lundi 30 mai 2022


Vendredi 27 et Samedi 28 mai

Montage du chapiteau à Louyre.

Sandra et Benoît DESNOS, Sarah et Christophe LONGIN, Benoît PASCAUD, Gillou ETIENNE, Lionel RIVAT, Jérôme JOURET, Michel FAUQUE, Flo COLINET, Judi ARNAUD, Anne-Marie et Pat GENUITE. 

Sans oublier : Hubert ODDES, Pierrot DEBANNE , Michel ROUX, Tom et Julien GILLY.

Le Spéléo-Club d'Aubenas a 50 ans cette année !


Samedi 4 Juin 2022

à Louyre 07170 Saint Laurent-en-Coiron

à partir de 14H30. 


     Après de multiples réunions préparatoires, le grand jour est enfin arrivé pour installer notre  chapiteau aimablement prêté par Sarah et Christophe. 

     Nous avons auparavant appris que le lieu de la fête serait finalement le grand pré dans le hameau et non le fond de la vallée ce qui va considérablement alléger la logistique à mettre en place.

     Le mardi matin précédent, une grosse séance de débroussaillage et de tonte a bien préparé le terrain ( Gillou, Lionel, le Fauque, Pierrot, Hubert, Pat ) et les divers emplacements ont été déterminés.

     Aujourd'hui, le rendez-vous est donné à midi au col de Vallaurie où doit nous rejoindre le gros camion de Christophe. Sitôt arrivé, le convoi se met en route pour descendre vers le village. Nous avons prévu un plan B avec la remorque de Roland et l'Unimog de Hubert si le camion n'arrivait pas à passer car c'est étroit. Mais, conduit de main de maître par Christophe, le Renault et sa précieuse marchandise arriveront à bon port sans difficulté et seules quelques branches basses de cerisiers en feront les frais.


     Avant de démarrer le montage, nous nous octroyons un pique nique bucolique sous les cerisiers.


     La première partie de notre travail consiste à décharger toutes les pièces du puzzle en s'aidant du chariot élévateur : " la Mofette " et de les prédisposer savamment dans l'herbe.

Des stars du club se cachent des paparazzi...




Flo, décontract'...

... mais qui assure !

    Il faut ensuite mesurer et calculer précisément l'endroit où fixer les deux grosses platines support.


Les boulistes mesurent le point...


     Ces dernières, ainsi que les Tirfor ( tendeurs de câble à levier ) sont fixés au sol par des pinces ( immenses clous ) qu'il faut enfoncer à la masse, Christophe ayant oublié les marteaux piqueurs prévus à cet effet...


    L'exercice est particulièrement sportif et nécessite une dextérité que tout le monde ne possède pas...

Benoît, attention à tes tibias !

     Une fois les cinq morceaux de l'arche assemblés ( 400 kg ) et ses extrémités agrafés sur les deux platines, commence alors la lente érection de la structure métallique à l'aide des Tirfor.




Le Fauque jardine... à la masse.



     La verticalité trouvée, la totalité est solidement arrimée et l'on peut alors tracter avec les Tirfor latéraux la bâche blanche et bleue qui sort lentement de sa caisse telle une paire de fantômes.




     Les poteaux métalliques latéraux sont ensuite fixés au bord de la toile et haubanés par les sangles à cliquet arrimées aux multiples pinces.

Christophe : précision et efficacité !

C'est sûr, c'est encore moi qui ai le plus long...

     Encore quelques petits réglages et l'heure est venue d'honorer notre contrat consistant à laver l'intégralité de la bâche. 



     Une joyeuse équipe munie de seaux, balais-brosses, serpillères et savon noir grimpe dans les hauteurs et récure avec frénésie chaque mètre carré redonnant peu à peu au chapiteau son lustre d'antan. 





Notre glorieux président au sommet...

     Nous sommes invités à la fin de l'après midi chez Pierrot pour boire un bon coup, ce que tout le monde apprécie après cette chaude journée bien agitée. 


     Le lendemain nous revenons pour finir le lavage et l'installation des bâches latérales.





    Nous en profitons pour changer l'intégralité du câble de suspension et nettoyer le dessous des franges.


Il fait chaud : chacun se rafraîchit comme il peut...



     Pendant ce temps, le Fauque chapeaute l'installation de l'électricité en tirant un faisceau de câbles qui alimenteront frigos, rôtissoire, éclairage et sono.

Bien pratique la Mofette pour arracher les pinces et...

... déplacer les équipiers fatigués.

     Nous nous apercevons que le camion plateau de Christophe mis en place à l'endroit adéquat fera une scène idéale pour nos musiciens; ce qui nous évitera la fabrication de l'estrade en palettes.

    Nous finissons la journée en montant la rôtissoire et les toilettes sèches ainsi que de longues cordes pour accrocher les guirlandes d'éclairage. 


Et oui ce sera là !


Prochain rendez-vous mardi après midi pour l'installation du bar.


                                     Anne-Marie & Pat


mardi 24 mai 2022

 Samedi 21 mai

Perte de l'Interrogation ( Sanilhac )

Pascal et David ( C.S.Joyeuse ), Pat.


     Trois semaines se sont écoulées depuis notre séance topo dans cette perte ( voir CR du 30/04 ).

      Après avoir réalisé la mise au propre, nous nous sommes aperçu qu'un des morceaux de la la topo ne collait pas avec les dessins du carnet. Les conclusions de l'enquête menée attribuèrent l'erreur à l'un des Disto dont l'étalonnage s'était déréglé. Il sera donc nécessaire de refaire les relevés de cette partie qui, bien évidemment, comporte un long passage où il faut s'allonger dans l'eau.

     Aujourd'hui nous ne sommes que trois avec des objectifs modestes car, ayant des rendez-vous en fin d'après midi, notre temps est limité.

     Nous emportons quand même nos combis néoprènes si jamais la motivation nous venait pour re-topoter le boyau aquatique.

     Mais arrivés à l'entrée, la motiv s'est un peu évaporée et nous décidons de les laisser à l'entrée quitte à revenir les chercher si besoin.

     La cavité étant labyrinthique, il reste beaucoup de points d'interrogation à aller vérifier. 


     Nous privilégions les galeries vers l'Est qui se rapprochent de " l'affluent des Presbytes " dans la Perte n°2 de Rochepierre avec laquelle nous aimerions bien jonctionner. 

     Dans un premier temps nous fouillons les galeries Est dont les extrémités butent sur des trémies dans les marnes.

Le passage au ras d'un éboulis marneux débouchant dans la galerie parallèle la plus à l'Est.

     Nous commençons à désobstruer un laminoir étroit pour nous apercevoir qu'il jonctionne avec une galerie adjacente déjà explorée. Finalement nous ne découvrons rien  d'évident et nous nous replions sur le démontage d'une trémie de blocs de grès dans laquelle nous avons la surprise de découvrir des racines. 

Au fond la trémie aux racines par où sont vraisemblablement arrivés les gros galets de grès. Photo : David

     Pendant que je m'y acharne frénétiquement avec Pascal, David nous laisse à notre affaire et repart vers le dernier point topo pour commencer les relevés. Abandonnant notre chantier nous le rejoignons en topographiant le cheminement principal. Nous le retrouvons pile pour l'heure du casse-croûte à l'endroit où il a précédemment repéré un départ ventilé défendu par un ressaut étroit.

Nous sommes dans une ancienne perte comme en témoignent les nombreux galets de grès coincés dans les méandres.

      Ayant ingurgité son sandwich à toute vitesse, Pascal commence à élargir à coups de massette le  méandre d'accès et descend la courte verticale.

Pascal dans le ressaut d'accès au boyau.

     Il s'engage, en bas, dans un boyau humide qu'il parcourt sur une dizaine de mètres jusqu'à un brusque virage à droite. Je le relaie pour la suite et réussi à m'avancer sur quelques mètres supplémentaires dans la boue liquide jusqu'à ce que je soit bloqué par un becquet proéminent. 

Ambiance cloaque pour franchir ce boyau prometteur.

     Ca continue à l'identique sur une dizaine de mètres et j'entends au fond un bruit d'actif.

 Photo : Pascal


Retour bien crado et humide du "boyau charmant". Photo David


     Retour en marche arrière puis repli stratégique de toute l'équipe qui ressort accueillie à la sortie par une chaleur caniculaire qui a asséché complètement le ruisseau de Rochepierre.

     La topo avance doucement avec une centaine de mètres supplémentaires mais il va falloir être rigoureux et organisés pour dresser un plan exhaustif sans s'emberlificoter dans tout ce dédale de galeries.

                                                                           Pat