mercredi 21 septembre 2016

Mercredi après-midi, petite balade de défoulement ; après avoir repéré une source temporaire que l'on m'a indiquée, celle-ci se trouve dans des bancs marno-calcaires et s'avère sans intérêt spéléologique. Je décide donc de monter jusqu'à l'aven-grotte du Volcan.
Il est rare que l'extérieur donne une idée aussi parfaite de ce qui attend sous terre...
Le porche domine la vallée de la Lande et sa confluence avec la Ligne en aval d'Uzer.

Le porche d'entrée s'ouvre parallèlement à un grand couloir rocheux, résultat d'un décollement de falaise. La grotte a été explorée par le SCAV en 1967 et peut-être vue partiellement par Fabregoule...
La grotte s'apparente à une faille dans un bloc rocheux basculé et réclame une certaine prudence dans la progression ; profonde de près de 40 m, elle est parcourue par un bon courant d'air. Elle sera topographiée et refouillée bientôt ! Thierry

dimanche 18 septembre 2016

Ce samedi, Gilles, Pat et Thierry partent au Raid avec plusieurs objectifs de suites possibles.
Chemin faisant, j'indique à Gillou que le sommet du puits d'accès à la salle Solène n'a pas été vu ; ni une, ni deux voilà Gillou déjà au sommet de la traversée !




Bientôt rejoint par Pat, les deux constatent bien un départ mais il faudra des moyens adaptés pour élargir...

Puis les deux me rejoignent dans la salle Solène en ayant équipé un accès plus adapté pour de futurs travaux.



Direction ensuite vers l'objectif suivant mais les travaux s'avèrent trop importants avec une absence de courant d'air notable ; une petite collation s'impose avant d'attaquer la suite !






Pat équipe ensuite le fond de la diaclase du Dragon jamais descendue même si l'on sait que la base jonctionne avec la rivière Argilier ; seul un départ latéral apporte du nouveau mais qui retombe de suite dans l'étage semi-actif sous-jacent.




Retour à la salle Solène pour explorer un puits latéral jamais descendu : Gillou s'y faufile puis casse un bloc à la base pour me permettre de progresser sur 5 m avant une étroiture difficile à élargir.







 J'indique ensuite un départ voisin nettement plus intéressant avec du volume et de la profondeur derrière ; Pat nous gratifie de positions de désobstruction surprenantes mais hélas cela ne passera pas pour cette fois ! Retour au bercail avec quelques courbatures de plus !


jeudi 8 septembre 2016

Ce mercredi après-midi, fin de la topographie en solo de la grotte du Labyrinthe sur la commune de St Etienne-de-Fontbellon commencée dimanche.
La grotte du Labyrinthe se prénomme aussi le trou du Renard ; on comprend quand sur les 440 m topographiés (-20), on doit tenir debout 30 m !

Il ne doit pas faire bon s'attarder dans ce trou à certains endroits en cas de phénomène cévenol ; remarquez le différentiel de roche entre le plafond noir  parfaitement plat et l'Hettangien karstifié.
En sortant, je file topographier les grottes de Gaude (220 m, - 23) creusées dans le même contexte à pendage prononcé  ; il faut dire que les derniers relevés dataient des années 60, période SCAV...les anciens comprendront !
Le delta souterrain de Gaude commence à prendre forme entre ces deux cavités et le trou des Jeunes/aven des Côtes... Encore un petit effort dans ce dernier avant que la météo ne change d'avis et l'ensemble sera en boîte. Thierry

mercredi 7 septembre 2016

GROTTE DU CABLE :

 

Résultats sonde "Reefnet" : Graphique des hauteurs d'eau.

           La sonde installée en juin 2015 dans le siphon aval du Câble a été récupérée à l'occasion de la plongée du 3 septembre. Elle a enregistré durant 10 mois les variations de température et de pression ( hauteur d'eau ) dans la cavité. Parallèlement, une autre sonde enregistrait des données similaires dans la grotte du Pontet ( la résurgence du Câble ) à Vogüé.

Voici le graphique des résultats bruts ( sans analyse ).

   - En rouge : température siphon aval Câble.
   - En vert : température siphon Pontet.
   - En bleu : hauteur d'eau siphon aval Câble.
   - En jaune : hauteur d'eau siphon Pontet. 

En ordonnées la hauteur d'eau en mètres, le 0 correspond au seuil de déversement des siphons. En abscisse : les jours ( du 1 septembre 2015 au 30 juin 2016 ).























































        Il vaut mieux ne pas se prendre une crue dans le Câble... ( ça on le savait déjà ! ).
Mais pour une année qui n'a pas été marquée par des crues importantes ( comme celles de 2014 ! ), et bien, on compte quand même 5 épisodes avec des mises en charge supérieures à 15 m.
Pour mémoire : la topo indique la cote - 22 m par rapport à l'entrée, au départ du siphon aval.
Le Câble a donc "crevé" ( ou pas loin ) au moins une fois le 4 avril 2016.
Il faudrait affiner cela avec la pluviométrie locale.
Judi

mardi 6 septembre 2016

Samedi 3 septembre :

 

Grotte du Câble : Plongée du siphon amont.

 

( Catherine et Jean-Pierre BAUDU, Laurent YLLA, Jean-Claude DUFAUD, Christelle BLU, Christophe LONGIN, Patricia BATTESTI, Benoit DESNOS, Stéphane GUYON, Cédric THOMINE, Mathieu BERGER, Anne-Marie et Pat GENUITE )

 

Initialement plongé en 1995 par Thierry Marchand et reconnu alors sur une dizaine de mètres, le siphon ne sera revu une seconde fois qu'en 2003 par Jean-Pierre Baudu. Sa configuration de plongée ( 2 X 10 l ) l'obligera à faire demi tour au bout de 240 m avec un point bas à - 27m et ne lui permettra pas de bien fouiller son terminus ( trémie ); la topo sera réalisée dans la foulée. L'objectif d'aujourd'hui est donc, 13 ans après, de sortir le siphon en essayant de franchir cette grosse trémie muni d'une réserve d'air plus conséquente. Pendant ce temps, une autre équipe récupérera la sonde "Reefnet" et s'attaquera à l'escalade du puits remontant du réseau sup.

 

Rendez-vous habituel au parking escalade à 9h30. Salutations, conciliabule, portage descente et nous voici devant le trou à nous répartir les kits.

Le cadre idyllique du canyon de Louyre. ( Photo : C. Baudu )




 
Jean-Pierre dans sa combi immaculée ( bien plus sale à la sortie).















































                                                                                                


































 Ced et Mathieu partent avec Christophe équiper le deuxième puits remontant d'une échelle et ils foncent vers le réseau sup à escalader. Christophe fera demi tour pris par ses obligations. Jean-Pierre, Laurent et Pat rentrent à 10h 30 avec 3 bouteilles et un kit. Suivent derrière, avec 7 autres kits : Jean-Claude, Patricia, Christelle, Anne-Marie, Stéphane et Benoit. Une chaine s'organise dans les deux puits remontants, puis le plongeur et ses deux acolytes partent vers le siphon qui est atteint au bout de 2 heures. La présence de CO² incite à une progression calme... Arrivés sur place, " désenkitage" du matériel et attente des autres charges. Au bout d'une heure, toujours personne ! Laurent et Pat décident de redescendre le collecteur pour voir ce qui se passe...
En fait personne dans la suite de l'équipe ne connait la cavité et surtout le laminoir ( "l'Ami Noir" ), à la fin de la galerie "Debout", pose problème. Le premier passage étroit à bien été franchi ( avec difficulté ) par Jean-Claude et Patricia, mais pour le second, ça coince vraiment : la cage thoracique n'est pas compressible à l'infini... Jean-Claude et Patricia dépités décident d'en rester là et d'attendre. Les quatre autres, dubitatifs, s'interrogent sur leur capacité à passer l'étroiture.
Anne-Marie prend alors les choses en main, motive les troupes et montre l'exemple en franchissant 4 fois de suite le laminoir pour passer les kits.
Laurent et Pat arrivent après la bataille et récupèrent les charges supplémentaires et tout le monde se remet en marche vers l'amont où nous croisons Jean-Pierre venu à notre rencontre pour se réchauffer.


Une fois le laminoir passé, dans la rivière, tout le monde retrouve le sourire.





































                                                                                                         

Les quatre bouteilles enfin rassemblées JP peut enfin se préparer avec l'aide Laurent. 

Le moment tant attendu ( par les filles ) : le déshabillage du plongeur...



Le fil d'ariane est encore là mais a été sectionné par les crues un peu plus bas dans le siphon.

Le masque ...
Les gants...

Les 4 blocs... et c'est parti !


























































                                                                                        Une fois JP parti, retour dix mètres en arrière dans un endroit plus accueillant pour casser la croûte. En mangeant nous faisons les comptes, nous sommes 7 pour 11 kits, ça sent le plan galère et le retour s'annonce sportif. Mais tout à coup arrivent Mickaël Leroy et les spéléos du Groupe Action Spéléo d'Orgnac-Issirac venus faire une visite et des photos en encadrant quelques débutants. Après négociation persuasive, ils acceptent de nous ressortir 2 kits ( qu'ils en soient vivement remerciés ) : le moral remonte. 
Parti pour 1h15 maxi, JP émerge au bout de 35 minutes. Il a pu trouver et forcer un passage sur 15 m dans la trémie entrevue en 2003 et remonter de 5 m mais sera arrêté par un passage trop étroit.


 
Le retour de la troupe se fera à vitesse très tranquille d'autant que la galerie "Debout" est encore gazée. ( les mesures effectuées par Ced et Mathieu donneront des valeurs comprises entre 1,2 et 2 % ). 


Le départ de la galerie "Debout" juste après le deuxième puits remontant.






































L'air libre est enfin retrouvé vers 18h30 après 8 heures sous terre. Juste après c'est la sortie de Mathieu et Ced qui ont grimpé d'une trentaine de mètres en escalade : beau rocher sur 15 m mais bien pourri et affreux pour la suite...arrêt sur étroit.

Le portage retour accompli, on se retrouve tous sur le parking pour déguster l'apéro que nous a préparé Catherine.
( Coup de chapeau à nos deux nouvelles recrues, Benoit et Stéphane, qui, pour leur première sortie, ont assuré un max ! ) 
Pat

jeudi 1 septembre 2016

Ce jeudi petit retour à l'aven des Côtes avec Gillou pour poursuivre la topo de l'affluent de Gaude et tester l'état du dos...
Gillou découvre les joies du ramping mixte boue/eau/gravier ! Une bonne remise en forme...

Après la partie la plus étroite, l'accès aux galeries semi-actives et fossiles labyrinthiques.
Un peu d'esthétique dans ce monde de brutes !

Retour après 2h de topo intense et déshabillage à la rivière pour éviter de pourrir le puits d'entrée. Déjà plus de 30 h de topo et c'est pas fini ! Thierry