entrées se rejoignent permettant d'effectuer une micro traversée. Nous levons la topo dans la foulée.
     Une fois tout en bas, Calistou repère dans la falaise l'endroit où doit se trouver la deuxième grotte bien cachée... Rendez-vous est alors pris pour y revenir armés, ce coup là, de gants et sécateurs pour affronter l'épineuse bartasse...
                                                                                        Pat

mardi 12 septembre 2017

Trou de la Lune
mardi 12 septembre
Benji, Thierry
Petite visite à cette cavité de la vallée de l'Ibie pour vérifier le courant d'air en cette période d'étiage sévère.
Après la Vieille, découverte pour Benjamin de ce trop-plein d'un actif temporaire provenant de deux siphons.

Le boyau d'entrée met de suite dans l'ambiance de la dimension moyenne du trou !
On croise une galerie plus vaste fermée par deux cheminées escaladées sans issue.
Le boyau se poursuit puis se divise : la branche la plus intéressante n'est pas ventilée, prouvant que le siphon terminal ne désamorce pas ; l'autre branche mène à un puits au bas duquel doit se trouver l'autre siphon, le courant d'air provenant d'une cheminée impénétrable après traversée du puits. Rien de neuf donc...

samedi 9 septembre 2017

Vendredi 8 septembre :

 

Grotte de Beaussement.  

(  Benjamin et Judi ) TPST : 4h30


     En 2011, Thierry et Gilles avaient franchi la trémie terminale, après d’importants travaux, et exploré un puits en diaclase ( puits Tao ) dont la base est malheureusement obstruée par un siphon ( TUBES n°28, page 50 à 52 ). Notre objectif du jour est de réaliser une escalade entrevue à l’époque au-dessus du siphon, et de repérer celui-ci pour une éventuelle plongée.

Entrée de la grotte de Beaussement.
     Notre progression est ralentie par la température ( il fait chaud, le C02 ( nous mesurons 2,1% à la VM3 ) et surtout deux bons kits. Il nous faudra une petite heure pour rejoindre le siphon terminal.

Départ dans la trémie pour accéder au puits Tao.
     Une fois devant le siphon, il faut admettre que la qualité de l’air ne s’est pas améliorée ( 3,2% de CO2 ), mais nous discutons volontiers de l’origine de l’important remplissage de sable au départ du siphon ( Ardèche ou Karst, peut être les deux ? ). Nous remarquons aussi des débris végétaux ( glands notamment ), mais qui ont aussi pu arriver du dessus. Nous devons être à l’altitude de l’Ardèche. Une mesure de la conductivité nous indique 510 microS pour une température de 14,5°C : cela ne doit pas être que l’Ardèche !

     Le siphon est plongeable, il faut néanmoins faire très attention à la pente de sable qui, lorsque l’on accède au siphon, crée une avalanche sous-marine et détériore la visibilité.

Le siphon terminal de la grotte de Beaussement.
     On n’est quand même pas là pour acheter du terrain ! On attaque donc l’escalade. Judi se met debout sur les épaules de Benjamin pour commencer, puis poursuit en artif sur une quinzaine de mètres, assuré par Benjamin ( qui se les cailles ! ). Le début est agréable et propre, mais après quelques mètres, les parois sont recouvertes d’une épaisse couche d’argile. Au sommet, malgré quelques amorces de chenal de voute et une coulée, l’escalade se termine en cloche fermée par une coulée qui provient d’une micro arrivée de quelques centimètres. Et en plus il n’y a pas de courant d’air. On tire un rappel à la descente ( cela ne vaut pas le coup de laisser équipé ), puis une fois les sacs refaits (  je ne vous dis pas l’état du matériel d’escalade ), on prend le chemin de la sortie. Judi en profite pour bricoler dans le puits Tao que nous laissons équipé : On retire les mousquetons qui ont bien souffert de leurs 6 années souterraines et on déséquipe la corde qui avait servi à faire une traversée au départ du puits. On ressort aussi, dans la trémie, la ligne encore en place ainsi que l’échelle souple ( qui, comme les mousquetons, n’aime pas les longs séjours sous terre ) que nous remplaçons par une corde à nœuds. Une fois le ménage terminé, nous regagnons la sortie.

     Ben voilà, il ne reste plus qu’à plonger le siphon !

Sortie de la grotte de Beaussement ( le même que tout à l'heure, mais en moins propre ! )

Extrait de : TUBES n°28 Bulletin du CDS 07


Judi


dimanche 3 septembre 2017

grotte de la VIEILLE
Benjamin, Guillaume & Thierry
samedi 02 septembre
Benjamin va découvrir cette grotte, maillon essentiel de la vallée de l'Ibie.

Ancienne source vauclusienne, cette grotte se comporte désormais en trop-plein ; l'orifice est très rarement émissif (2002) mais la cavité se noie pour l'essentiel de ces galeries.


L'importance des remplissages sablo-argileux ne laissent aucun doute sur l'ampleur des mises en charge, pouvant atteindre plus de 50 m de dénivelée!

Le volume des galeries laisse augurer d'un grand réseau.

C'est au bas d'une belle conduite forcée creusée de micro-canyons dans le sable que se trouve le collecteur au débit de plusieurs litres/seconde ; la rivière sort d'une trémie pour se jeter dans un siphon impénétrable à - 6 (plongée J.P.Baudu). C'est ce qui explique la mise en charge qui vient ennoyer le parcours désamorcé parfois l'été. Nous sommes près de 15 m plus bas que le cours subaérien de l'Ibie !

Mais la suite n'est pas là ; il faut remonter à l'altitude de l'entrée par un conduit pseudo-fossile pour replonger jusqu'à une nouvelle trémie, siège d'importants travaux de désobstruction du club en 1995/2000.


La suite s'avère bien plus coriace et particulièrement boueuse ; la reprise des travaux au fond, prévue dès cette année si la météo le permet, va nécessiter une remise au gabarit de tout ce secteur.
Attention ! la grotte de la Vieille nécessite le passage de plusieurs voûtes mouillantes facilement amorçables dès la zone d'entrée ! Le désamorçage nécessite plusieurs mois et un cours de l'Ibie à sec d'au moins deux mois à l'aplomb de l'entrée...