jeudi 31 août 2017

Samedi 26 août :

 

"La tournée des grottes"



    Avec ( in alphabeticalorder ) : ARNAUD Judicaël, COLINET Florence, DESROCHES Michel, MARCHAND Thierry.

     Objectifs : récupérer des sondes installées il y a maintenant plus d’un an sous terre et qui mesurent toutes les 15 minutes la température et les niveaux de l'eau.


     Nous partîmes à l'aube ( 7h30 mais on est encore au rythme vacances !) pour nous diriger vers la grotte du Raid ! Michel nous rejoint dans sa spéléo mobile aux couleurs d'Amérique du sud mais ce dernier a malencontreusement oublié son baudrier. Il a donc gagné un aller-retour jusqu’à Saint Marcel ! Il était pourtant prévoyant et avait acheté les pains au chocolat... J'en profite pour lui taxer un haut car sinon j'aurai fait la grotte en débardeur!



RAID dingue de cette grotte ( TPST = 2h30 )


     La marche d'approche est très agréable et il ne fait pas encore trop chaud...

A l'intérieur il y a de quoi tomber raide dingue tellement c'est beau. Les excentriques se succèdent pour le plus grand plaisir des yeux. Il y a même un gour à sombrero qui rappelle le réseau Mambo.

 Une fois arrivés au fond, Judi va rechercher la sonde qui attend depuis plus d’un an. 

     Le niveau de l’eau est 30 cm sous la sonde, ce qui confirme l’étiage sévère que nous subissons actuellement.



      Il se bat un peu avec la tige de fer qui soutenait la sonde afin de remonter sans souffrir du « coups de barre » de 11h. Finalement le marcel aurait suffi, qu'est-ce qu'on a eu chaud !



     Nous ressortons peu avant midi et retrouvons Michel à la Goule de Foussoubie pour un piquenique.



Qu'est-ce qu'elle a ma GOULE ? ( TPST = 2h )


     Michel nous a retrouvé et pose sa chaise de camping et son petit verre de rosé: il n'y a pas à dire, certains savent vivre !

Judi part équiper la cavité et se jette courageusement dans la première vasque recouverte de ces sympathiques papillons «pyrale du buis». Et nous le suivons... Beurk.

Thierry prêt à descendre dans la première vasque de la Pyrale.


Judi équipe, les autres commentent et plaisantent version DDE.

     Petite glissade pour monsieur Arnaud qui se fait un hématome au tibia, Michel se brûle les doigts en descendant sur la 8mm... Il semble qu'il ne faille pas trop traîner ici… De surcroît, une délicieuse odeur de carbure nous accompagne mais comme nous sommes à l’électrique, il s'agit en fait de l’eau qui croupit nous donnant l'impression d'évoluer dans un WC géant… Rebeurk. Nous traversons plusieurs passages ou l'on se mouille jusqu’à la taille et arrivons au lac où nous attend la 2e sonde. L’eau semble glacée au vu des doigts de Judi. Nous remontons rapidement et sommes dehors vers 15h. Ce soir douche !!!



La grotte de la ( bonne ) CHAIRE( TPST = 1h )


     Notre équipe est réduite à son minimum, Flo et Judi. Palalalala ;

C'est sous le regard amusé des touristes en maillot de bain que nous remettons nos combis aux douces effluves. La résurgence Mère (au niveau de l’Ardèche) est tarie, ce qui illustre bien l’étiage prononcé. 


     Le premier passage bas ne me tente pas trop mais bon, je ne vais pas laisser Judi tout seul. Nous rampons un moment,et arrivons à la salle Amie avant de rejoindre le siphon après un deuxième passage bas comme je les aime ! Le CO2 nous accompagne maintenant.



Regardez, on a risqué notre vie pour la science ! Taux de CO2 : 3,28 %



Le siphon fond fond de l'EVENT DE FOUSSOUBIE ( TPST = 30min )


     Dernière petite balade dans le camping des Blachas pour rejoindre l'arrivée de la traversée Cordier-Foussoubie. 



    Nous sommes quelque peu défraîchis non ?



Cette fois c'est juste un aller retour. Judi récupère et remplace la sonde.

Après cette petite journée, je me ferais bien la tournée des bars...



Pour les participants :  Flo














mercredi 30 août 2017

mardi 29 août
Balme de l'Escargot
Michel, Thierry, Patrick
Michel Rouyer (G.S.Charentes)
Reprise des travaux d'élargissement dans cette grotte du Vercors découverte en mai 2008 et où la désobstruction du fond s'est étagée jusqu'en 2010.
Préparation de l'équipe dans la belle forêt au-dessus de Corrençon-en-Vercors.

La cavité débute par un sévère laminoir de 20 m.

La cavité est particulièrement sèche ce jour, ce qui nous arrange bien pour le fond.

Après la grande galerie fossile, le méandre entrecoupé de petits puits...

qui précède le boyau terminal désobstrué sur au moins 8 m et où un bon courant d'air est présent aujourd'hui. A suivre...

mercredi 16 août 2017

Du samedi 29 juillet au dimanche 6 août 2017 :

 

Camp Gorges du Tarn ( La Malène - Lozère )

 

41 participants

ARNAUD Judicaël, Zoélie, Tao, Lison, COLINET Florence, ARNAUD Cyrile et Colline, BERGER Mathieu, CORNU Elodie, Garice, Adélaïde, BROSSAUD Fiona, DESNOS Benoit, FLOURET Clément, Emily, Maïlie, Roméo, HELCK Rémy, Alice, Elisa, HAYE Marion, Eva-Lior, PASCUAL Olivier, JOURET Jérôme, Stéphanie, Lili-Rose, Capucine, LE BAUD Corinne, LONGIN Christophe et Sarah, SUAU Carine, MINOT Charly et Julia, THOMINE Cédric, Elise, Anna, Oskar, VERMOREL Helios et Eole, Jean et Laurent ( 2 copains à Marion ).

     Après une session dans le Dévoluy en 2016 qui nous aura permis de terminer l'exploration du Chourum Lily-Rose à la cote - 510 m, nous avons choisi un secteur géographiquement plus proche afin de poursuivre éventuellement les explorations en dehors de la période du camp estival et plus accessible pour nos membres les plus jeunes.

JOURNAL DU CAMP :

Samedi 29 juillet :

     En ce jour de chassé-croisé, les plus courageux partent dès 9h d'Ardèche. Après un pique-nique au bord du Tarn à St Enimie, nous rejoignons le camping municipal du Pradet à La Malène, en début d'après-midi.

 

Installation de notre camp de base. 

Dimanche 30 juillet :  

     Prospection sur le causse Méjean en suivant les indications publiées dans "BAUMAS 2016", ouvrage remarquable du CDS Aveyron qui fait l'état des lieux des découvertes ou travaux sur les Grands Causses ces dix dernières années. Jérôme, Mathieu et Benoit revoient plusieurs cavités dont l'Aven du Bouredon qui s'avère intéressant.
 

 
Les autres restent au camping et profitent de la fraîcheur du Tarn.

 Lundi 31 juillet :

     Aven de la Barelle ( Jérôme, Lili-Rose, Capucine, Fiona, Colline, Florence, Marion, Clément, Maïlie, Benoit et Carine ) : visite de cette classique du Causse Méjean jusqu'à la base des puits ( - 88 m ). Le dernier puits est fort impressionnant et la remontée s'effectue de manière efficace bien que certaines participantes soient au début de leur carrière spéléologique ( ou en reprise tout en souplesse ). Benoit découvre les joies de la spéléo au féminin : ça jacasse autant au dessus qu'au dessous !

     



     


     Pour les autres, c'est la balade jusqu'à Hauterives, petit village en rive gauche du Tarn uniquement accessible à pied ou par une tyrolienne depuis la route.

Vue du village d'Hauterives depuis le bord du Tarn.

 Mardi 1er août :

     Grotte de la Clujade : (Judicaël, Zoélie, Tao, Mathieu, Elodie, Garice, Adélaïde, Clément, Emily, Roméo, Rémy, Alice, Elisa, Marion, Eva-Lior, Carine, Charly, Julia, Helios, Eole, Cédric, Elise, Anna, Oskar) : La cavité est une résurgence temporaire qui draine une partie du Causse du Sauveterre. Elle s’ouvre au bord de la route en rive gauche du Tarn, ce qui facilite la marche d’approche. La cavité n’est accessible qu’à l’étiage, des siphons temporaires bloquent le plus souvent l’accès à plus de 4 Km de galerie. A notre arrivée, la violence du courant d’air ne laisse aucun doute sur le fait que les siphons sont désamorcés. Il doit sans aucun doute exister une sortie sur le plateau du Causse du Sauveterre. Nous progressons lentement avec cette tribu d’enfants, d’autant que le parcours est parsemé de mains-courantes pour éviter de se mouiller… Nous atteignons la galerie du Métro et faisons demi-tour. TPST = 3h.

Une tribu en partance pour la Clujade.


Prospection Causse Méjean : Benoit, Jérôme et Christophe se baladent et trouvent une fissure avec un important courant d’air soufflant dans un vallon descendant de la Gressette en direction de la ferme de la Cavalade.

Mercredi 2 août :

     La journée est consacrée à la descente des Gorges du Tarn entre la Malène et le Pas de Souci.
Bien moins compliquée que la descente des Gorges de l’Ardèche, le parcours est tout autant spectaculaire et agréable, dans une eau fraîche et transparente coulant dans un décor grandiose.

Descente des gorges du Tarn.


Aven du Bouredon : Après la descente des Gorges du Tarn, Jérôme et Mathieu effectuent une séance au fond de la cavité.

Jeudi 3 août :

Grotte du Coutal (Jérôme, Lili Rose, Capucine, Fiona, Colline, Florence, Marion, Clément, Emily Maïlie, Benoit) : Encore une résurgence temporaire du Causse du Sauveterre qui alimente le Tarn par la source du Rouveyrol en contre bas. Sortie principalement filles, la preuve en est avec la perte de Flo et Elodie sur la marche d’approche, puis celle de Marion et Emily à l’intérieur. Benoit et Clément iront les sauver pendant que nous leur concoctons une petite frayeur en faisant le noir absolu et en leur faisant le classique « bouh » !!! Qu’est-ce qu’on s’amuse ! Et quelle joie de déguster les pâtes chinoises mangeables uniquement sous terre. Notre exploration du réseau Provence est stoppée sur manque de corde après avoir passé une chatière ensablée qui a déjà éliminé 2 concurrentes et fait psychoter d’autres. Dommage la rivière souterraine n’était qu’à quelques mètres !

Balade matinale sur le Roc des Hourtous pour Rémy, Alice, Elisa, Judicaël, Lison, Zoélie, Laurent et Olivier. Après une balade à Saint-Chély, Christophe, Mathieu, et Cédric décident de commencer l’ouverture de cette fissure soufflante découverte le 1 août. Ils sont accompagnés par quelques jeunes du camp…

A gauche : la cascade des résurgences de St Chély. A droite : les jeunes en action sur une fissure soufflante du Causse Méjean.


Vendredi 4 août :

Micropolis (la cité des insectes) : les plus jeunes partent visiter ce parc consacré aux insectes. Une superbe journée pour ces derniers qui se sont initiés aux phasmes, mygales, abeilles  et autres sympathiques bestioles en passant par les plantes carnivores. Le parc extérieur digne du « Vallon du Villaret »  restera gravé dans les mémoires comme un moment fort. Nous parvenons même à nous en sortir sans leur acheter de souvenirs !

Aven de Hures : Clément et Christophe équipent la cavité jusqu’à -205m.

Aven de la Gressette : Judicaël et Jérôme poursuivent l’ouverture.Ils sont ensuite rejoins par Mathieu et Benoit (qui sont allés faire une séance supplémentaire à l’Aven du Bouredon, puis par Cédric et Cyrile qui vient d’arriver au camp. La fissure à l’origine impénétrable fait maintenant 3 mètres de profondeur, pour 1 mètre de large… le courant d’air soufflant est toujours présent et important.

A gauche : les enfants à Micropolis. A droite : la "fissure" après une journée de travail.


Samedi 5 août :

Aven de Hures (Jérôme, Lili Rose, Florence, Marion et Benoit) : Déséquipement de la cavité.Une bien belle classique appréciée de tous. TPS = 5h et un fessier raffermi à la sortie.



Grotte de Castelbouc n°4 (Judicaël, Zoélie, Tao, Cyrile, Colline, Clément, Roméo, Cédric, Elise, Anna, Oskar, Mathieu et Garice, Clément et Roméo) : C’est un ensemble de cavités qui s’ouvre dans le village pittoresque de Castelbouc. L’ensemble, constitue l’une des plus importantes résurgences du Causse Méjan drainant celui-ci jusqu’à l’Aven de Hures et du Pic d’Usclat. Il faut traverser le village pour rejoindre l’entrée supérieure. Après une heure de crapahut nous atteignons les grandes galeries de Castebouc qui font sa réputation. Nous poursuivons jusqu’à la salle rouge pour les plus petits et jusqu’au fond pour quelques grands. TPST = 3h.

Pause goûter à Castelbouc.


Dimanche 6 août :

Aven du Bouredon : Jérôme et Christophe partent au petit matin effectuer une dernière séance au fond de la cavité.

Démontage du camp et départ pour les derniers vers 14h après un dernier bain dans le Tarn …
La bise à Helmut et en avant les lessives !!!

Pour le S.C.A. 
Flo & Judi


samedi 12 août 2017

Lundi 31 juillet & jeudi 03 août
Thierry
vendredi 11 août
Judi & Thierry
Aven des Côtes
Reprise du travail topographique entrepris l'été 2016.
Après avoir creusé une mini-tranchée pour vidanger les laisses d'eau quasi-siphonnantes dans l'extrême-amont, déblayé près de 7 m de remplissage sablo-argileux des dernières crues, reprise de la topographie dans un laminoir sévère puis désobstruction sous une coulée barrant le passage. Ensuite la galerie se dédouble : un aval se poursuit et Judi pousse une cinquantaine de mètres au-delà du terminus topo amont. A suivre mais le cap des 3 kms topographiés n'est plus un leurre avec 2926 m et un trou qui continue avec le zef.
A noter que tout se noie intégralement en crue et il n'y a pas d'échappatoire...
L'accès au boyau Xtrem peut être rendu inaccessible par une arrivée d'eau issue de la grande galerie.
Plus de 200 m de ramping sévère sont nécessaires pour atteindre le fond actuel ; de quoi dégoûter de la position allongée pour un moment !