Un boitier de lampe à tout faire.

Pour ceux qui se sentent l'âme de bricoleur, vous devriez bientôt pouvoir vous monter un phare de voiture sur votre casque spéléo, de quoi vous réchauffer au bivouac sans emporter de bougie, de quoi faire cuire votre soupe sans réchaud... La 1777.

Depuis quelques mois, un groupe de spéléo travaille d'arrache pied pour concevoir ce boîtier universel en aluminium usiné, pouvant accueillir le maximum de montages personnalisés et offrant de bonnes capacités de refroidissement.

Les cotes de ce boîtier sont maintenant arrêtées, nous attendons les devis de différents décolleteurs. Le boitier seul sera à moins de 60€.
Il pourra être livré nu, ou avec vitre et joint, presse-étoupe, charnière de fixation sur le casque... Donc à la demande de chacun.

C'est vraiment un boîtier pour bricoleur, car chacun devra ajouter et assembler driver(s), LEDs, interrupteur(s), accus... Pour ceux qui acquériront la 1777, une ou plusieurs séances de montage seront organisées.

Ce boitier pourra accueillir une lentille de 35mm, idéal pour éclairer les grandes cheminées et les gros volumes. Même au prix estimé du boitier, cela reviendra beaucoup moins cher qu'une lampe haut de gamme du marché, avec des possibilités bien plus grandes de personnalisation et la possibilité de la valider en IP68, donc elle pourra servir autant en spéléo qu'en plongée ou en canyon.

 Les bricospéléos ont également fait fabriquer un driver dédié spéléo par le fabriquant américain Taskled, pouvant fonctionner autant en 3,7V qu'en 7,4V, le dualflex. Avec 4 programmes de fonctionnement différents, et des multitudes de possibilités de programmation fine, ce driver est idéal avec ce boitier puisqu'il permet de contrôler deux voies de LEDs indépendamment l'une de l'autre, ce qui ouvre des possibilités énormes en terme de gestion d'autonomie et de puissance.

Ceux qui seraient intéressés peuvent s'inscrire directement sur cette page:

https://docs.google.com/spreadsheet/ccc?key=0AgZ263ygSAGcdElJLUYyazNURFJaWG80cXgwMl9KN2c#gid=10

ou me contacter pour en savoir plus.

Etienne

Sortie à Voguë du samedi 27 décembre.

Ce samedi, séance de désobstruction au fond d'un trou soufflant à Voguë avec Hubert, Calistou, Gilou et Etienne.

Le boyau d'entrée est toujours aussi étroit mais vertical, on se laisse facilement glisser dans la petite salle intermédiaire. La remontée par contre....

Le courant d'air est toujours là, il reste encore beaucoup de travail dans le laminoir pour arriver au bout du boyau d'où vient ce courant d'air.

Le laminoir partant plein ouest, il y a des chances que l'on voit le jour se pointer un peu plus bas que l'entrée, mais kinbé réd pa moli, on poursuivra tout de même.

Pendant qu'une équipe travaille dans ce laminoir, Gilou fait la topo de la cavité. La partie la plus basse est à -22m pour le moment, pour un développement provisoire de 61m. Ce n'est pas encore St Marcel...

Pendant ce temps là, j'en profite également pour aller revoir la salle inférieure, boueuse à souhait, où j'avais repéré auparavant un petit boyau du fond duquel je pouvais voir une partie d'une autre salle supérieure.

Malgré le travail de désobstruction dans de l'argile très lourde, je n'arriverai pas à passer cette fois-ci à cause d'un plancher de calcite qu'il faudra casser. Malgré tout, l'élargissement est suffisant pour observer une belle cheminée dont on ne voit pas le sommet.

La sortie est toujours aussi galère malgré le travail de Gilou, il va falloir revenir élargir sérieusement pour que nous arrivassions à passer comme une carte de voeux dans la boite au lettre.
A suivre.

Bon lanné tout moun.

UN NOUVEAU PRESIDENT EST NE !!! Dans le cadre du non-cumul des mandats, Benjamin Thomine s'occupera désormais pleinement de son poste de Président du C.D.S. 07 ; il laisse sa place à GUILLAUME POLIOL. Longue vie à notre nouveau Président...Judicaël Arnaud et Thierry Marchand restent respectivement secrétaire & trésorier.

Notre nouveau Président. Vous pouvez astiquer les massettes, ça va frapper dur...

Ce samedi 06 décembre, Guillaume et Thierry complètent le réseau Big Malion au Raid avec arrêt dans un puits fortement ventilé sur une étroiture à élargir et deux départs dans une autre branche impossibles à désobstruer au vu de l'environnement (les connaisseurs comprendront). La topographie provisoire s'établit à 2030 m pour 76 m de dénivelée ; en attendant ce réseau est déséquipé (d'autres départs n'ont pas été inventoriés), l'objectif n'étant pas prioritaire, il y a assez de matériel en fixe dans le trou !

Ce dimanche maussade du 30 novembre, Gillou m'emmène voir un trou qu'il a repéré dans les falaises de Jastres qui dominent Aubenas. C'est le temps idéal pour parcourir les vires exposées au-dessus de l'Ardèche mais il n'y a pas grand chose d'autre à faire, alors...

Bilan : une grotte de 5 m parcourue par les blaireaux et les araignées à rajouter à l'inventaire CDS.

Retour ce samedi après-midi au réseau Big Malion ; cette fois-ci j'emmène Benjamin pour ce qui ne devait être qu'une sortie topo accompagnée de la visite d'une paire de lucarnes avant déséquipement de cette branche. Pendant que je me fais ... à topographier dans cet imbroglio de conduits souvent malcommodes, Benji repère vite un conduit englaisé latéral. Une rapide désobstruction nous permet  de se retrouver à la tête de plusieurs puits mais le temps nous est compté et une seule descente d'une quinzaine de mètres permet encore de répérer deux départs supplémentaires dont un très ventilé : n'en jetez plus ! Il faudra revenir et parfois se changer intégralement. Quant à la topo, il va falloir encore plus détailler car le moindre espace de roche est creusé sous cette colline ; comme le disait en son temps Fernand Petzl à propos de la Dent de Crolles, si on jetait le massif dans l'eau, il flotterait tellement une inextricable toile d'araignée souterraine est en train de naître en Ardèche !

Thierry

Par cet après-midi où la pluie semble faire une pause, rendez-vous au Raid pour Gilles, Guillaume et Thierry ; la crue de l'Ibie laisse entrevoir que le réseau Big Malion va être humide !

Le parcours reste étroit et tortueux tout le long

Les deux compères surgissent de la nuit...

Le puits de la Méningite s'agrandit notablement sur la fin

Chaque départ est fouillé car comme d'habitude, c'est un véritable labyrinthe de diaclases entrecroisées et fortement sédimentées

Difficile de prendre des photos potables dans cette atmosphère saturée en humidité car la buée est omniprésente, la plupart des concrétions sont actives du fait des trombes d'eau tombées la nuit dernière !

Après 4h de fouille, il faudra revenir faire la topo et visiter deux lucarnes non explorées...

 

 

 

 

 

Samedi est la dernière fenêtre qui peut nous permettre de mettre en hivernage le chourum Lily-Rose : Thierry et Guillaume se retrouvent donc pour effectuer ce travail nécessaire, le dernier tout juste remis de sa méningite...

Une belle matinée plus que fraîche nous a accueillis

Heureusement, le soleil nous a vite rejoint mais les faces Nord ne dégèlent pas pour autant...

La glace s'est déjà emparée de la zone d'entrée...

Si les premières strates offrent un calcaire franc et massif...

La suite confirme bien qu'on est dans le Dévoluy

La niche Fiscale confirme bientôt le dégrèvement en zones étroites...enfin pour un temps !

La suite est plus large jusqu'à - 200.

Déséquipement jusqu'à - 200, la suite l'année prochaine au-delà de - 500...

 

 

 

Ce mercredi, retour à la forêt de la Loubière dans le Vercors avec Michaël. Je décide la fouille d' une nouvelle zone : 1er trou que nous pensons vierge vu l'absence de spits ; stupide puisque dans les années 50/60, l'exploration se faisait à l'échelle... Effectivement après un P15, un éboulis donne dans une salle concrétionnée et mondmilcheuse avec une superbe inscription à l'acétylène d'une discrétion toute relative au plafond : 1957 !
Plus loin, 2ème trou avec une inscription de l'ASV quasi effacée et toujours pas de spits : un superbe P35 débouche dans une salle où il pourrait y avoir une suite...
3ème trou avec un spit relativement récent dehors : un départ étroit entre blocs aboutit à un puits sur faille avec pas moins de 4 spits au sommet et une plaquette à - 5 dont l'emplacement de chacun ne correspond plus aux standards d'aujourd'hui... En bas de ce P10 (inscription datant de 1997), une trémie désobstruée donne dans une galerie surbaissée se jetant dans un puits avec de l'eau au fond que l'on a pas eu le temps de descendre (aucun amarrage et aucune trace dans ce puits pourtant mondmilcheux). Bref, du travail d'explo et de topo pour la suite !

Mika dans LOU 40.

Ce samedi, Patrick et Thierry décident d'une sortie tranquille au Raid : aller finir de désobstruer une étroiture au bout d'une petite galerie supérieure pas loin de l'entrée. Le terminus est vite franchi mais quelques mètres plus loin, nouveau bouchon de calcite ! Une heure à la massette permettra une fois de plus de distinguer un gros volume prometteur derrière le bouchon mais il faudra aménager pour pouvoir élargir suffisamment. Tortueuse et accrocheuse à souhait, la galerie Bygmalion nous laissera bien des courbatures mais nul doute que l'issue finira pas être dévoilée...

Profitant d'une paire d'heures disponibles, je pars explorer un départ de scialet repéré 3 semaines plus tôt dans la forêt de la Loubière à Villard-de-Lans ; après désobstruction (légère) au marteau à spit, un R4 se jette dans un P9 : d'un côté la galerie stoppe sur la trémie sous-jacente à la doline, de l'autre une petite escalade sur des blocs coincés laisse entrevoir un volume derrière un passage trop étroit mais il n'y a pas de courant d'air...

Le scialet de l'Anniversaire (LOU38) s'arrête bien vite.

Ce samedi, nous avons décidé avec Guillaume de tenter notre chance sur le canyon Grichka (amont supposé du collecteur) ; en dehors de la présence de l'eau, la problématique fait que l'accès est bien plus long que pour Igor et impose des passages dans une boue tenace si bien qu'au bout équiper devient un problème et la gestion du matos chargé dans les kits au retour un autre souci toujours dans le but de préserver la cavité.

On recouvre la galerie d'une bâche pour se préserver au maximum.

Les manoeuvres sur corde sont toujours un peu compliquées par la boue car ces passages sont immergés pendant plusieurs mois.

Les bâches nous rendent les passages désobstrués plus faciles même si l'eau reste au fond !

A la fin, plus assez de bâche ! Les fistuleuses supportent très bien les mises en charge en tout cas...

Equipement du canyon Grichka.

On ne rigole pas ! En bas quasiment plus d'eau à part un siphon résiduel !!! La suite est 3 m au-dessus mais il faudra mettre en place une main courante ou passer à la nage quand le niveau sera plus haut.

De l'autre côté, arrêt sur une escalade dans une vaste base de puits : 15 m plus haut, on distingue nettement (pas sur la photo !) la grosse galerie concrétionnée, suite évidente... Mais il va falloir repenser la gestion des explos car ici aussi la perfo devient indispensable.