mardi 30 mai 2017

Dimanche 28 mai :

 

Aven des Côtes :  Sortie enfants 

 

( ARNAUD Judicaël, Zoélie et Tao, FAUQUE Michel, HELK Rémi, Alice et Elisa, MIGNOT Jean-Philippe et Noah, SUAU Carine et Elios, THOMINE Cédric, Oskar et Anna, VERMOREL Eole )


     Programmée depuis quelques semaines, la sortie souterraine des juniors du club tombe à point avec ces chaleurs estivales du mois de mai.
      Nous avons choisi l'aven des Côtes ( réseau du trou des Jeunes ) car ce n'est pas trop loin et bien adapté pour les petits. De plus, il y a de l'eau pour se rafraîchir...
     Après les retrouvailles sur le parking, tout le monde pique-nique ensemble à la recherche d'un peu d'ombre sur le chemin d'accès à la cavité. Même les petites dernières sont du rendez-vous avec leur maman.
     Toutes irons faire la sieste au frais pendant que les plus grands iront sous terre.
     Une fois équipée, c'est la pose photo pour l'équipe du jour.

Quinze participants, dont neuf enfants ( moyenne d'âge : huit ans )

Puis c'est le départ pour la cavité.

Trop dur les 150 m de marche d'approche en plein soleil.

     Après quelques consignes sur le bon déroulement de la sortie et le respect de la cavité, les adultes se répartissent dans la zone d'entrée ( R4 + P6 + R2 ) pour faire progresser notre tribu.

Tout se passe sans encombre... Les "jeunes" sont à l'aise et sans stress...

     On progresse ensuite dans l'aval de la rivière souterraine.

Admirez l'aisance d'Elisa dans les oppositions.



     Dans le même passage, les plus grands doivent plutôt s'allonger...

C'est un autre style... Mais Fauque est toujours aussi jovial et efficace.

Au siphon aval, nous trouvons une petite salamandre que nous ramènerons vers l'entrée où elle aura plus de chance de trouver de quoi se nourrir.

     Nous poursuivons ensuite vers l'amont et la galerie des gours. 


C'est... comment dire ? : un peu plus argileux !!!

     La remontée est comme la descente : à l'aise et sans encombre...
     Une fois dehors : petit goûter, puis on rentre vite à la maison car demain c'est lundi !


     Un grand merci à Philippe ROUX pour nous avoir permis de profiter de cette cavité ainsi qu'à Jean-Phi ( alias le P1K ) pour nous avoir guidé.
                                                                                      Judi

     

samedi 27 mai 2017

Vendredi 26 mai

 

Aven des Côtes : ( Thierry, Pat )

     
     Retour à St Etienne de Fontbellon pour topographier la fin d'une galerie étroite qui, selon les infos communiquées par Philippe ROUX, continuerait  avec, au bout, quelques petites salles concrétionnées...
     Le début du secteur a déjà été reconnu et topographié par Thierry. Se souvenant d'un passage glaiseux et bien décoré, nous embarquons un peu de géotextile pour essayer de le protéger.

La buse d'entrée fermée par sa plaque d'égout.

Le second puits dont la remontée en escalade avait permis l'ouverture de l'aven des Côtes : entrée sup du trou des Jeunes.
     
     Après avoir rejoint le départ de l'escalade, nous nous enquillons dans un boyau étroit et bien boueux. Au bout de seulement quelques mètres, nous sommes déjà bien englués et totalement mimétiques avec le sol argileux.
     Nous franchissons ensuite avec grande vigilance une série de petits gours tout blancs, puis nous nous retrouvons devant un dernier gour magnifique barrant toute la galerie.    Notre géotextile est inadapté et nous ne pourrons passer en face sans rien abimer qu'en se plaquant sur le côté avec gestes contrôlés et infinies précautions...

      Nous avançons, en rampant, dans la galerie qui se transforme en laminoir de plus en plus collant et nous butons finalement sur une étroiture sévère, terme des incursions précédentes... Après une tentative avortée, nous sortons massette-burin. Encouragés par un léger courant d'air, c'est motivés comme quatre que nous attaquons la désobstruction.

L'endroit est exigu et il y aura des revendications sur les conditions de travail !

C'est ça les grandes salles annoncées ?

     Le sol est calcité mais difficile à casser, c'est donc au plafond que nous nous attaquons en essayant de déchausser une grosse lame. Malheureusement un interstrate marneux amortit les chocs et ce n'est qu'au bout de deux heures d'efforts qu'une partie de la lame tombe enfin à terre. Mais c'est encore insuffisant pour passer et il nous faudra revenir avec des moyens plus percutants.

Le bout de la lame a été mis à bas, on peut maintenant avancer la tête, mais
 au plafond ( à droite de la lampe ) la suite de la strate bloque encore le passage.


Effectivement ça s'élargit ( un peu ) derrière l'étroiture et l'on pourra peut-être même progresser à quatre pattes...

      
 A boue minables !
                                                                                                                                                                             Pat                                                                                            
















vendredi 26 mai 2017

Mercredi 24 mai
Guillaume, Pat, Thierry
Balme de l'Escargot
Retour sur une cavité que j'avais découverte en prospection il y a 9 ans en compagnie de Benoît sur Corrençon-en-Vercors.

La galerie d'entrée, au débouché du laminoir, est de taille modeste tellement le remplissage a comblé l'espace.


La salle (du Séisme) qui suit est bien décorée !
Le fameux "escargot" nommé ainsi par Patrick est un gour déchaussé de sa matrice argileuse par soutirage...


La dernière salle (en fait ces salles ne sont que des élargissements de la galerie principale qui devait être énorme, suite aux soutirages) plonge jusqu'à une trémie shuntée après moult travaux.
Les argiles varvées sont de toute beauté !
Le départ du méandre.

Après une dernière salle boueuse, un méandre actif et ventilé suit ensuite le pendage et a été entièrement élargi ; il se termine sur un P8 au bas duquel on distingue le mur de déblais.


Un véritable travail de forçats avait été réalisé pendant deux ans car le lieu est stratégique : au pied du dernier puits un boyau a été foré sur 8 m et demeure impénétrable ...mais courant d'air, actif et résonance laissent un espoir. Combien de mètres restent-ils à élargir : c'est la principale inconnue car stocker devient problématique !
Retour en 4 h sur Aubenas en raison des bouchons de l'Ascension.

samedi 20 mai 2017

Samedi 20 mai
Pat, Thierry
grotte du Raid, réseau Bigmalion
Ce samedi, décision est prise, vu que les principaux objectifs ardéchois sont en crue, d'aller élargir un dernier départ de puits au réseau Bigmalion.


Pat apprécie à leur juste valeur les multiples contorsions nécessaires pour parvenir à notre objectif !



 La zone verticale est plus agréable quand on "porte" un gros kit...
Arrivés sur site, la désobstruction peut commencer...mais l'absence de ventilation nous contraindra à renoncer à la poursuite des travaux. Les gros "ploufs" entendus lors de la chute des blocs expliquent peut-être cet état de fait par une mise en charge alors que le retour se fait sous une nette ventilation dans les différents conduits.


Le retour se fait à un rythme pépère...


...de toute manière le profil des passages n'incline pas au rythme marathonien ! Nous reviendrons cet été pour explorer la suite du collecteur si la météo le permet et en souhaitant le retour de Guillaume parmi nous.


dimanche 14 mai 2017

Lundi 08 mai
massif du Coiron
(Gillou, Guillaume, Pat et Thierry)

Décision est prise cet après-midi de retrouver les avens du Devès et plus si affinités.

Finalement, après la descente de quelques diaclases sans intérêt, l'équipe fait choux blanc et ne pointe que l'aven aux 2 entrées, la perte de Sauviel et l'effondrement des Châtaigniers (2ème photo).
Il faudra donc revenir !
Mercredi 10 & samedi 13 mai
Aven n°2 du Serre Noir
(Pat, Thierry)
Nous revenons à la charge pour déblayer cet éboulis de base de puits que j'avais franchi en solo en 1994 pour stopper sur une étroiture derrière un bloc en ayant fait un mauvais croquis à l'époque... 
Pat, avec son organisation légendaire, a tout prévu et c'est, chargés comme des baudets, que nous parvenons à l'entrée !



Mercredi nous nous attachons à déblayer la 1ère partie, Pat allant reconnaître la suite mais ma grande carcasse imposera encore quelques travaux...
Le casque retrouvé dans l'éboulis ; on ramassera aussi un stylo bille et un flacon de shampoing !

Samedi, après une bonne paire d'heures de déblaiement, le boyau est ouvert et, effectivement, Pat a tracé une véritable autoroute (enfin presque !) ! La sortie se fait dans une petite salle où on décide de se restaurer avant d'attaquer la topo.
Auparavant, nous reconnaissons le trou jusqu'au fond (2 salles séparées par un joli méandre) et Pat tente de franchir l'étroiture terminale ; mais déjà alertés par un certain essoufflement des deux compères, il ne réussira pas en raison d'une teneur en Co2 vraiment trop importante !

Nous réalisons ensuite la topo sur un rythme plus adapté aux conditions (la piètre qualité des photos est sans doute due au léchage de l'objectif par Thierry) et nous ressortons 5 h après, sachant que désormais l'éboulis est stabilisé. Il faudra revenir quand le gaz sera moins oppressant... Je n'étais pas le premier comme l'atteste un graffiti d'un certain "A. Comte" daté de 1951 sur une stalactite de la salle terminale.