lundi 7 novembre 2022

Dimanche 6 novembre

Perte de l'Interrogation ( Rosières )

Jérôme, Benoît, Anne-Marie, Pat


       Retour sur le Trias pour essayer de forcer le colmatage terminal de la " Galerie Bleue " ( voir CR du 11juin 2022 ).

   En longeant le ruisseau de Rochepierre nous constatons que la dernière grosse crue de fin octobre a laissé des embâcles à plus de 2 m de haut. Avant de rentrer dans la cavité nous allons jeter un oeil à l'entrée de la Perte n°2 pour voir si notre aménagement a bien résisté.

Le maximum de la crue au niveau de l'entrée de la Perte n°2.

   
Le muret de protection est encore là ainsi que la première porte qui a empêché l'intrusion de gros blocs. 

Au premier plan à droite ce qui reste du muret de pierres sèches.

     Seules de grosses brindilles se sont coincées sur les côtés. 

    Par contre le premier muret de pierres sèches à été en partie emporté ainsi que la totalité des blocs extraits qui formait une terrasse jusqu'à la perte n°1. 


Mais où est passée notre terrasse patiemment aménagée ?

    Il y a même un bloc de béton de 200 kilos qui a été charrié sur une quinzaine de mètres. Ca a dû pulser sérieux...

Les blocs scellés par le béton emportés vers l'aval.

     Pour la Perte de l'Interrogation, située un peu plus haut, 15 cm de plus et la rivière s'y engouffrait et aurait pu tout boucher.

    La cavité étant intacte, nous y entrons sur les coups de 11 h munis de tout l'outillage nécessaire pour creuser. 


     Nous sommes dans une cloche au sommet de la galerie et normalement il suffit de déblayer l'éboulis marneux en longeant le plafond pour passer de l'autre côté. Enfin ça c'est la théorie...

Démarrage du chantier : nous commençons à creuser sous ce qui nous semble être le plafond de la galerie.

     Les conditions de travail sont optimales, nous avons suffisamment de place, les bons outils et, au début en tout cas, des équipiers enthousiastes et motivés... En 1 heure, nous évacuons environ 2m3 et descendons d'un bon mètre. Ca avance vite malgré la présence d'une poche de boue liquide qui n'était pas prévue.

     Nous ré-attaquons de plus belle après une solide restauration, mais on se fait quand même quelques frayeurs car le plafond et les parois marneuses sont très instables et ont tendance à s'écrouler tous seuls sans crier gare. Deux heures plus tard, force est de constater que nous ne savons plus vraiment où creuser... Ne sommes-nous pas en train de carrément forer un tunnel à travers le plafond ? 

L'état final du chantier : un gros trou et une belle goulotte d'évacuation.

    Comme les strates, la motivation se délite peu à peu... et dépités nous déclarons forfait.

Derrière, dessous, à droite, à gauche ? Y'avait p'tèt la suite d'la galerie ...

     Sur le chemin du retour, nous nous attardons dans le secteur des " Galeries roses " pour essayer de trouver d'où pourrait provenir l'amont de la rivière qui sort, à cet endroit, d'une fissure centimétrique au ras du sol. 


     Nous remontons vers la " Salle Rose " et ses nombreux départs. 

La " Salle Rose ". Au sol les gros blocs de grès et à droite les traces du passage de la rivière.

De curieux nodules noirâtres coincés dans les parois.

Sur la face plane d'un des blocs de grès, un étrange marquage vraisemblablement naturel.

     Nous suivons les anciennes  traces d'écoulement qui proviennent d'un laminoir très bas, déjà repéré, mais jamais forcé.

    Jérôme s'y enquille et à l'aide d'un piochon arrive à agrandir le passage et peut s'avancer sur une dizaine de mètres jusqu'à un boyau réservé à de petits gabarits... Mais aujourd'hui le " petit gabarit " de l'équipe en a sa claque et refuse l'obstacle en dépit de nos prières.

    Juste avant de repartir, sous nos yeux admiratifs, c'est Benoît, infatigable, qui s'attaque à enlever de gros galets de grès qui obstruent un départ sous jacent dans un recoin de la " Salle Rose ". Malheureusement un gros bloc lui échappe et vient boucher l'entrée du méandre. Mais ses forces décuplées par la motivation il arrive à bouger ce joli bébé et à le remonter. Mais un mètre plus bas le boyau est impénétrable et rejoint vraisemblablement un étroit conduit entrevu dans la " Galerie Bleue ".


Le départ du laminoir au sol de la " Salle Rose ".

     Il faudra revenir et en profiter pour finaliser les multiples petits morceaux de topo manquants.

                                                                               Pat

 

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