mardi 28 février 2017

Lundi après-midi, Pat et Anne-Marie me convient à les rejoindre car leur fils Kim doit aller parcourir la grotte des Châtaigniers avec Stéphane Jaillet dans le cadre de sa thèse. Je m'empresse d'accepter l'invitation, ayant parcouru sur une petite partie il y a bien longtemps cette curieuse cavité creusée dans le rocher du Pont d'Arc...
(  Un des participants a décidé de remonter les puits la tête en bas, saurez-vous l'identifier ?  )
Les leaders se partagent la tâche sous terre ; étant là en tant que simple visiteur, je me garde bien de faire remarquer que je ne porte pas de kit, mû par un soudain sentiment de vile paresse...


Très vite, nous fuyons le temps gris extérieur pour s'enfoncer dans les entrailles de la Terre ! (remarquez les traces d'acétylène au plafond, la cavité a servi et sert de site d'initiation)

Anne-Marie et moi suivons à petite distance les leaders, remarquant très vite le caractère "gras" de la cavité !


( Photo : Stéphane JAILLET  )

Arrivés au sommet de la salle Saussac, Pat prend en main l'équipement pendant que nos karstologues discutent de karstologie et que Stéph utilise son impressionnant appareillage photographique. La cavité présente de belles formes malheureusement très salies...
Les "karstos" en pleine extase devant un gros tas de boue...

( Photo : Stéphane JAILLET )

Pat nous gratifie d'un équipement tip top dans le P18 qui permet d'accéder à la base de la vaste fracture qui constitue le plus grand volume de la cavité puis nous enchaînons la remontée équipée en fixe du réseau supérieur SCV.

Le grand toboggan débouchant sur le P13. ( Photo : Stéphane JAILLET )

Dernier tronçon du P13.   Ayant utilisé en partie la corde pour sécuriser le toboggan, elle est, évidemment  trop courte pour toucher le fond : il faut remonter !  Heureusement nos "rataillons" de  Dyneema mis bout à bout nous permettront de sauver le coup.
Les coulées stalagmitiques au dessus du siphon.
 
Un laminoir glaiseux très court débouche dans un vaste toboggan permettant d'accéder au puits terminal, secteur le plus esthétique bien que des imbéciles aient cru bon de faire une bataille d'argile maculant les plus belles colonnes !
La salle du fond ( - 35 m ) richement décorée et le P13 d'accès.




Au fond de la salle terminale, un départ bien glaiseux et étroit, mais sans suite...

Nous nous rejoignons bientôt tous à la base de ce puits : Steph et moi sommes assez d'accord pour remarquer une faible mise en charge du siphon qui parait être plutôt un "cul de basse fosse" réceptionnant les coulées environnantes plutôt qu'une zone en relation directe avec l'Ardèche. En tout cas il n'y a pas de CO2 !

Remontée du P13.


Tout ce petit monde remonte enfin vers la sortie avec quelques arrêts photo supplémentaires pour se retrouver sous une pluie fine. Thierry


dimanche 26 février 2017

Ce dimanche après-midi, petite remise en forme dans la vallée de l'Ibie ; je pars revoir le départ d'un laminoir au fond d'une grotte sèche mais au bout de 10 mns de désob, il faut se rendre à l'évidence, ce ne sera pas par là !
Pourtant il y a un courant d'air que je ressens nettement : je parviens à déterminer  d'où il s'échappe derrière un petit pertuis où la terre est plus humide.
Au bout de deux heures d'efforts, le passage est praticable et après 3 m de reptation, dégageant la terre meuble au fur et à mesure, je stoppe sur une nouvelle étroiture où je vois le conduit se poursuivre à travers des concrétions et le courant d'air avec ! A suivre... Thierry

samedi 25 février 2017

Samedi 25 février 

 

Aven de Noël  

 

(  Abel, Christelle, Benoit, Vincent et Flo du SCA ainsi que Blandine et Gino ( Spéléo Club de Vallon ) et Bruno.

 

   Youpi tralala, ça y est c'est reparti, après une troisième grossitude et une phase de loukoumisation intense ( du verbe faire le loukoum...). Je remets le baudrier ( que je desserre discrètement la veille de la sortie ), tire mon lait jusqu'à l'arrivée d'Abel chez nous ( accueil avec tire-lait électrique : ambiance bienvenue à la ferme ) et nous partons avec Christelle rejoindre les autres à Bidon.
   Abel arrive avec le plein de crêpes au Nutella car la dame qui a les clés en a trop de la veille : excellente idée !
   Nous nous changeons sous un beau soleil; ce sera une sortie "bling-bling" car Bruno et Benoit ont du matériel tout neuf...

 
 
     Vincent part équiper le premier et loupe l'escalade  qui mène à la superbe galerie intermédiaire... Il se retrouve dans le P 90 avec une corde trop courte !
     Il remonte courageusement et fait cette escalade qui le tente moyennement pour nous permettre de visiter cette magnifique galerie.
     Christelle part équiper le grand puits avec Abel et nous nous retrouvons tous en bas après quelques péripéties pour les novices, notamment Bruno. Mais le moral est là ! Christelle semble avoir brûlé 500 calories en peu de temps...





     Nous partons saluer cette bonne vieille chauve-souris et je repars toute seule comme une grande car j'en suis à ma troisième hyper pression mammaire... Je remonte tranquille, on a connu des jours meilleurs, mais personne n'est là pour me voir.







     Retour sous le soleil à 15h45, je me revois bien sale comme "jadis" et j'ai le sourire niais...                           la Flo

lundi 20 février 2017


Samedi 18 février :

 

Grotte du Raid  ( Thierry, Pat )

 

     Opération maintenance avec un double objectif : changer quelques cordes et amarrages, améliorer l'équipement de la vire "tire-bras" après la salle Solène et remplacer par endroits le géotextile de protection qui a bien souffert.  
 


























     Arrivés sur place, pendant que Thierry déroule le tapis gris, j'attaque le ré-équipement de la vire en allant chercher des amarrages naturels plus hauts. Heureusement ils sont nombreux dans ce passage, ce qui facilite la tâche, et seule la fin de la remontée nécessitera de planter quelques spits.








     Retour à la salle Solène pour un bon casse-croûte avant d'entreprendre la remontée. Nous essayons au passage mon nouvel appareil photo dont je n'ai pas encore bien digéré les 150 pages du mode d'emploi. 
     On se lance même dans la vidéo : Thierry, le rôle du jeune premier, moi celui de Spielberg... mais il faut bien se rendre à l'évidence, les résultats ne sont franchement pas brillants.
     On se console en pointant le nez dehors dans un paysage superbe baigné par le traditionnel soleil de février. 








                                                                                        Pat


jeudi 16 février 2017

Libéré du tribunal à midi, je décide d'aller revoir un aven très intéressant sur un plateau du Jurassique.
Cet aven s'ouvre au fond d'une vaste doline ; il avait fait l'objet d'une importante désobstruction par un club du département, désobstruction que nous avions reprise sur leurs conseils à la fin des années 90...
Complexe de diaclases proche de la surface, le trou développe deux départs opposés ; le premier mérite une inspection plus approfondie dans une trémie avec une résonnance derrière.
La seconde branche nécessite un agrès pour accéder à la fameuse désobstruction.
Les déblais du chantier représentent un volume conséquent !

Le chantier a constitué en un véritable tunnel horizontal puis
 ... vertical !
Au fond de cette "faille" élargie, le collecteur vierge est bien présent et on peut même mettre les pieds dedans (seulement les pieds) ! Pas d'hésitation, 20 ans après, il est temps de reprendre le trou avec la topo en poche ! Thierry