lundi 28 novembre 2022

Dimanche 20 Novembre

Aven de Noël ( Bidon )

Eve, Abel, Caroline, Pascal, Chantal, Jérémie, Cécile


« J’en ai marre de faire des petits trou de m***e… si on se faisait une vraie grande cavité ? Un truc avec de la corde ! » Ainsi s’est plaint Abel après un petit refus d’obstacle au mois de septembre... 

« Ok, l’Aven Noël par exemple ? » 

    C’est alors que l’on s’est dit que partir visiter une cavité classique de chez nous pouvait être une super idée !

Le jour J, Cécile et Jérémie se rendent chez Annie pour récupérer le code du cadenas et la prévenir du départ. Tout le monde arrive à l’Aven vers 9h30 et s’équipe tranquillement.

Tout le monde avant le départ. Photo Jérémie

     Après avoir mieux regardé la topo, Cécile initialement bien motivée pour équiper se débine lentement et sûrement (pensait-elle). Le P90 fait un peu peur ! Le chambrage et les rares encouragements auront permis de rester sur l’idée initiale : tout équiper en double… jusqu’au réseau intermédiaire en binôme avec Pascal et le P90 avec Eve.

     Pascal et Cécile prennent les devants et équipent le premier puits. Une corde est déjà en place… à cela s’ajoute un équipement en double. Les plus gourmets apprécieront le joyeux mélange de nouille !

Cécile à l'équipement dans le puits d'entrée. Photo Jérémie

     Nous visitons d’abord le réseau intermédiaire. Chacun à son rythme… De très belles concrétions s’offrent à nous et nous en profitons pour jouer les photographes.

    Eve prend la pose ! Elle a décidé de définitivement abandonner sa combi en spéléo, classe non ? Certains sentent qu’il y a un peu plus de CO2 que dans le reste de la cavité… En tous cas le briquet de Pascal ne s’allume plus ! Test infaillible ! Le mois sans tabac c’est tous les jours sous terre.


Eve prend la pose dans la galerie intermédiaire. Photo Cécile



Premières concrétions dans la galerie intermédiaire. Photo Cécile.

Encore des concrétions dans la galerie intermédiaire.Photo Jérémie

    De belles galeries s’enchainent et les concrétions avec. La galerie intermédiaire est vraiment magnifique et valait bien la visite.


En route vers le P90 dans la galerie intermédiaire. Photo Jérémie.

       Nous nous retrouvons tous au bout de la galerie et faisons demi-tour en direction du palier vers le P90.

    Pendant qu’Eve et Cécile se jettent dans le puits pour commencer l’équipement, les uns et les autres se racontent leurs vacances de la Toussaint… on y parle d’escalade, de soleil, de bord de mer, d’Espagne et de tapas… bref… il y en a qui se la coulent douce, bien loin de l’ambiance de Noël excepté les envies de vin chaud.

     A l’équipement, une corde est déjà en place et cela guide bien la descente. Eve ouvre le chemin, sous les conseils bienveillants d’Abel. Cécile suit avec une seconde corde. Abel jongle entre les conseils pour l’une et pour l’autre et même pour les suivants… l’homme de tous les possibles ?

    Arrivé en bas, la pause casse-croûte s’impose pour ceux qui n’ont pas craqué avant ! On ne peut pas dire que l’équipe voyage léger… Abel et Eve ont descendu un thermos de soupe et leur pâte de coing maison, Jérémie et Cécile leur pot de pâté en verre ! On se croirait chez mamie, la poussière en moins… En tous cas on régale !

    Trêve de plaisanterie, ça fait 3h que l’on est dans le trou, il serait temps de commencer à vraiment le visiter. Nous partons nous balader dans la galerie principale, un sacré couloir de métro, orné d’œuvres d’art… à croire que Staline s’est inspiré de Noël pour créer son « palais du peuple ».

L'imposante galerie principale. Photo Jérémie.

Photo Jérémie.

    Nous enchainons vers la galerie blanche où tous les fantasmes les plus sombres resplendissent… Il y en a pour tous les goûts. Il n’empêche que cette partie de la cavité est merveilleuse.

Dans la Galerie Blanche. Photo Jérémie.


Inspiration Galerie Blanche. Photo Jérémie.



Photo Jérémie.




Le petit point topo. Photo Jérémie.



    Pour visualiser où nous en sommes de notre petite aventure, un petit point topo s’impose. Nous rejoignons la galerie principale en direction du méandre chauve-souris. S’ensuit une série de grands gours et petits obstacles amusants.

Les grands gours de la galerie principale. Photo Jérémie.


On enjambe les grands gours. Photo Jérémie.

    Peu à peu le groupe se scinde en deux, Pascal, Caroline, Jérémie et Cécile foncent au fond, ne pouvant plus attendre de découvrir le clou du spectacle… Pendant ce temps, Abel, Eve et Chantal se baladent dans la galerie des gours pensant rejoindre l’échappée, pas de bol, ils sont en fait en train de faire une sortie de route.

     La chauve-souris calcifiée enfin trouvée ! Dans la précipitation Caroline et Cécile sont passées à côté sans la voir, il a fallu que Jérémie leur indique où la trouver ! Pascal n’arrive toujours pas à allumer son briquet, Cécile à mal au crâne… Il faut croire que le secteur est un peu plus gazé…


La chauve souris calcifiée. Photo Cécile.

     Les deux groupes se retrouvent là où ils se sont séparés et décident de finir l’aventure scindés. L’équipe Eve, Abel, Chantal part voir le méandre chauve-souris pendant que Pascal, Caro, Cécile et Jérém explorent la galerie des gours puis engagent la remontée à la surface.

La remontée se fait sans se presser… en même temps ça aurait été un peu difficile, les remontées sur corde sont longues et on ne pas dire qu’il n’y a pas de CO2 !

Finalement, entrés sous terre à 10h30, les premiers auront vu le jour en sortant vers 17h, les seconds avec des étoiles plein les yeux à 18h30… En voilà une longue et belle sortie.


                                                                          Cécile

mercredi 23 novembre 2022

mercredi 23 novembre

aven PELOUS DEL CAILLOUX 

Lionel, Michel F., Thierry

Dimanche une rapide désobstruction de Lionel semble prometteuse au bruit que font les pierres jetées dans l'orifice ! Rendez-vous est pris ce mercredi pour explorer ce nouvel aven, Thierry étant passé mardi matin, les brouillards sévissant encore, pointer le trou et constater un courant d'air et Guillaume le soir pour élargir un peu plus. 

Nous nous retrouvons à trois ce mercredi et nous commençons par planter deux spits dans la première verticale qui semble étroite. Lionel descend assuré par Michel pour agrandir ce qui peut l'être.

L'entrée avant élargissement de Guigui.


Lionel élimine quelques becquets gênants.

Les 10 premiers mètres restent techniques à la remontée.

Arrivé sur un palier, après agrandissement d'une lucarne concrétionnée, Thierry le rejoint armé d'une perfo et du matos adéquat pour équiper un plan fortement incliné jusqu'à un ressaut concrétionné sous un plancher stalagmitique suspendu. Puis une portion plus verticale s'annonce pour aboutir sur un sol pierreux avec juste assez de corde et d'amarrages !

Le premier toboggan d'ampleur sympathique, après l'étroitesse du ressaut d'entrée.

On aboutit sur un plancher suspendu.


Pas moins de 4 fractionnements sont nécessaires pour atteindre le fond !

La fin est plus verticale sur une coulée mondmilcheuse.

Un bouchon de pierres est présent mais le courant d'air est bien là, nulle trace de Co2...

Michel et Lionel entament la désobstruction...

...mais il faudra revenir avec quelques outils.

Bref, une belle et rapide petite explo jusqu'à - 35 m qui ne demande qu'à être poursuivie.

Thierry

dimanche 20 novembre 2022

samedi 19 novembre

grotte du RAID

Lionel, Michel F., Thierry 

Ce samedi, petite balade dans la grotte du Raid à Vallon-Pont d'Arc ; objectif : déséquipement du puits Argilier d'accès à la rivière pour un nettoyage des cordes. L'accès à la grotte est émaillée du croisement d'un sanglier et d'un chasseur lui tirant dessus à proximité. Grosse frayeur, nous ne tardons pas mais aucune pancarte ne signalait la chasse !

Equipement au niveau du départ de la salle Frigide Barjot.


Dans le P20...

L'accès à la salle Solène.

La lucarne d'accès au puits Chinois.

Le puits Chinois.

La base du puits est évidemment inondée à cette époque, interdisant l'accès aux canyons aval et amont.

Le P 30 d'accès à la rivière Argilier.

Une vire d'accès permet, après un petit pendule, de s'organiser.

En bas, la présence de deux cordes supplémentaires oblige de se répartir les tâches : Michel déséquipe la longue corde des puits Argilier et Chinois pendant que je remonte les cordes supplémentaires. Retour sans problème...



Pause repas à la salle Solène.

Thierry

jeudi 17 novembre 2022

Mercredi 09 & 16 novembre

pertes plateau de Labeaume

Lionel, Pat, Thierry 

Mercredi 09, les précipitations commencent à proposer un rendu intéressant, aussi je propose l'après-midi à Lionel un passage sur certains points stratégiques du plateau de Labeaume. Nous nous rendons d'abord sur le secteur de la perte du Sauvage qui a bien absorbé puis suivons les traces d'écoulement jusqu'à deux points d'absorption évidents qu'il faudra agrandir, d'autant que le bruit sympathique de chute accompagne l'un d'eux. Puis c'est au tour du secteur de la perte du Fendant que nous prospectons ; là aussi ça a bien coulé et, après le tour du propriétaire, je découvre un petit orifice caché par les herbes qui semble être le point terminal d'absorption.

Petit trou deviendra grand...

Départ ensuite sur le secteur de Cavagnac où nous allons voir la perte signalée par Lionel lors de la précédente pluie et que nous avions vue tous les trois avec Michel.

Ca baigne...

La perte absorbe bien...

Mais en augmentant le débit, elle sature vite !

La perte de Cavagnac coule beaucoup...

Vraiment beaucoup ! Va vraiment falloir s'en occuper sérieusement quant à la désob ! Alors Remène 1 ou Bridouir ? Help Judi ! Un petit traçage stp...

Hier, retour à la perte n°2 du Fendant avec Pat en renfort : 2 h de désob où semble apparaître un conduit bien lavé sympathique ! A suivre...

C'est déjà plus grand !



Ca plaisante pas...

Nous allons ensuite faire un petit tour à la perte du Fendant où un effondrement avait condamné l'accès au puits lors d'une crue ; Lionel a tôt fait de nous réouvrir le passage et nous constatons la présence du siphon 10 m plus bas : il va falloir réfléchir au pompage car nous sommes à - 17 m.

La perte du Fendant dont la clôture ne supporte pas les crues récurrentes ; découverte par Judi et ouverte en octobre 2008 par Benji et Thierry. Plongée par Jean-Pierre, l'étroitesse du siphon recquiert un pompage. Le terminus de la Baume du Pêcher n'est pas loin !

Dernier regard ensuite sur un perte qui s'est ouverte deouis peu : Pat s'arrête sur un petit puits nécessitant une corde ! Bref, du boulot en perspective...

Thierry

photos Pat & Thierry

mercredi 9 novembre 2022

lundi 7 novembre 2022

Dimanche 6 novembre

Perte de l'Interrogation ( Rosières )

Jérôme, Benoît, Anne-Marie, Pat


       Retour sur le Trias pour essayer de forcer le colmatage terminal de la " Galerie Bleue " ( voir CR du 11juin 2022 ).

   En longeant le ruisseau de Rochepierre nous constatons que la dernière grosse crue de fin octobre a laissé des embâcles à plus de 2 m de haut. Avant de rentrer dans la cavité nous allons jeter un oeil à l'entrée de la Perte n°2 pour voir si notre aménagement a bien résisté.

Le maximum de la crue au niveau de l'entrée de la Perte n°2.

   
Le muret de protection est encore là ainsi que la première porte qui a empêché l'intrusion de gros blocs. 

Au premier plan à droite ce qui reste du muret de pierres sèches.

     Seules de grosses brindilles se sont coincées sur les côtés. 

    Par contre le premier muret de pierres sèches à été en partie emporté ainsi que la totalité des blocs extraits qui formait une terrasse jusqu'à la perte n°1. 


Mais où est passée notre terrasse patiemment aménagée ?

    Il y a même un bloc de béton de 200 kilos qui a été charrié sur une quinzaine de mètres. Ca a dû pulser sérieux...

Les blocs scellés par le béton emportés vers l'aval.

     Pour la Perte de l'Interrogation, située un peu plus haut, 15 cm de plus et la rivière s'y engouffrait et aurait pu tout boucher.

    La cavité étant intacte, nous y entrons sur les coups de 11 h munis de tout l'outillage nécessaire pour creuser. 


     Nous sommes dans une cloche au sommet de la galerie et normalement il suffit de déblayer l'éboulis marneux en longeant le plafond pour passer de l'autre côté. Enfin ça c'est la théorie...

Démarrage du chantier : nous commençons à creuser sous ce qui nous semble être le plafond de la galerie.

     Les conditions de travail sont optimales, nous avons suffisamment de place, les bons outils et, au début en tout cas, des équipiers enthousiastes et motivés... En 1 heure, nous évacuons environ 2m3 et descendons d'un bon mètre. Ca avance vite malgré la présence d'une poche de boue liquide qui n'était pas prévue.

     Nous ré-attaquons de plus belle après une solide restauration, mais on se fait quand même quelques frayeurs car le plafond et les parois marneuses sont très instables et ont tendance à s'écrouler tous seuls sans crier gare. Deux heures plus tard, force est de constater que nous ne savons plus vraiment où creuser... Ne sommes-nous pas en train de carrément forer un tunnel à travers le plafond ? 

L'état final du chantier : un gros trou et une belle goulotte d'évacuation.

    Comme les strates, la motivation se délite peu à peu... et dépités nous déclarons forfait.

Derrière, dessous, à droite, à gauche ? Y'avait p'tèt la suite d'la galerie ...

     Sur le chemin du retour, nous nous attardons dans le secteur des " Galeries roses " pour essayer de trouver d'où pourrait provenir l'amont de la rivière qui sort, à cet endroit, d'une fissure centimétrique au ras du sol. 


     Nous remontons vers la " Salle Rose " et ses nombreux départs. 

La " Salle Rose ". Au sol les gros blocs de grès et à droite les traces du passage de la rivière.

De curieux nodules noirâtres coincés dans les parois.

Sur la face plane d'un des blocs de grès, un étrange marquage vraisemblablement naturel.

     Nous suivons les anciennes  traces d'écoulement qui proviennent d'un laminoir très bas, déjà repéré, mais jamais forcé.

    Jérôme s'y enquille et à l'aide d'un piochon arrive à agrandir le passage et peut s'avancer sur une dizaine de mètres jusqu'à un boyau réservé à de petits gabarits... Mais aujourd'hui le " petit gabarit " de l'équipe en a sa claque et refuse l'obstacle en dépit de nos prières.

    Juste avant de repartir, sous nos yeux admiratifs, c'est Benoît, infatigable, qui s'attaque à enlever de gros galets de grès qui obstruent un départ sous jacent dans un recoin de la " Salle Rose ". Malheureusement un gros bloc lui échappe et vient boucher l'entrée du méandre. Mais ses forces décuplées par la motivation il arrive à bouger ce joli bébé et à le remonter. Mais un mètre plus bas le boyau est impénétrable et rejoint vraisemblablement un étroit conduit entrevu dans la " Galerie Bleue ".


Le départ du laminoir au sol de la " Salle Rose ".

     Il faudra revenir et en profiter pour finaliser les multiples petits morceaux de topo manquants.

                                                                               Pat