dimanche 29 mai 2016

Samedi 28 mai :

 Désobstruction Perte du Glouglou.

( Pierrot, Yannick, Thierry, Judi, Pat )

Pour commencer : renforcement du petit muret de protection pour éviter que la rivière ne vienne se déverser dans la perte.  






































Malgré cela, un peu d'eau s'est infiltrée et a bien "cloaquifié" le sol.



























C'est reparti pour les travaux d'élargissement et les allers-retours de la gamate.






































Le résultat paraît assez grand vu du fond...





































Mais dans l'autre sens, la dure réalité est tout autre : la suite n'est quand même pas bien large.






































Du coup, nous jetons notre dévolu sur la perte "VF1" que commencent à agrandir Yannick et Judi.






































Après quelques heures d'efforts l'entrée est plus accueillante mais il y a encore du travail pour descendre le puits.                               


























Un peu plus en aval, muni de la "poêle à frire " de Gillou, nous retournons au Calistou trou. Malheureusement l'appareil est plutôt capricieux et nous n'obtenons aucun résultat probant. Heureusement, à travers le fouillis de ronces, nous retrouvons le gros tas de pierres, fruit de la désobstruction ancestrale, la perte perdue est bien là, mais il faudra revenir avec la débroussailleuse. 



Sur le retour, repérage d'une jolie petite sortie fossile avec une suite visible derrière la terre.
Pas gigantesque,certes, mais à revoir.    Pat                                                                  





dimanche 22 mai 2016

Samedi 21 mai :
Désobstruction à la perte du Glouglou.
( Pierrot, Christophe, Ced, Elise et Oscar, Judi, le P1K et sa petite famille, Anne-Marie et Pat )

Belle journée ensoleillée sur les bords de Louyre. Pierrot Debanne, qui très obligeamment a descendu notre matériel avec son quad, est venu se joindre à nous.






























Cette perte, rebouchée depuis quarante ans a été réouverte pour le traçage de juin. Le colorant avait mis 5 jours pour rejoindre le siphon amont de la grotte du Câble à 3 km.

C'est un boyau s'achevant au bout de quelques mètres sur un pincement calcité.





































Judi procède au début de l'élargissement.



































Pierrot nous montre aussi, plus en aval, une petite perte fossile impénétrable située en hauteur. Christophe y décèle un léger courant-d'air qui lui rafraîchit les pieds...








































Ensuite, travail de mémoire pour Pierrot qui essaye de retrouver l'entrée perdue du Calistou trou. Cette autre perte désobstruée jusqu'à - 13 est refermée par une tôle qui a été, au fil des décennies, recouverte par les alluvions et la végétation. Selon lui, elle devrait être en haut à droite sur la photo.
 ( Il faudra revenir avec une "poêle à frire" )            Pat







































































samedi 21 mai 2016

Ce samedi, retour sur le Dévoluy avec Guillaume pour rééquiper le trou pour l'été.

Montée par un temps radieux, la rando apporte autant de plaisir que l'exploration souterraine...quand il fait beau !
Dimanche dernier, bercé par un optimisme béat, je n'avais pas fermé le trou pensant que le printemps était définitivement installé : quelle naïveté ! Heureusement, le bonhomme de neige de Guillaume allait veiller sur nous (bon au retour il était quasi fondu...).

Résultat : ambiance hivernale dès l'accès au 1er puits !

La suite confirme une évidence : ça fond donc le trou pisse de partout et on se retrouve trempés assez rapidement vu la morphologie des premiers passages, douche garantie à 2° à chaque verticale.


L'ambiance est tellement plus prenante avec un pareil actif  mais à -150, la raison nous pousse à remonter, la fonte diurne augmentant sensiblement le débit... De toute façon, un seul puits reste à rééquiper et ça ne passe plus sans risques trop élevés.
Retour vers un soleil réparateur et la suite au prochain numéro ! Thierry

jeudi 19 mai 2016

Mercredi 18 mai :
Traçage au Trou St Victor ( Judi , Pat ) 

Le niveau du Chassezac ayant baissé d'un bon mètre, la perte est enfin accessible.

Nous tirons le canoë jusqu'à la berge opposée.



La traversée effectuée, nous amarrons notre esquif dans l'étroite entrée.
Et débarquons nos 25 litres de fluorescéine.



Nous essayons de ne pas mouiller les kits avant l'injection.


Avant de démarrer les festivités, jaugeage du débit au flotteur ( 120 l/s aujourd'hui ).

La cavité n'est pas bien large et on s'organise au mieux pour verser délicatement notre traceur qui s'échappe en tourbillonnant.

Tout l'actif prend alors une belle couleur "vert fluo" que le fort courant évacue rapidement.

Tout le colorant injecté, vient alors le méticuleux et fastidieux rinçage des bidons jusqu'à ce que l'eau retrouve sa transparence naturelle.

 
Il est 21 h, nous avons évité l'orage de justesse, et le drapeau de la mission accomplie flotte sur le monolithe de Ronc-Redon.                                    Pat      


Dimanche 15 mai :
Aven du Camelié

Pour ce week-end prolongé, ballade nostalgique familiale, 33 ans après, dans cette belle classique Gardoise. ( Anne-Marie, Pat )

Le bosquet d'arbres, qui ont bien poussé depuis, masque dorénavant la doline d'entrée.

Le toboggan débouchant sur le premier puits de 15 m.


























Les curieuses traces laissées par le délitement de la paroi d'une petite salle au bas du P12.

La galerie fossile et sa banquette latérale .

Au départ du P22. ( est-ce bien solide tout ça ? )


























Remontée du très esthétique P22.


























L'équipement du P6 à - 90 m.

Le très court laminoir qui termine le "Métro".

Au bout de la galerie fossile, retour à la maternelle : atelier pâte à modeler pour les sculpteurs en herbe.

Retour vers le soleil dans le P15 d'entrée.
Pat




























mercredi 18 mai 2016

Démarrage de la saison dans le massif du Dévoluy avec mon fils Julien ; au programme du dimanche de Pentecôte : réparation de la clôture du chourum Lily-Rose et balade dans le massif.

Si la neige a fondu en-dessous de 2000 m, elle est encore présente au-dessus si bien que toutes les cavités actives sont en crue.
En baladant sous un vent glacial et des nappes de brouillard temporaires, on découvre une grotte au premier abord sans intérêt, qui cache en fait un puits pénétrable ; la cavité non marquée est donc à revoir. Thierry

vendredi 13 mai 2016




Mardi 10 mai : 


Opération traçage sur le système aquifère de St Alban Auriolles en bordure du Chassezac. Rendez-vous avec l'équipe des hydrogéologues d'Idées Eaux pour monter à la perte du Ranc des Biols n°1,  premier lieu d'injection.  ( Judi, Pat )



Les cuves sont en place et ont été remplies la veille, une pompe alimentée par un groupe permettra d'envoyer l'eau.




L'entrée méandriforme de la perte, à sec aujourd'hui.





 

 

 






















Une petite corde qui facilitera la remontée du ressaut glissant et incliné.



Nous voici à pied d'oeuvre après avoir descendu nos 10 cubi de "gros rouge qui tache" ( pas du Cabernet malheureusement mais de la Sulforhodamine B ... )



Les deux tuyaux, eau et colorant, sont poussés dans l'étroiture qui ferme la cavité.










Judi, classieux chef d'orchestre en gants blancs, donne le signal de l'injection des 50 litres de colorant dans ce bien trop petit entonnoir.
 
Evidemment il y a eu quelques débordements et éclaboussures et un bon rinçage sera nécessaire.   



 


Changement de secteur l'après-midi avec une seconde injection à l'Aven du carrefour de Fontgraze où nous rejoint l'équipe du bureau d'étude Rabin.


Préparation d'une bonne marmite d'acide amino G couleur Curaçao ce coup ci.

L'entrée du trou où les tuyaux sont déjà en place.



Le puits d'entrée.
Le puits terminal au bas duquel coule un petit actif et le gros tuyau bleu branché directement sur le camion citerne en train d'évacuer les 12 m3 d'eau.
 Le minuscule siphon aval qui réussira néanmoins à absorber cette crue artificielle.


Le micro siphon amont.
Au retour, passage à Fontanilles pour vérifier le fluorimètre.

































































Le trou est en crue et au bas du puits, le siphon amont débite environ 100l/s.




































Balade aux résurgences des Fontaines ( débit estimé à 700 l/s)














































Ses drôles de volcans de sables éruptifs...





























Juste à côté, le captage du Gerbial où une cavité noyée a été recoupée par le forage à 70m de profondeur.





























Pour finir la journée, repérage de la perte St Victor ( la petite entrée en méandre à droite de l'arbre ) où devait se dérouler le troisième traçage. Mais la crue du Chassezac en a décidé autrement...                                Pat GENUITE