dimanche 23 avril 2023

vendredi 21 avril

grotte de la Vieille et aven Biotope 2

Michel F., Régis, Thierry

Ce vendredi, balade à la Vieille pour vérifier le niveau avant la reprise des travaux au fond.

Régis découvre le trou...

La 1ère salle.


La 1ère voûte mouillante est encore amorcée !

Le niveau estival n'est pas encore atteint, d'ailleurs l'Ibie coule au pied de la grotte. Nous nous rendons donc au Biotope 2 pour un peu de nettoyage car pas mal de cailloux sont entassés sur le parcours exigu.


Malgré la buse, l'entrée reste instable car le fruit d'un percement par le bas par les crues de 2002 & 2019.


La suite débouche dans un ressaut délicat qu'il faudra équiper et peut-être agrandir au sommet.

 Après une bonne heure de travail, nous remontons sans aller au fond mais on y respire bien. Il faudra s'attaquer au terminus avant l'été si possible...

Thierry

mardi 18 avril 2023

samedi 15 & lundi 17 avril

perte de l'Abreuvoir (Ve 25)

Thierry

Samedi après-midi, je reviens seul sur le secteur prospecté par Michel F. et moi jeudi ; après avoir fait quelques falaises sous un violent mistral sans résultats, je décide de refaire pour la nième fois le tour d'une grande doline bien placée sur le collecteur sous-jacent. Pas loin d'une citerne-puits et d'un abreuvoir creusé dans la roche, je trouve enfin un départ vertical en fissure entre deux dalles de rocher et dans les ronces.

Après agrandissement...

Un petit coup de perfo améliorera les choses samedi !

Après deux heures de travail à la massette (le Jurassique est récalcitrant !), je parviens à ouvrir un mince orifice et descends le ressaut sous-jacent. Je passe très limite et enchaîne deux ressauts avant de stopper sur un carrefour où une lame empêche le passage principal. Seulement muni d'une frontale, je préfère revenir mieux équipé d'autant que la sortie... Retour le samedi après-midi, le mistral toujours présent.

La dalle suspendue qui m'a tant résisté.

Un 1er ressaut de 3 m est particulièrement lavé.

Une petite salle latérale atteinte après désobstruction ne révèlera rien d'intéressant.

Le ressaut de 8 m exposé et divisé par un palier se descend bien car les parois sont lavées et les prises sont saines.

Je parviens au carrefour atteint l'avant-veille : en face un laminoir défend un ressaut mais il faudra plus mince que moi pour le franchir (il me semble que c'est l'amont du R8, à vérifier) ; à gauche une lucarne agrandie aboutit à une petite salle concrétionnée. Mais c'est à droite qu'on débouche sur un double ressaut de 4 m ; je le descends prudemment car je me méfie du Co2 mais on respire très bien ! Malheureusement, en bas, l'eau se perd en crue dans un tout petit orifice, pourtant pas de mise en charge à ce niveau alors que clairement la perte absorbe énormément ! Une désobstruction s'impose donc... Je fais ensuite la topo qui annonce une profondeur de 16 m.


Une découverte modeste mais stratégique, à suivre !

Thierry

vendredi 14 avril 2023

jeudi 13 & vendredi 14 avril

zone Ventalon & grotte du Raid

Michel F., Thierry

Jeudi après-midi, petite balade pour aller revérifier certaines pertes sur le plateau au sud de la Baume.

Après la visite d'une paire de trous sans intérêt, Michel s'engage dans Ve10 pour vérifier l'absence de suite probante ; la perte est pourtant idéalement placée.

Ensuite, descente dans la perte du Pinâcle (Ve3) où nous sécurisons la suite en débitant une dalle en équilibre.

La dalle menaçante sous le pied et le départ franchi en solo avant le confinement puis revu avec Pat .

En bas, le remplissage a été percé par la crue mais il faut stabiliser le plafond avant d'où est tombé le bloc sous Michel !

Vendredi, nous ne sommes que deux pour aller désobstruer au fin fond fossile du Raid ; après 2h de crapahut, nous sommes sur site.

Le départ a bien été agrandi et nous nous efforçons d'élargir ce qui peut l'être, le perfo d'équipement servant à faire des trous d'amorçage pour le burin.

La coulée profonde d'un mètre ne va pas permettre de descendre de suite !

Le pont rocheux servira d'amarrage...plus tard !

Vers l'inconnu...

Nous passerons quelque temps à aménager ; le temps s'étant réchauffé dehors, le courant d'air sensible s'engouffre dans le passage, prometteur mais il reste bien 1,5 m à élargir. Retour en deux heures après avoir changé la corde du puits du 08 mai.

Michel & Thierry 

mercredi 12 avril 2023

 Samedi 8 avril


Aven Titadick n°1 ( Lavilledieu )


Judi, Julot, Lionel, Michel F, Pat.


     Après l'échec de notre sortie du mois dernier ( voir CR du 15 mars ) dû à une forte concentration de CO2, nous revenons avec notre matériel de ventilation préparé par Lionel.

     La mise en place jusqu'au fond de la petite gaine de 5 cm de diamètre se fait sans difficulté et Judi, le détecteur autour du cou, peut prendre pied au bas du P12 et relever un taux de 4,2 % équivalent à celui du Titadick 2.

     Au bout d'un certain temps, force est de constater que la concentration de CO2 ne baisse pas beaucoup. Il faut dire que notre petite gaine branchée à un aspirateur ménager ne débite pas grand chose...

     De retour en surface, il est décidé d'aller chercher chez Jérôme la grosse gaine de 100 mm et des ventilateurs plus puissants. C'est Lionel et Judi qui s'y collent. Au retour, nous effectuons un essai en surface et constatons que le groupe a du mal à entrainer notre turbine qui n'arrive pas à tourner suffisamment vite pour générer un flux d'air efficace. La solution sera trouvée en connectant le second ventilo en série.  

     La descente et la mise en place de la grosse gaine est vite réalisée et Judi peut de nouveau descendre au fond du puits pour positionner l'extrémité de la gaine dans l'étroiture terminale.


Le fond du P12 .

Au fond du puits le petit départ étroit à forcer ( sans gaz ).

    Après une bonne heure d'attente, le taux se stabilise à environ 2,5 % mais n'arrive pas à descendre plus bas et le boyau latéral boueux stagne toujours à 4%.


En bas du P12 le boyau terreux se dirigeant, à priori, vers le Tidadick n°2.

Dans le boyau terreux bien gazé au fond duquel on devine un élargissement.


     Nous attendons 1/2 heure de plus et décidons de changer de méthode. On inverse les ventilos et soufflons pour repousser le CO2. Du coup Judi pourra en fourrant son nez à la sortie de la gaine prendre de temps en temps une bouffée d'air frais du dehors aux senteurs de thym à défaut d'une bonne taffe de tabac...

     Mais là encore les résultats ne sont pas probants car, hormis une zone à proximité de la sortie de la gaine, le reste des conduits conserve un taux rédhibitoire. On décide alors de plier bagage et de ressortir tout notre fourbi en s'étageant dans le trou avec Julot en tireur de gaine à l'extérieur.


Judi en haut du P12 ravi de son bain de CO2.

     Entretemps, Lionel et le Foc se sont attaqués à l'agrandissement du départ du puits parallèle. 

Le départ du P7 parallèle.

     Il en manque encore pour pouvoir le descendre et s'en extraire confortablement mais on peut dorénavant s'avancer un peu plus et entrapercevoir un fond ou un palier 7 mètres plus bas.

     Comme son confrère le T2, le Titadick n°1 est très bien placé à la verticale d'un supposé collecteur sous Lavilledieu. Le fait de n'avoir pas réussi comme au T2 à suffisamment faire baisser la concentration de gaz appelle plusieurs hypothèses. Soit, tout simplement,  nous n'avons pas attendu assez longtemps, soit le volume à évacuer était beaucoup plus important qu'au T2. Ce qui pourrait signifier l'existence sous jacente d'une suite importante mais qui pourrait aussi être constituée d'un gros réseau de fissures...

    Il faudra de toute manière revenir descendre ce P7 parallèle et en profiter pour lever une topo.    


Le P7 qui nous tend les bras...

                                                                               Pat

mardi 11 avril 2023

mardi 11 avril

grotte G6

Pat, Thierry 

Voulant intervenir au fond du trou avant une dégradation du temps, je propose à Pat une baignade gratuite dans le siphon du Stégosaure pendant que je termine le bout de topo qui manque depuis l'été dernier. Bloqué avec Jérôme au siphon des Graviers il y a déjà quelque temps, nous espérons bien cette fois un parcours désamorcé jusqu'au fond. Espérant être trois, nous ne trouverons pas d'acolyte cette fois-ci.

1ère mauvaise nouvelle : pas de courant d'air à l'échelle fixe, baromètre du trou ; 2ème mauvaise nouvelle : les Abeilles de Troyes coulent jusqu'à la première perte (1 l/s).

Arrivés au siphon des Graviers, une nappe d'eau nous attend !

3ème mauvaise nouvelle : le siphon est désamorcé mais la revanche est de 20 cms !

Quand faut y aller...





Faut y aller !

Heureusement, la montagne de graviers est stable...

Nous décidons de le franchir pour aller voir jusqu'où... Par contre plus question d'amener matos topo et d'équipement comme nous sommes trempés !

Au carrefour de la galerie des Boulettes et du méandre des topographes, le siphon n'est guère plus haut que lors de la 1ère et pas de Co2.

Nous attaquons le méandre des Topographes sans courant d'air mais où certaines de nos anciennes traces ont disparu.


Le parcours est toujours aussi glauque...

Nous arrivons au balcon du siphon terminal du Stégosaure et Pat entreprend une désescalade maîtrisée du toboggan sous les yeux inquiets de Thierry.
La descente finale vers le siphon exigera la prochaine fois une échelle pour le bain !

Pat est le 1er humain à chevaucher un stégosaure !



Le siphon du Stégosaure. La limpidité de l'eau permet de voir le départ d'une grosse galerie noyée


Une analyse permet de confirmer l'absence de suite en face, donc le courant d'air d'été semble prouver un désamorçage du siphon ( 1 m plus haut aujourd'hui ). Il faut donc attendre un étiage plus prononcé !

Le toboggan de boue d'accès au siphon vu d'en bas : très pentu et visqueux à souhait...


Au retour, une inspection des cheminées vers le 1er siphon découvert semble attester d'une galerie en hauteur à atteindre en escalade.
Retour après une collation rapide aux Abeilles de Troyes.
Pat & Thierry

lundi 10 avril 2023

 Mercredi 5 avril


Perte du Ranc des Biols n°1 ( RB1 )  Joyeuse


Thierry, Michel F, Jacques, Rafi, Julot, Lionel, Pat.


     En mai 2016, un traçage avait été effectué en injectant 50 litres de Sulforhodamine dans cette perte ( voir CR du 10/05/2016 ). 


Mai 2016 : Remplissage des cuves pour l'opération traçage.

Mai 2016 : Les bidons de colorant acheminés devant le soutirage.


     Le passage du colorant avait été détecté à la source du Bourbouillet distante de 2400 m et 50 m plus bas et non pas au niveau de la résurgence du Garel dans la Baume pourtant plus proche.

     Nous revenons en force cette après-midi avec une collection de pelles à faire pâlir un terrassier.



L'entrée très esthétique au fond de la doline.

     Après deux étroitures, un ressaut étroit et malcommode à la remontée nécessite la mise en place d'une échelle. 


Passage des étroitures avant le R5.

Le pénible R5.

     Rafi s'occupe de l'équipement et constate l'absence de la "pochette à spits" que Pat a bêtement oubliée à la maison. Heureusement, un amarrage foré savamment exécuté sauve la situation...

     Pendant que Rafi pose deux barreaux pour faciliter la sortie du ressaut, Thierry fore et prépare la pulvérisation de deux lames gênantes.



     L'équipe du fond, quant à elle, s'attaque à l'entonnoir de boue qui empêche l'accès à l'étroiture terminale dans laquelle le colorant avait été déversé.

Mai 2016 : Les deux tuyaux ( eau et traceur ) poussés dans l'étroiture au fond de l'entonnoir de boue.



    Chacun y va de ses conseils éclairés sur la méthode pour éliminer ce gros volume de glaise collante. La meilleure solution s'avèrera, dans un premier temps, de creuser le sol à la houe et de se faire passer de mains en mains de grosses boulettes de terre gluante. Une fois la fosse suffisamment grande, Lionel peut s'y glisser et rogner le front de taille du sédiment à l'aide de sa mini pelle ( manuelle ). 


     Il peut ensuite se retourner et jouer de la massette et du burin pour dé-colmater l'étroiture.

     Après 2 heures à marner, une vilaine lame au sol empêche encore de passer mais Rafi en se contorsionnant arrivera à avancer le bout de son nez pour s'apercevoir que ça continue ( pas bien large ) mais qu'il faudra user de moyens percutants pour attaquer la roche mère pour aller plus loin.


Pour l'instant difficile d'aller plus loin...

La suite...

     Le RB1 est une perte encore temporairement active. L'absorption immédiate et le transfert rapide du colorant ainsi que le potentiel alléchant pourraient augurer de belles découvertes si la chance est au rendez-vous...



                                                                 Thierry, Pat