jeudi 28 novembre 2019

Dimanche 24 novembre


Zone Pradal / Rochepierre  ( Sanilhac )

David et Pierre LHYVERNET, Pascale et Philippe ( S.C. Joyeuse ) et Judicaël ARNAUD ( S.C.A. )


     La pluie de samedi ne nous décourage pas... Et un petit café chez David nous motive.
     On commence par repérer le banc de calcaire à l'extérieur sur les amonts de la source du Pradal
Il est discret, mais bien affleurant à la surface et visible sur quelques mètres.


Affleurement calcaire.
 Le pointage GPS le positionne à l'extrémité Nord Ouest de la source du Pradal.

     Ensuite pour alimenter et mettre à jour le fichier départemental des cavités, nous nous  déplaçons sur les affluents rive gauche du Blajoux juste avant sa confluence avec le ruisseau de Rochepierre.


Carte de synthèse des réseaux. CDS 07 Judicaël Arnaud.
     Nous repérons une perte active ( déjà repérée il y a de nombreuses années par Jérôme Jouret ) et qui pourrait correspondre au terminus amont du Trou Qui Bouffe distant d'une centaine de mètres à vol d'oiseau.


La perte.
     Nous poursuivons par le repérage des entrées des Grottes du Blajoux ( n°1 et 2 ) déjà topographiées par JF Cuttier ( MJC Givors ) en 1970 et non revues depuis.


Entrée de la grotte.
     Et nous finissons la journée à la Perte n°2 de Rochepierre pour déblayer le résultat de la séance du 16 novembre.
Le niveau du ruisseau est monté jusqu'à environ 40 cm au dessus du seuil de la porte en place, qui a donc bien joué son rôle. Mais malgré cela, l'installation des plaques amovibles pour faciliter le passage des bacs a été affouillé, et une importante quantité de feuilles est présente au fond. Le courant d'air aspirant est toujours présent malgré le niveau d'eau et une température plutôt douce. Nous retravaillons la pente avec des gravats et ajoutons une bâche afin de faciliter le passage des bacs. En deux heures la place est nette pour une prochaine séance... 

      Arrêt au point topo : plus que 6 mètres pour atteindre le virage !
                                                                                                                                                                                                                                                                           
                                                                                               Judi

dimanche 24 novembre 2019

Samedi 23 & dimanche 24 novembre
grotte de la Vieille et aven du Biotope
Thierry
Rien de tel qu'un bon épisode cévenol pour mieux connaître les réactions de la grotte de la Vieille après sa fermeture liquide constatée le 24 octobre.
Le samedi 23, l'Ibie est marron et les habituels griffons débitent à proximité de la route (phénomène apparu en 2002). Je monte au Biotope avec mon épouse : l'aven est plein à - 1 m, 100 l/s sortent autour et la plaque a disparu. Les traces ne laissent aucun doute sur la violence de la crue !
L'aven est en décrue au vu des traces extérieures, je retrouve une bouteille d'eau 50 m à l'aval.




 Une heure auparavant, Anne-Marie et Pat, qui avaient eu la même idée, sont passés voir l'entrée. La plaque était en place et fermée. L'eau stagnait 1,50 m plus bas et il n'y avait aucun écoulement...


Le lendemain matin, l'aven est vide, la plaque coincée en travers de la verticale de 11 m ; on pourra reprendre la désobstruction bientôt à l'amont. Je décide d'aller voir dans la grotte de la Vieille même s'il pleut encore.
Dès le ressaut d'entrée, à 5 m de profondeur une trace sur la paroi et la fine couche d'argile tapissant le plancher ne laissent aucun doute ! Il a manqué 5 m de dénivelée pour que la grotte crève comme en 2002 où elle avait contribué aux dégâts sur la route en contrebas...


Les traces du niveau de mise en charge dans le 1er ressaut.
Au bas du ressaut, j'entends un bruit sourd d'écoulement : curieux dans une cheminée d'équilibre puis plus rien ! Je m'engage prudemment dans le ramping rendu glaiseux par la crue et débouche dans la petite salle qui fait suite. Je me longe sur la main courante et au départ du second puits distingue bien le niveau d'eau qui apparaît 5 m plus bas.
Le second ressaut, l'eau est au fond, au niveau de la déviation pour ceux qui connaissent !
Soudain une détonation me fait sursauter suivie d'abominables gargouillis ! La grotte a une sacrée gastro... Elle est quasiment noyée sur plus d'un kilomètre et la mise en charge s'avère de 48 m de dénivelée ! Je quitte rapidement cette atmosphère glauque poursuivi par un bruit de chasse d'eau stressant pour rejoindre un extérieur plus rassurant.
Un petit galet trimbalé par la crue...
Il va falloir attendre maintenant un bon délai pour pouvoir réattaquer les travaux au fond et merci pour le dépôt sédimentaire supplémentaire pour agrémenter la progression.

dimanche 17 novembre 2019

Samedi 16 novembre


Perte n°2 de Rochepierre ( Sanilhac )

( Pascale, Philippe, Pierre et David du S.C. Joyeuse, Jérôme, Pat )

     L'exercice secours à l'aven Jessie ayant été annulé par la préfecture qui craignait des répliques au récent tremblement de terre Ardéchois, nous nous rabattons par cette froidure toute hivernale, sur notre perte.


     Afin de faciliter le glissement des bacs, nous avons apporté deux bastaings et de grandes plaques plastiques souples.
     Après avoir évacué les déblais de notre précédente séance, Pierre, David et moi installons les plaques dans le premier toboggan en les fixant au sol pendant que Jérôme fore.

Le premier toboggan équipé : très amusant la tête en avant...
     Pour le second ressaut, nous les coinçons en forme de goulotte car il n'y a pas la place pour oeuvrer à trois.

Le second ressaut et ses plaques amovibles... assez sensibles au chocs...
     Notre travail terminé nous remontons chercher la chaleur du soleil à l'entrée du Pradal pour casser la graine. Nous sommes rejoints par Pascale et Philippe venus en renfort.

Casse-croûte et conciliabule à l'entrée du Pradal.
     Reprise des activités l'après-midi pour accélérer la digestion...
    De retour au fond, nous constatons que la plaque du second ressaut a mal vécu notre efficace désobstruction et a perdu de son homogénéité... Heureusement nous en avons en rechange et le va et vient des gamates peut reprendre de plus belle.

Le second ressaut vu du boyau et ses perfides filets d'eau tombant du plafond...
     Finalement notre installation se révèle assez efficace et l'on pourra du coup encore réduire la masse salariale en supprimant le poste intermédiaire de la " Grande Salle " : vive le néo-libéralisme dans la désob !
     Nos " Joyeux " collègues appelés vers d'autres obligations, nous nous retrouvons à deux pour finir le chantier. Nous terminons à la nuit, humides à souhait et bien boueux car la goulotte qui percole au départ du boyau a bien augmenté de débit.

 Plus que 7 mètres à creuser... 

                                                                                                   Pat

lundi 11 novembre 2019

Dimanche 10 novembre


Perte n°2 de Rochepierre  ( Sanilhac )


( Jérôme, Kim, Pat )

     
     Poursuite du chantier entamé jeudi dernier pour agrandir le boyau terminal. Nous retrouvons notre porte qui protège l'entrée et une fois enlevée, nous pouvons commencer l'évacuation des déblais.


     Nous nous étageons à l'intérieur de la perte ; Jérôme au fond au chargement, Kimi en relais dans la " Grande Salle " pour aider à franchir la marche du ressaut et moi dehors à la traction.



     Au bout d'une quinzaine de gamates, nous inversons les rôles car il ne fait pas bien chaud dehors.
     Les blocs et les gravats sortis, Jérôme reprend le travail d'élargissement. L'endroit est exigu et particulièrement contondant, l'utilisation d'un " Karrimat " améliorera les conditions de travail.
     Pendant qu'il creuse, nous nous attaquons à la grosse lame en paroi gauche que nous arriverons petit à petit à grignoter pour faciliter le passage.


    Après 3 heures d'effort, bien réfrigérés ( le trou aspire ) et mouillés par un goutte à goutte qui percole du plafond, nous rapatrions nos outils et clôturons les réjouissances pour aujourd'hui. 


    Plus que 8 mètres à creuser...
                                                                                                                                            Pat


 

samedi 9 novembre 2019


Jeudi 7 novembre


Perte n° 2 de Rochepierre  ( Sanilhac )

( Lili-Rose, Jérôme, Mathieu, Judi, David, Kim, Pat )

     Suite à la coloration de la Perte n°1, les fluo-capteurs installés dans l'actif de la grotte de Rochepierre se sont révélés négatifs ( voir CR du 16 juin et 24 août ).
     Il existe donc vraisemblablement une cavité parallèle rejoignant Chamandre dont les pertes pourraient être l'un des accès...
     L'intérêt de poursuivre la désobstruction de la perte n°2 toute proche est donc relancé.
     Sur place, nous retrouvons David Lhyvernet ancien explorateur de la grotte de Rochepierre avec le GSE Givors.

L'entrée de la perte. On aperçoit la porte métallique fabriquée sur mesure par Mathieu afin d'éviter le comblement par les crues du ruisseau.
     Le boyau dans lequel nous avions été stoppé est très étroit mais Lili-Rose arrive à s'y faufiler et à gagner quelques mètres par rapport à l'arrêt précédent, malheureusement elle ne pourra pas poursuivre jusqu'au virage à gauche et voir ce qui nous attend derrière...
     Mais le premier travail est d'évacuer les déblais issus de la précédente désobstruction de Jérôme et Mathieu. C'est Kimi qui s'y colle en premier aidé de David qui tire les gamates.



David à l'évacuation des gravats : ça déménage...

     Pendant  ce temps, Mathieu et Judi finalisent le montage d'une petite caméra et d'un éclairage à l'extrémité d'une série de cannes de ramonage.

La "GoPro" sur sa luge en métal.
Les cannes de ramonage : outil idéal pour filmer...
mais pas commode à transporter...
      Une fois les déblais évacués, l'équipe cinéma descend à son tour : Judi s'avance le plus loin possible dans le boyau en poussant devant lui les perches que Mathieu aboute une à une. 
      Au bout d'une dizaine de mètres, le virage repéré par Lili-Rose est atteint mais la rigidité de l'ensemble ne permet pas d'aller plus loin et de filmer la suite.
     De retour en surface, nous pouvons visionner toute la vidéo sur l'ordi et imaginer ce qu'il reste encore comme boulot pour agrandir le passage...




En avant première : la visite du boyau presque comme si vous y étiez (le mètre à ruban jaune donne l'échelle : 30 cm)
    
 Sous terre, Jérôme assisté de Kimi entame une nouvelle séance d'agrandissement du boyau... plus que 9 mètres à creuser pour atteindre le tournant...


Au bas du second ressaut, le départ du boyau où subsistent encore quelques flaques.

     Après quelques heures d'intense activité, nous plions bagage et suivons David qui nous montre deux chantiers de désobstruction qu'il a entamés un peu plus amont au bord du ruisseau.

La première désob : étroit mais petit courant d'air sensible...


 Un léger courant d'air est décelable dans l'une entre elle mais l'ampleur des travaux est considérable et la suite bien étroite.

Le fond de la seconde désob. Le bâton d'encens donne l'échelle...
                                                                                              Judi, Pat