jeudi 25 août 2016

GROTTE DU CABLE : Pompage 2016

 

Après le pompage réalisé en 2015 dans le cadre d'une opération de traçage hydrologique pour le compte du syndicat de commune Ardèche Claire, il nous fallait de nouveau avoir accès au collecteur souterrain de Louyre, pour au minimum récupérer la sonde "Reefnet" d'enregistrement ( pression, température ) installée dans le siphon aval. Et, en plus, poursuivre l'exploration du siphon amont ( non revu depuis l'unique plongée de J.P.Baudu en 2003 ) ainsi que celle du réseau Mathis commencé en 2015. A la fin du dernier pompage, une pompe immergée au point bas du siphon d'entrée à été installée en fixe. Elle est munie d'un tuyau de refoulement ( PE 40mm ) et d'un câble d'alimentation électrique ( 3 fils 4mm² ) jusqu'à l'extérieur. Normalement il n'y avait plus qu'à descendre le groupe, brancher et attendre...

 

Mercredi 27 juillet :

( Anne-Marie et Pat GENUITE, Jean-Claude DUFAUD, Stéphane GUYON, Christophe LONGIN , Judicaël ARNAUD ) 
Tout le monde est à l'heure ( enfin presque, car il manque Christophe ) au départ du sentier d'accès de la grotte du Câble. Jean-Claude et Judi prennent le groupe électrogène à l'épaule et entament la descente, suivis par Anne-Marie ( qui porte les petites affaires de Judi pour la nuit ) Stéphane et Pat avec 20 litres d'essence chacun.
A l'entrée de la grotte, tout est en place, seul une partie du câble a été attaquée par un rongeur, mais sans dommage. 
 
Les dégats du rat.






























     
En théorie, on démarre le groupe, on branche, et roule ma poule, on peut boire des canons toute la nuit...
La théorie commence bien,le groupe démarre à merveille, on branche la pompe, le groupe change de régime ( ce qui indique qu'il fournit du jus à la pompe ). Pendant deux minutes tout va bien, mais pas la moindre goutte d'eau au bout du tuyau. Puis le groupe repasse en bas régime... On 
refait la manip plusieurs fois mais pas le moindre verre d'eau dans le ruisseau de Louyre ! 

Certains essayent même d'aspirer directement le siphon...



          
         

A 21 h on remonte tout aux voitures. Résultat : on a promené un groupe et 40 l d'essence...

Pompe grippée ? tuyau bouché ? Pompe trop faible ? Toutes les hypothèses sont passées en revue.

Vendredi 19 août :

( Carole LEQUINTRE ( "Kako" ), Kim et Pat GENUITE, Patrick HARLEZ, Jean-Claude DUFAUD, Yannick LESSARD, Stéphane GUYON, Benoit DESNOS, Judicaël ARNAUD )
Le rendez-vous est fixé à 17h30 au parking du site d'escalade de Chabanne. Le groupe électrogène ( 50 kg ) et 40 l de super sont de nouveau acheminés à dos d'homme au bord du trou. Le câble est testé et ne présente pas, à priori, de défaut d'isolement. Le groupe est branché au câble de la pompe, mais comme la fois précédente rien ne sort du tuyau ! La pompe est déclarée hors service... Il va donc falloir se résoudre à effectuer un pompage à l'ancienne ...
Du coup les participants effectuent un second portage pour acheminer une autre pompe mise à disposition ( comme en 2015 ) par Patrick SERRET ( "Belu" ), et Jean-Pierre GIANGORDANO, ainsi que 135 m de tuyau souple incendie ( 60 mm ) et 55 m de câble électrique ( 55m en 4mm² et 60m en 2,5mm² ). Au préalable, nous avions réalisé un raccord électrique étanche afin de pouvoir disposer d'une longueur d'environ 60 m permettant d'immerger la pompe le plus loin dans le siphon.

Samedi 20 août :

( Pat GENUITE, Jean-Claude DUFAUD, Stéphane GUYON, Benoit DESNOS et Judicaël ARNAUD )
Le rendez-vous est fixé à 7h au parking. L'ensemble du matériel de plongée ( 2 x 9 l ) est descendu à l'entrée de la cavité. Stéphane, Benoit, Pat et Judi déroulent tuyaux pompiers et câble de l'entrée jusqu'au départ du siphon. Jean-Claude, notre plongeur, s'équipe pendant que son matériel est délicatement trainé jusqu'au siphon. L'acheminement fastidieux dans les étroitures d'entrée des blocs fixés ensemble nous incitera à les déstructurer au retour...
L'objectif de la plongée est de projeter la pompe jusqu'à la cote - 7m ( virages en baïonnette ) nous évitant ainsi les nombreux allers retours pénibles dans la zone d'entrée pour avancer la pompe au fur et à mesure de l'abaissement du niveau du siphon.
 Jean-Claude se préparant dans l'alcôve précédant le siphon.
Jean-Claude est limité dans son avancement par le tirage des tuyaux souples, mais il arrive néanmoins à installer la pompe un peu après la zone des virages. Il effectue le retour sans aucune visibilité en ne lâchant pas le tuyau PE fixé à la paroi : mission accomplie !

Retour au départ du siphon après avoir déposé la pompe.





                                    A 11h, le pompage peut commencer.
Philippe Hache vient nous rendre visite, Jean-Claude, Pat, Benoit et Stéphane remontent le matériel de plongée.

A 18h, le pompage est toujours en cours et sans interruption ( même pas pour alimenter le groupe ). Benoit, Christophe LONGIN ( accompagné de Sarah et 2 autres personnes ) viennent relever Judi resté jusque-là.
Après 10h de pompage, à 21h, la pompe ne refoule plus : elle est hors d'eau. Il faut donc rentrer sous terre pour l'avancer. Benoit et Christophe rentrent avec 20m de tuyau supplémentaires et réussissent à avancer la pompe d'autant. Le groupe est réalimenté et le pompage reprend. Ils quittent les lieux vers 23h.
A 1h du matin ( le dimanche 21 ), Judi redescend au Câble. La pompe ne débite plus, mais la présence d'un courant d'air soufflant à l'entrée, indique que le siphon est désormais désamorcé. Il retourne jusqu'à la pompe pour l'avancer de quelques mètres afin de baisser au maximum le niveau de la vasque résiduelle. Le pompage reprend ( à plus faible débit )  pendant que le camp extérieur est plié. A 3h du matin, le pompage est terminé et Judi remonte avec 60 mètres de câble descendus en trop.


La vasque résiduelle au point bas du siphon vue de l'entrée après le pompage. Au premier plan la grosse pompe et son tuyau souple. Au fond, la pompe inefficiente  avec le câble et le tuyau PE fixés en paroi.
Les virages en baïonnette après lesquels la pompe avait été déposée par Jean-Claude.

Dimanche 21 août :

( Jean-Claude DUFAUD, Pat GENUITE, Benoit DESNOS, Chistophe LONGIN, Yannick LESSARD, Carole LEQUINTRE, Mathieu BERGER, Thierry MARCHAND, Gilles ETIENNE, Patrick HARLEZ et Judicaël ARNAUD )
Branle bas de combat pour évacuer tout le matériel de pompage.
Jean-Claude effectue un premier portage ( 20l de super et 35m de tuyaux ) en début d'après-midi.
Le rendez-vous est fixé à 17 h à la cavité. Mathieu, Pat et Judi sortent l'ensemble du matériel du trou ( même la pompe immergée en fixe depuis 2015, objet de nos déboires ). Tout le matériel est remonté aux voitures à 19 h.


Le siphon enfin vide... il reste juste quelques flaques.


Conclusion :

L'accès au collecteur de Louyre, par la grotte du Câble est encore une fois possible grâce à la réalisation d'un pompage. L'intervention d'un plongeur afin d'amener la pompe au plus loin dans le siphon se révèle être un solution très efficace et permet plus de "confort" surtout si on débute le pompage dans la soirée ( revêtir sa néop glacée pour aller avancer X fois la pompe dans le siphon durant toute la nuit n'attire pas les foules  ... )
En effet, cette nouvelle expérience de 2016, nous montre qu'il est possible de réaliser cette opération en 24 heures ( portages compris comme en 2015 ). Premier portage vers 17h. Le plongeur installe la pompe. S'ensuit la possibilité de pomper sans interruption ( voire sans présence humaine ) une dizaine d'heures ( soit toute la nuit ). Il faut ensuite avancer la pompe une seule fois pour désamorcer le siphon. On peut remonter l'ensemble du matériel en fin d'après-midi.

Bilan :

15 heures de pompage effectif pour un volume d'eau estimé à 525 m3, soit un débit de 35m3/h.
Nous avons laissé en place le tuyau PE de 40mm afin de pouvoir procéder à un essai de pompage avec une motopompe en se servant de l'eau du gour en aval dans Louyre pour amorcer le tuyau.

Matériel utilisé :    ( Aimablement mis à disposition par P. SERRET et J.P. GIANGIORDANO )

- Un groupe électrogène ( Promac S4000 ), puissance 2,9  kva ( COP ) poids 45 kg , moteur Honda GX 200 ( 196 cm3 ) , autonomie : réservoir 15 l pour 10 h ( environ ).
- Une pompe immergée de 35 m3/h ( effectifs ).
-  20 l de super.
- 115 m de tuyau souple pompier ( 60 mm ).
- 60 m de câble électrique ( 3 x 2,5 mm² ) raccordé étanche à la pompe.
- 55 m de câble électrique ( 3 x 4 mm² ). 

Judi



dimanche 21 août 2016

CAMP DEVOLUY 2016 : Journal

 

Le S.C.Aubenas retrouve une nouvelle fois le massif du Dévoluy qu'il fréquente depuis une décennie. Cette année, c'est un camp "familial" qui est installé au camping de St Etienne. 

 

Samedi 30 juillet :

Rendez-vous chez Thierry pour récupérer le matériel spéléo et la trésorerie. Puis courses chez Leclerc pour Christophe, Jérôme et Pat. Au bout de deux heures les Caddies sont remplis à ras bord : on ne mourra pas de faim !
L'après-midi, conditionnement de la nourriture et chargement chez Jérôme de la remorque qui sera attelée au fourgon de Pat.   

Dimanche 31 juillet :

Après un petit changement de programme, c'est finalement Yan et Pat qui partent en éclaireurs pour transporter le matériel et installer le campement. Arrivée vers 15 h au camping, les tentes sont montées sous la pluie... Arrivée en début de soirée directement de Belgique de Marie et Didier Sauvage ( "Boulon" ). Soirée bière dans le camping-car et concours de noeuds ( match nul un-zéro pour la Belgique...)

Lundi 1 Août :

Il fait beau ! Nous en profitons pour peaufiner le coin cuisine, monter la tente matos et les grandes bâches abritant le coin repas. Arrivée de Thierry, Jérôme puis Judi, Flo et les enfants.
Le camp est opérationnel, il va falloir songer à descendre sous terre...
  
L'invasion Ardèchoise.


La tente cuisine : mieux que chez Mobalpa ...



























Les activités pour les jeunes : Slackline et Tyrolienne.









Et bien sûr, l'incontournable montée à l'échelle.

























Quant aux anciens, ils subissent les cadences infernales de l'apéro...


































































Mardi 2 août :

Départ à 8h du camp, direction le Chourum Lily-Rose ( Yan, Thierry et Pat ). Objectif : rééquipement à partir de - 200 et pointe. Après 1h de montée sous le cagnard, nous rentrons dans le trou vers 10h. Descente tranquille jusqu'à - 400 sans encombre mais pas sans silex... Petite collation au point chaud puis on rentre dans le vif du sujet. Pat rééquipe la grande faille en nettoyant minutieusement chaque palier. La corde du dernier tronçon est trop courte, il faut remonter et la changer. Nous butons ensuite sur un P20  au départ pourri dans lequel se déverse un toboggan de blocs en suspension. Pat continue à équiper et on purge...on purge... Au bout d'un moment, transis, Yan et Thierry préconisent le retour : le courant d'air glacial n'a pas faibli. La remontée s'effectuera à un rythme de sénateur permettant de faire quelques photos. Pour sa première sortie dans un grand trou Alpin, Yan aura vraiment bien assuré. Néanmoins, dans le P10 de - 300, on frôle l'incident diplomatique : un joli parpaing manquera de justesse sa cible en train de remonter. Sortie au bout de 10h au milieu d'un paysage éblouissant. 

Lily-Rose : Yan au départ du P10 à - 300. Le bloc sous son pied gauche est dorénavant 10m plus bas...





































Lily-Rose : l'une des rares concrétions de la cavité.




























Mercredi 3 août :

Démarrage à 7h30 de Jérome et Christophe pour la suite de la pointe. Entrée dans le trou à 9 h.Une heure et demi plus tard, après une descente express, le P20 est descendu dans la faille après un sérieux nettoyage. Au fond, on accède immédiatement à un nouveau puits de 7 m prolongé par un méandre étroit que l'on peut suivre sur une vingtaine de mètres. Malheureusement, un pincement, où se perd l'actif, stoppe la progression. Plus loin, on entend le bruissement du courant d'air. La topo est levée dans la foulée et il est décidé de remonter tout le matériel d'explo sans toutefois déséquiper le fond ( sage précaution... )
TPST : 5 h
   Pendant ce temps...
La matinée :
Tourisme pour ( Marie, Boulon, Gilles, Yan, Marion, Thierry, Eva-Lior, Stéphanie, Capucine, Lili-Rose, Pat et Lune le chien ) aux sources des Gillardes ainsi qu'au Puits des Bans où Yan et Pat s'engagent sur la vire du premier lac accompagnés de gerbes d'eau mouillée provoquées par une pluie de silex lancés par des jaloux. Panique à bord, évacuation d'urgence : la crue n'était pas loin... 
Sortie des familles Arnaud, Cornut, Berger : ils vont admirer le bel uniforme des pompiers qui apprendront aux enfants le massage cardiaque et l'extinction des feux de forêt.
La grande Gillarde : la résurgence du massif.




A l'étiage, débit estimé de 2m3/s ce jour.


Puits des Bans :Le premier lac, Boulon fier de ses forfaits. ( voir ci-dessus )



L'après-midi :
Boulon, Yan, Gilles, Thierry et Pat montent revoir le Chourum souffleur du vallon d'âne. La cavité est une ancienne perte glaciaire qui vomit un puissant courant d'air glacial : il doit y avoir du gros là-dessous...
Souffleur du vallon d'âne : les murets issus de la grosse désob d'un précédent club.

Yan se frigorifiant devant l'entrée.

Boulon, réchauffé, allongé sur la glace, tente de forcer l'étroiture terminale.

La suite, dans la boue, pour les amateurs courageux et obstinés.

Les gros blocs polis de la trémie, témoins d'un fonctionnement en perte sous-glaciaire.
 Juste au dessus, un autre trou souffleur est découvert. S'ensuit une frénétique désobstruction orchestrée avec maestria par Gillou et Boulon. De la glace apparaît sous les blocs mais certains d'entre eux, de la taille d'une machine à laver, nécessiteraient des moyens plus importants.

 
D'abord faire place nette.



























Ensuite enlever quelques graviers.





























Retour au camp à petite vitesse, l'embrayage du VW commençant à donner des signes de faiblesse.
 Au camp, baignade pour les gaminous et leur maman à la piscine de la Joue du Loup. 
Arrivée de : Carine, Hélios, Eole, Iliès et Martin.


Jeudi 4 août :

Une équipe matinale constituée de Gillou et Judi part au Lily-Rose pour entamer le déséquipement. Le terminus de la veille est atteint après une descente à vide en 1h30. Mais avant de démarrer la remontée, petit coup d'oeil à l'étroiture terminale muni d'une massette : c'est effectivement étroit et ventilé. Aprés s'être déséquipé et avoir subi quelques frottements intimes, l'équipe franchit le virage et ça passe ! Un petit puits de 8 m est entrevu mais il faudra agrandir l'étroiture pour pouvoir descendre le puits. Du coup, il est décidé le laisser équipé, de jouer de la massette et d'améliorer l'équipement à la remontée. TPST : 5h30


        



Lily-Rose : Le départ du méandre des Déchirures bien accrocheur et combivore.







































    


     Au même moment, Marion, Lili-Rose, Capucine, Christophe, Yan, Jérôme, Stéphanie et Eva-Lior  s'adonnent aux émotions fortes dans les Via-Ferratas de la Souloise.
Quant à Carine, Flo, Zoélie, Iliès, Elios, Eole, Martin, Thierry, Marie, Boulon et Pat, c'est une courte balade qui les amène jusqu'à l'entrée du Chourum Clot.
Jeux à la rivière du camping pour le restant de la jeunesse.

Le Chourum Clot et son grand puits englacé.


 L'après-midi, tout le monde part au lac du Sautet où la température frisquette de l'eau n'incite pas à la baignade.
Départ de Thierry et arrivée au camping d'Elise, Cédric, Anna et Oskar.

Vendredi 5 août :

Retour au Lily-Rose pour Jérôme et Christophe munis de moyens de désobstruction plus percutants. A 10h30, devant le terminus de l'avant-veille, l'agrandissement de l'étroiture peut commencer. Après sa pulvérisation, le puits de 8 m est descendu, suivi immédiatement par un P6. On continue alors dans un méandre entrecoupé de banquettes. Mais inexorablement le plafond s'abaisse, laissant place dans les strates à un large laminoir impénétrable sauf pour l'actif et le courant d'air. Ce coup là, le trou queute vraiment, nous sommes à la cote - 510 m.
TPST : 10h
Lily-Rose : Thierry au départ du P10 de - 300. On distingue sur la gauche les mille-feuilles de silex très friables...

Le reste de l'équipe s'en va flâner au marché de St Etienne.
En milieu d'après-midi, rando dans les gorges du Rif pour Flo, Garice, Yan et les "Jourettes".
Balade et petite incursion au Puits des Bans pour les autres minous encadrés par Judi, Ced, Carine et Elise. TPST : 2h
Retour à la maison pour Marie, Boulon, Gillou et Pat.

Samedi 6 août :
Ced et Judi descendent au Lily-Rose pour finir la topo du fond. Le trou est déséquipé jusqu'au Puits Marius à - 200.
Judi en petite forme ne prend que 2 kits à la remontée. 

Lily-Rose : Le P19 vers - 180 m.



































Lily-Rose : Le beau Puits Marius ( P 28 ) et ses alternances de strates .






































    




Retour en Ardèche pour Marion, Eva-Lior et Christophe.
Visite en classique du Puits des Bans pour Jérôme, Capucine, Lili-Rose et Yan. La traversée du premier lac sera facilitée par le canot déjà en place. Retour au bout de 4 h après s'être arrêtés devant l'une des vasques avant le S1.



Dimanche 7 août :

Désinstallation et rangement du camp pour Yan, Jérome, Stéphanie, Carine, Elise, Cédric, Judi et Flo puis retour vers la chaleur Ardèchoise .

        Ce camp, multi-âge, d'une semaine, aura vu défiler 28 personnes qui ont pu apprécier les magnifiques paysages du Dévoluy sous un exceptionnel beau temps. Quant aux 8 spéléos, il auront eu, en plus du plaisir de se frotter aux innombrables silex du méandres des déchirures, celui de ramener un nouveau - 500 ...


Le Chourum Lily-Rose et son grand voisin le réseau Rama-Aiguilles.
 Pour le S.C.Aubenas 
 Pat

vendredi 12 août 2016

C'est l'heure du bilan quant à la campagne Dévoluy 2016 et plus largement sur les explorations du club depuis 1997.
Plusieurs camps estivaux et des montées sur le massif plus courtes auront permis essentiellement d'explorer deux cavités importantes : le chourum (on devrait dire "baume" car l'entrée est horizontale) des Fruits qui développe 2200 m avec trois actifs pour une dénivelée de 335 m (+ 192/- 143).
L'entrée du chourum des Fruits est un interstrate discret

L'accès est raide dans le dernier quart d'heure d'ascension
C'est la découverte des Fruits qui a vraiment lancé la dynamique dévoluarde au club. L'accès à la rivière Bayard et ses jolis puits est défendu par un redoutable boyau de 350 m de long où l'on patauge dans une eau à 3-4° !

Si les premiers camps obligeaient à un portage fastidieux, nous avons choisi ensuite le bord de piste ("chez Gaston") d'où partait le sentier pour les chourums des Fruits et des Adroits.
Gillou au chourum des Adroits ; le club faisait encore de la 1ère en 2011 dans cette cavité portée à - 260 m.






Les chourums de la Faille 1 & 2 n'ont pas permis de jonctionner avec les Fruits...

Après un pic d'exploration pendant une dizaine d'années, la fin des années 2000 a été plus discrète jusqu'à la découverte d'un trou de marmotte qui allait devenir le chourum Lily-Rose !
Le Lily-Rose s'atteint au bout d'une heure d'efforts dont les 3/4 sont particulièrement raides !


1/4 h aura suffi à rendre pénétrable l'entrée mais la cavité a vraiment bien résisté jusqu'à - 80 où de nombreux élargissements ont été nécessaires ; cette portion demeure néanmoins ardue avec un kit lourd !


La Niche Fiscale, autrefois redoutable, n'est plus qu'un lointain souvenir et annonce une partie verticale bien plus appréciable...


 Finalement, la cavité devient la 5ème en profondeur du massif juste derrière la Combe des Buissons (- 511) mais loin des deux ténors : le célèbre chourum Rama-Aiguilles (- 980) et la tune des Renards encore en exploration (- 930). Une belle aventure tout de même...
Encore un grand merci à tous (tes) ceux (celles) qui auront fait du Dévoluy une des pages marquantes de l'histoire du club !
Thierry



jeudi 11 août 2016

Ce jeudi matin, ayant le dos fragile, je décide de poursuivre la reconnaissance et la topographie de la mine de Chaunes.
Cette galerie du 2ème sous-sol ne sera pas poursuivie, je n'ai pas envie d'y perdre mes bottes !!! De toute façon, elle ne doit guère se prolonger au vu de l'orientation.

Le 2ème sous-sol s'arrête souvent sur l'effondrement du toit en grès ou sur des strates formant des trémies sympathiques à aborder avec prudence.

On a même trouvé un petit lac à la couleur bizarre ; le niveau 4, s'il existe, est irrémédiablement noyé (on a inventorié 4 siphons)... Bref, 1600 m de topo et le niveau 3 continue dans une galerie large et basse bien ventilée à - 40, à suivre...Thierry