mardi 24 mai 2022

 Samedi 21 mai

Perte de l'Interrogation ( Sanilhac )

Pascal et David ( C.S.Joyeuse ), Pat.


     Trois semaines se sont écoulées depuis notre séance topo dans cette perte ( voir CR du 30/04 ).

      Après avoir réalisé la mise au propre, nous nous sommes aperçu qu'un des morceaux de la la topo ne collait pas avec les dessins du carnet. Les conclusions de l'enquête menée attribuèrent l'erreur à l'un des Disto dont l'étalonnage s'était déréglé. Il sera donc nécessaire de refaire les relevés de cette partie qui, bien évidemment, comporte un long passage où il faut s'allonger dans l'eau.

     Aujourd'hui nous ne sommes que trois avec des objectifs modestes car, ayant des rendez-vous en fin d'après midi, notre temps est limité.

     Nous emportons quand même nos combis néoprènes si jamais la motivation nous venait pour re-topoter le boyau aquatique.

     Mais arrivés à l'entrée, la motiv s'est un peu évaporée et nous décidons de les laisser à l'entrée quitte à revenir les chercher si besoin.

     La cavité étant labyrinthique, il reste beaucoup de points d'interrogation à aller vérifier. 


     Nous privilégions les galeries vers l'Est qui se rapprochent de " l'affluent des Presbytes " dans la Perte n°2 de Rochepierre avec laquelle nous aimerions bien jonctionner. 

     Dans un premier temps nous fouillons les galeries Est dont les extrémités butent sur des trémies dans les marnes.

Le passage au ras d'un éboulis marneux débouchant dans la galerie parallèle la plus à l'Est.

     Nous commençons à désobstruer un laminoir étroit pour nous apercevoir qu'il jonctionne avec une galerie adjacente déjà explorée. Finalement nous ne découvrons rien  d'évident et nous nous replions sur le démontage d'une trémie de blocs de grès dans laquelle nous avons la surprise de découvrir des racines. 

Au fond la trémie aux racines par où sont vraisemblablement arrivés les gros galets de grès. Photo : David

     Pendant que je m'y acharne frénétiquement avec Pascal, David nous laisse à notre affaire et repart vers le dernier point topo pour commencer les relevés. Abandonnant notre chantier nous le rejoignons en topographiant le cheminement principal. Nous le retrouvons pile pour l'heure du casse-croûte à l'endroit où il a précédemment repéré un départ ventilé défendu par un ressaut étroit.

Nous sommes dans une ancienne perte comme en témoignent les nombreux galets de grès coincés dans les méandres.

      Ayant ingurgité son sandwich à toute vitesse, Pascal commence à élargir à coups de massette le  méandre d'accès et descend la courte verticale.

Pascal dans le ressaut d'accès au boyau.

     Il s'engage, en bas, dans un boyau humide qu'il parcourt sur une dizaine de mètres jusqu'à un brusque virage à droite. Je le relaie pour la suite et réussi à m'avancer sur quelques mètres supplémentaires dans la boue liquide jusqu'à ce que je soit bloqué par un becquet proéminent. 

Ambiance cloaque pour franchir ce boyau prometteur.

     Ca continue à l'identique sur une dizaine de mètres et j'entends au fond un bruit d'actif.

 Photo : Pascal


Retour bien crado et humide du "boyau charmant". Photo David


     Retour en marche arrière puis repli stratégique de toute l'équipe qui ressort accueillie à la sortie par une chaleur caniculaire qui a asséché complètement le ruisseau de Rochepierre.

     La topo avance doucement avec une centaine de mètres supplémentaires mais il va falloir être rigoureux et organisés pour dresser un plan exhaustif sans s'emberlificoter dans tout ce dédale de galeries.

                                                                           Pat  

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