samedi 29 février 2020

lundi, mardi 24 & 25 février
avens sur Lussas
Lionel, Pat, Thierry
Appelés par Lionel qui a (re)trouvé et ouvert des cavités sur la commune de Lussas, nous arrivons avec l'attirail nécessaire pour descendre des verticales. Si deux petits orifices ne semblent pas prioritaires, le 3ème marqué "M2" à la peinture jaune mérite plus d'intérêt.

Les deux premiers trous bloquent vite à très faible profondeur...

Le "M2" s'avère plus intéressant.
Pat descend un ressaut étroit à l'échelle, la suite paraissant franchissable avec peu de moyens.
Une étroiture verticale agrémente le ressaut.
Nous nous dirigeons ensuite vers un orifice ouvert par Lionel dans lequel son burin a choisi de faire la 1ère en égoïste !

Le Trou sans Feuilles méritait un petit agrandissement pour un confort de pénétration tout relatif.

Malgré tous ses efforts, Pat ne parvient pas à franchir l'espèce de vague rocheuse très exiguë qui empêche la descente plus en profondeur.
Le burin restera au fond du trou qui accuse bien 10 m de profondeur ; on se reporte donc vers l'aven qui a provoqué l'appel de Lionel où une étroiture qu'il n'a pas franchie laissait apparaître au-delà une énigmatique inscription. Mais là, autre dimension, une corde s'avère nécessaire !
L'entrée se dissimule près d'un muret.

La descente s'effectue entre des blocs supposés suffisamment stables !
Thierry du bas du puits indique à Pat de planter un goujon car la corde s'approche dangereusement d'une petite trémie suspendue ; une fois l'opération effectuée les deux peuvent rejoindre le bas de la verticale plus sereins.
Une belle diaclase s'évase jusqu'au fond à 15 m de profondeur.
L'étroiture est vite franchie par Pat après grattage du sol, vite rejoint par Lionel, les deux s'acharnant sur le terminus non franchi par un mystérieux prédécesseur.
La chatière.

Lionel règle son compte au terminus !

Qui est l'auteur de ce graffiti à l'acétylène ?
Malheureusement la désobstruction ne donnera rien de payant ; au retour, à la nuit tombante, un nouvel orifice est découvert...
La lucarne désobstruée.
Le lendemain, retour sur site sans Pat ; nous allons directement au petit orifice entrevu la veille au soir. Une grosse dalle est vite mise de côté mais la descente ne livrera qu'un P6 suivie de l'éternelle diaclase trop étroite.


Un autre orifice est découvert un peu plus loin mais un coude sévère empêche le passage de nos volumineuses carcasses ; notre "limande" favorite nous manque déjà ! Nous nous éloignons ensuite de la zone pour viser une dalle de lapiés proche d'une doline. Nous nous répartissons la tâche car deux entrées se présentent !
Lionel descend sur 4 m puis stoppe sur un passage vertical étroit en pleine roche qu'il tente d'élargir mais il faudra revenir avec d'autres moyens...
Thierry s'attelle à l'autre orifice et ,après l'élargissement d'une étroiture verticale causée par un bloc coincé, parvient à franchir l'obstacle.
La verticale descendue.

Si le fond est bouché, une traversée permet l'accès à une lucarne (visible en arrière-plan) protégeant un vide bien plus important.
Il faudra donc ici aussi revenir ; l'après-midi s'achèvera par un tour par l'aven B.V. inscrit au fichier, ce qui permettra de le pointer précisément.
Deux goujons ont été plantés par ? à l'entrée de cet aven exploré à l'époque du SCAV.

dimanche 23 février 2020

samedi 23 février
grotte dans le Crétacé
Kim et Pat, Thierry

Ce samedi, objectif : escalade au mât dans une cavité où un bon courant d'air descendant avait été repéré l'été précédent. Le fait de ne se retrouver qu'à 3 va imposer des charges conséquentes pour la marche d'approche...
Finalement, il fait plutôt frisquet car le soleil est encore caché par les falaises.


Les kits de portage du mât (9 & 11 kgs) astucieusement concoctés par Pat ne s'avèrent pas finalement trop difficiles à gérer mais les épaules s'en ressentent.
Arrivés dans la grotte, il faut désormais préparer tout l'attirail ; heureusement l'environnement est plus accueillant qu'au Fayet ou aux Louanes !
La première cheminée gravie.

Prêt pour l'ascension !
La montée ne se passe pas trop mal, hormis une pluie de débris calcités superficiels qui arrosent le pied du mât ; arrivé presque au sommet, nous devons déchanter car le plafond paraît sans suite probante.

Le plafond de cloches n'est guère enthousiasmant...
Pourtant le courant d'air était bien là ; en se décalant on repère ce qui s'apparente à une cheminée bien plus haute concrétionnée ; décision est prise de décaler le mât pour viser ce qui semble être un palier.
Le resserrement de la paroi nous a permis un support sécurisé pour le mât.

Cette fois-ci, Pat décide de monter aux bloqueurs, l'échelle reste en aide supplémentaire.
Une fois arrivé au sommet du mât, Pat doit grimper par lui-même un peu plus haut car le mât ne parvient pas jusqu'à l'endroit le plus adapté pour fixer un relais, ce qui nous donne quelques sueurs froides... Mais très vite l'équipe de base (du mât) est rassurée et notre ascensionniste repère deux axes de montée possibles avec le courant d'air ... mais il faudra revenir avec le matos adéquat !
Pat est monté avec délicatesse jusqu'au palier provoqué par ce pincement des parois.

Une fois les deux points d'amarrage fixés, Pat redescend. Il ne restera plus qu'à poursuivre en artif ; on distingue l'une des suites au plafond constitué semble t'il d'un énorme bloc qui a glissé.
Le principal orifice, pas forcément le plus commode pour la suite.
Après un pliage rapide et un repas bien mérité, nous descendons en contrebas au pied d'une baume où un fort ravinement de crue semblait en provenir ; sachant que ce type de baume de gélifraction n'offre que rarement des perspectives, nous profitons du mât pour en avoir le cœur net.
Le soleil a vite fait de nous cuire mais il en faut plus pour nous décourager !
Kim se propose de tenter sa première expérience mâtesque et le voilà parti à l'assaut de la baume ; malgré quelques sueurs dues à une courbure provocatrice du dit mât, il s'en tirera très bien et constatera qu'il n'y a pas la moindre cavité cachée !
Tant pis mais nos espoirs n'étaient pas non plus démesurés...


Le mât manque un peu d'angle pour assurer moins de courbure mais l'insoutenable légèreté de l'être qui gravit l'échelle permet de compenser le problème.
Le retour s'effectuera sans problème en tenue bien plus légère.

jeudi 20 février 2020

Mercredi 19 février
avens Houna
Michel, Pat, Patrick, Thierry

La voilà la Houna !
Retour aux avens Houna avec notre sardine attitrée ; première descente dans le n°3 où Pat parvient à franchir l'étroit ressaut pour buter sur une diaclase terreuse et enracinée.
Pat dans l’exigu aven n°3
Un fond sans espoir...
Puis descente de Pat dans le n°4a où une belle goulotte bien étroite là aussi attends notre vaillante limande !

Guère plus large que le précédent, l'aven n°4a butte sur un méandre impénétrable.
Nous perdons quelques minutes à appeler Houna qui a fait faux bond à son maître, puis pendant qu'une partie du groupe tente de faire céder le bouchon de pierres au fond du n°2, les autres fouillent un peu plus les alentours sans résultat probant malgré de nombreux soutirages.
Michel trouve le 4b à 5 m du précédent !

Mais le fond est vite obstrué par la calcite.
Cet orifice recouvert de mousse pleine d'humidité cache un vide pénétrable mais il en faut plus qu'une massette pour passer.

Finalement nous reportons nos espoirs sur le n°1 où la désobstruction se poursuit au-dessus d'un vide plus conséquent et où un courant d'air notable est présent.
Le n°1 demandera encore un peu de travail pour passer.
Pat, Thierry

Mercredi 12 février
trou de l'Ammonite et trou du Vélocipède
Guillaume, Michel, Pat, Thierry

Retour à l'Ammonite pour poursuivre les travaux : après déblaiement, Pat parvient à s'engager sur le départ de diaclase mais, malgré une suite plus large ne parvient pas à franchir l'obstacle.
Mais oui ça tient !

Pat dans le terminus.

Derrière, c'est plus grand !
Ayant un doute sur le courant d'air, nous décidons de désobstruer l'entonnoir situé à 10 m dont nous ressortons un ersatz de vélo !
Si le départ semble à consolider, on distingue une nette continuation ... à revoir.
Le Vélocipède donnera t'il accès à une suite plus facile ?

L'équipe de soutien...moral !
Pat, Thierry