jeudi 30 août 2018

Vendredi 27 juillet au Dimanche 5 août 


Camp Gorges du Tarn ( La Malène  Lozère )




19 participants :

  ( ARNAUD Judicaël et Tao, ARNAUD Cyrile et Colline, BROSSAUD Fiona, ETIENNE Gilles, GENUITE Pat et Anne-Marie, HAYE Marion et Eva-Lior, SECHET Pierre et Camille,  LONGIN Christophe et DEHAES Sarah, JOURET Jérôme, Lili Rose, Capucine et Stéphanie, LEBAUD Corinne et Ianis. )

     Après une première édition 2017 ayant rencontré un vif succès, nous voilà une nouvelle fois sur les bords du Tarn pour une semaine de camp.

JOURNAL DU CAMP :

Vendredi 27 juillet 2018

     Pendant que certains sont aux courses, d’autres sont au matériel, le tout est regroupé chez Jérôme et Stéphanie à Villeneuve de Berg pour charger les véhicules et la remorque.

Samedi 28 juillet 2018

     Premier départ vers 8h30 pour le camping municipal de la Malène. Après avoir contacté les gérants, nous avons opté pour une installation sur la terrasse supérieure qui devrait nous offrir plus de place et moins de poussière. Le montage du marabout et de la tente collective sont effectués dans l’après-midi et nous sommes opérationnels pour l’apéritif !

Dimanche 29 juillet 2018

Ravin de Saint Marcellin 

( Judicaël, Tao, Colline, Fiona, Marion, Eva-Lior, Jérôme, Lili-Rose, Capucine, Stéphanie, Corinne et Ianis ) 

      Repéré par Judi à l’occasion des premières rencontres de spéléologie scolaire au printemps dernier, cette randonnée verticale se situe sur les bords du Causse de Sauveterre, au niveau des Vignes. 


Après une courte marche d'approche, une série de verticale s’enchaine rapidement ( 8 mètres, 15 mètres ) pour s’ouvrir sur les gorges  par un rappel de 30  mètres que nous avons partagé avec  quelques vautours ( magique ). Une tyrolienne de 25 mètres permet ensuite de changer de rive pour rejoindre le sommet du dernier rappel de 50 mètres : émotions pour les plus jeunes et les moins habitués ! Visite des habitats troglodytes avant de remonter aux voitures sous une belle chaleur.


Les arbres du camping transformés en ateliers de remise à niveau...

     Le reste de l’après-midi est consacré à la baignade dans le Tarn…

Lundi 30 juillet 2018

Grotte de Malaval 

( Colline, Fiona, Marion, Jérôme, Lili-Rose, Capucine, Corinne et Ianis ) 

     Départ à 8h30 du camp. Nous passons signaler notre arrivée à Daniel ANDRE  qui nous explique avec sérieux l’endroit où nous devons garer les véhicules. Nous avons un peu de mal à comprendre, alors  nous le suivons. Nous laissons un véhicule au bord d’une route, en amont de l’entrée, à trois champs d’écart. Pendant que l’équipe se prépare au bord de la route, un second véhicule est laissé près de la sortie. Après une marche d’approche de 20 minutes, nous rentrons dans la cavité à 11h30.
     Nous utilisons deux cordes ( 64m et 26m ) pour sécuriser les nombreux passages en opposition de l’entrée. Jérôme équipe, les Djeun’s suivent super motivés. 
     Les deux plus âgées du groupe ( dont la récente Mamie ) restent quelques minutes à discuter au chaud dehors avant de s’engouffrer dans le courant d’air frais et intense. 
     La stratégie adoptée vu le nombre est d’utiliser les deux cordes en alternances pour ne pas perdre de temps. Les oppositions se succèdent et permettent à chacun d’utiliser des muscles oubliés ou inconnus. Les jeunes avancent bien. Nous ne touchons pas l’eau au départ et après une collation nous atteignons enfin la rivière en descendant un P10. Les fistuleuses et excentriques bleus nous émerveillent. Les plafonds richement décorés d’aragonites blanches sont magnifiques...
      Mais nous sommes quand même très heureux de voir le panneau sortie ( la Roquette )...
     Dehors le ciel est menaçant, et nous regagnons le véhicule sans trainer. Nous repassons voir Daniel ANDRE pour lui signaler notre sortie  avant de rejoindre la Malène ( TPST = 8h ).

Grotte de la Caze n°1

( Judicaël, Tao, Eva-Lior, Pierre et Camille ) 

      On attend l’arrivée de Pierre et Camille pour leur proposer une découverte de la spéléo dans cette cavité que nous ne connaissons pas, mais qui devrait convenir puisqu’elle est largement fréquentée par les guides du secteur.
      Bien qu’un peu boueuse, elle offre effectivement des températures plus clémentes, des paysages et une progression souterraine variée, sans obstacle technique en dehors de la main courante à l’entrée. 
     Idéale pour une découverte de quelques heures.


Topographie : Spéléo Club des Causses 1982.


Mardi 31 juillet 2018

Descente en Canoë des Gorges du Tarn 

( Judicaël, Tao, Colline, Fiona, Marion, Eva-Lior, Jérôme, Lili-Rose, Capucine, Stéphanie, Corinne, Ianis, Pierre et Camille ).

    Le RDV est fixé à 9h15 à l’embarcadère qui jouxte le camping. Après l'écoute attentive des consignes, nous partons en bus pour Saint Enimie ( départ de notre parcours ). Sur le trajet, nous passons devant l’une des 7 curiosités de la Lozère : le feu tricolore de Saint Chély du Tarn ! 
     Aussitôt sur l’eau, les hostilités sont lancées par Lili-Rose et Fiona qui frappent l’eau de leur double pagaie pour éclabousser les autres. C’est encore le matin, le soleil chauffe mais pas suffisamment pour avoir envie de se mouiller. 



     Nous profitons du magnifique paysage des gorges. Quelques canoë traversent notre groupe non sans inquiétude ayant peur d’être pris d’assaut par l’un de nos bateaux.                Arrivés à Saint Chély du Tarn, les plus courageux s’immergent sous la cascade d’eau glacée qui provient de la résurgence de la Cénarète. 
     Nous poursuivons notre descente à la recherche d’une aire de pique-nique. Pas facile de mettre tout le monde d’accord, mais la faim aura raison des divergences… 
    Nous repartons, en perdant le plus de temps possible, car notre équipe de gaulois avance trop vite quand elle est concentrée sur son objectif. Après un long arrêt baignade, nous franchissons le barrage du moulin de la Malène qui marque le terminus de notre descente. Nous arrivons à 16 h, pour le goûter. Certains remonterons en voiture jusqu’à St Enimie, d’autres se contenteront d’une glace à la Malène !

Aven de la Barelle 

( Gilles, Pat et Anne-Marie )

     Entrée dans le trou à 11h, Gillou qui connaît la cavité, s’occupe de l’équipement… facilité par la présence de nombreuses broches. 





La doline d’entrée est vraiment superbe et les trois puits suivants ne sont pas en reste : l’alternance des strates décapées par l’érosion est très esthétiques et on se régale.



Le premier puits de 11 mètres et ses strates en relief.

     Nous suivons donc Gillou en faisant quelques photos.


Le boyau de - 50.

Le second puits, 14 mètres.



Au bas du P14 on note déjà la présence des tas de pierres apportés par les crues.

 Le trou est étonnamment assez humide, dans le P33 on note l’arrivée en lucarne d’un petit pissoulet. 





L'équipement de la vire d'accès au P33.

La cavité est dorénavant bouchée à - 87 suite à de grosses crues qui ont colmaté en partie le boyau en bas du P33, le fond de -126 est donc désormais inaccessible.


La remontée du P33.


Le bas du P33. La coulée stalagmitique active a été remontée sur 25m. En bas à droite le départ du boyau aujourd'hui complètement colmaté.

      Remontée très tranquille en mitraillant les puits. 
A la sortie nous croisons un ancien spéléo de Meyrueis venu humer, à l'entrée, l'air des profondeurs ( TPST = 4h ).


Mercredi 1 août 2018

Grotte de Castelbouc n°4 

( Pierre, Camille, Jérôme, Cyrile, Pat, Anne-Marie, Gilles, Marion, Eva-Lior, Christophe ) 

     Visite de cette classique jusqu’au siphon Chouquet, Pat en profite pour réaliser quelques photos des grandes galeries, et les autres pour discuter avec les nombreux groupes présents sous terre.
Faut dire que c’est la classique d’initiation des gorges du Tarn.
Le Tunnel creusé dans les calcaires du Bathonien : le début du Grand Castelbouc !

 Après un parcours chaotique à travers les trémies de l'ancien réseau, on débouche tout à coup dans " le Tunnel ", vaste galerie ( 10 X 15 m ) aux strates bien marquées, dont le volume est peu habituel sous les Causses.


L'éboulis menant à la Salle de Minuit.

 La suite est une grosse galerie encombrée de blocs qu'il faut remonter jusqu'à la Salle Rouge ( + 50 m ) et redescendre ensuite par le Couloir aux Avalanches jusqu'à la Salle de Minuit ( 100 m X 30 m X 15 m ).


La galerie du Sable : des volumes que l'on a peu l'habitude de rencontrer sous les Causses.






 On emprunte alors un conduit large mais plus bas de plafond : la Galerie du Sable où l'on rencontre quelques vasques résiduelles. 


La partie aval de la Galerie du Sable.



Notre parcours s'achève en bas d'un large toboggan devant les eaux bleutées du siphon Chouquet. 









Le siphon Chouquet


Topographie S.C.Lozère 1989-1991


Topographie S.C.Lozère 1989-1991



Jeudi 2 août 2018

Aven de Hures 

( Jérôme, Lili-Rose, Fiona, Capucine, Pat, Anne-Marie, Christophe, Ianis, Colline, Cyrile, Gilles )  
     La cavité est déjà en partie équipée, nous en profitons donc pour équiper les verticales d’une seconde corde, ce qui fluidifie et facilite la progression de notre groupe de 11 personnes.



 Jérôme et Christophe sont devant à l'équipement pendant que le reste de la troupe suit gentiment. Chaque adulte étant sous la surveillance d'un(e) "ado".



 Le gouffre est splendide et les puits très esthétiques. La vision d'en bas du puits de l'Echo éclairé à chaque fractionnement est magnifique.
     Nous atteignons la côte - 210 où nous réalisons une pause bouffe. Le pain a été oublié et les oeufs durs ont une drôle de tête mais les soupes chinoises fumantes sur nos deux réchauds seront un régal pour tout le monde. 




Une fois rassasiés, nous allons jeter un oeil dans la galerie au bout de laquelle arrive l'ancien réseau shuntant le puits de l'Echo  ( elle est aujourd'hui impraticable car le départ du méandre à - 140  a été totalement bouché par les crues ). 



Le P6 d'arrivée de l'ancien réseau.

           Nous partons ensuite vers l'aval mais rapidement une baignoire où il faut se tremper stoppe notre avance. Gillou escalade pour tenter de trouver un shunt mais sans succès.         Après un rapide conciliabule, une petite voix dit qu'elle préférerait s'arrêter là et éviter un bain glacé si possible... nous sommes tous vite convaincus et entamons alors une paisible remontée qui comme la descente s'effectuera tranquillement et sans encombre ( TPST = 7h30 ).


" L'aven de Hures... vieux coup de nostalgie... Je ne résiste pas à l'envie de glisser une vieille diapo de 1978 prise, en tenue d'époque à -121 m, dans la Salle Martel avec mes coéquipiers du Spéléo Club de la Seine. "            Pat
Topographie MJC Rodez 1977

Soirée danse à la Malène avec  le duo explosif !


 https://www.piconmonamour.com/


Vendredi 3 août 2018

Prospection Causse Méjean

 ( Marion, Jérôme, Pierre, Cyrile, Pat, Anne-Marie, Gilles ) 

 Visite de l’aven de la Cambe, dont l’ouverture a été entreprise lors du camp de l’année dernière. 
     Prospection sur le Causse et découverte d'une petite cavité malheureusement bouchée par une trémie.




Le fond s'est entièrement rebouché, une partie de la trémie est descendue ( on voit sur le bloc au dessus de la main la trace blanche verticale du glissement... )


Samedi 4 août 2018


Nesta au bain. Un mois et demi : premier camp spéléo...

Dimanche 5 août 2018

     Démontage du camp et retour dans la fournaise Ardéchoise.

                                             Pour le S.C.A. : Marion, Judi, Pat

dimanche 12 août 2018

Samedi 11 août


Baume Dupré  ( Faugères )


 ( Gillou, Pat & Thierry  )

Mes amis revenus de leurs pérégrinations caussenardes et au vu de la situation hydrologique de l'Ardèche, je leur propose une visite de la baume Dupré où j'avais parcouru un boyau exigü bien ventilé et non représenté sur la seule topo existante (Marti 1954) en 1995. La cavité n'étant pas réellement impactée par les crues, c'est une destination sans risque !


Nous avions repéré l'entrée avec Pat début juillet avec quelques difficultés, la grotte n'étant visiblement plus pratiquée !
Il nous faudra près de 4h à trois pour dégager un passage praticable, le boyau étant remblayé de terre, racines et blocs !





Le passage étroit mais bref après déblayage.
Très vite, le plafond se relève et nous déambulons dans un sympathique méandre au plafond de grès parfois entaillé en chenal de voûte et au plancher de marnes bleues ; la strate calcaire n'accuse ici qu'un mètre d'épaisseur !


Les deux cents premiers mètres sont loin du souvenir que j'avais d'un trou infâme !
Mais bien vite le plafond s'abaisse et il faut ramper dans un ruisselet qui s'écoule dans un conduit de plus en plus boueux !



La station debout est bien vite oubliée par les rampings successifs qui molestent nos coudes et genoux ...
Nous stoppons à la salle de la Faille car la fin n'est pas plus ragoûtante et préférons aller voir la suite ventilée repérée en 1995.



La salle de la Faille est formée sur une fracture transversale provoquant un décalage des couches expliquant la cascatelle ainsi créée. C'est le seul volume un peu plus conséquent du trou.
Nous rebroussons chemin pour nous insinuer dans un boyau latéral se transformant en laminoir sur calcite ; le courant d'air est bien là comme constaté 23 ans plus tôt mais très vite nous nous arrêtons sur un passage très exigü pourtant sans doute franchi mais on reverra tout cela de plus près lors de la topo, le courage nous manquant aujourd'hui pour forcer le passage. Du courage il en faudra aussi pour la refonte topo nécessaire que nous devrions réaliser bientôt.


Le laminoir se pratique aisément car ça glisse bien, la suite par contre ...

Gillou ressort du boyau latéral un peu maculé ...

Nous ressortons trois heures plus tard bien enduits et mouillés ; mes souvenirs ne m'avaient pas trahi !



Topographie : A.Marti 1954 ( Spéléologie du département de l'Ardèche . J.Balazuc )



Pat & Thierry