jeudi 30 juin 2016

Repérage en solitaire cet après-midi de jeudi sous une chaleur écrasante dans le ruisseau du Gournier.
Après avoir revu la perte du Pinot Noir désobstruée en 2008, sans courant d'air, je passe devant l'aven des Lombrics, accès au siphon amont de l'aven Syrah recouvert de l'ancienne grille de l'entrée historique.


L'entrée historique (photo du dessus) est aujourd'hui complètement remblayée par les crues après que des vandales aient arraché la grille de protection ! Heureusement à l'époque, avec Marc Sonnet, persuadés du côté aléatoire de cet orifice, nous avions effectué  un repérage à l'Arva pour trouver une entrée supérieure (photo du dessous). Un impressionnant courant d'air aspirant y pénètre !

Le trou du Bonheur, exploré par les spéléos de Joyeuse, est un affluent du Syrah qui remonte sous le versant en rive gauche ; un bon courant d'air provient d'une étroiture qu'il faudra élargir mais il faut d'abord désobstruer la dangereuse pente de gravier qui obstrue l'accès à l'essentiel de la cavité après chaque crue. Son instabilité est telle qu'une corde est nécessaire à la remontée ! Aujourd'hui, aucun courant d'air, signe que le trou est encore amorcé ou le bouchon trop épais...
La grotte des Cassures, que j'ai découverte plus tard, exhale un puissant courant d'air ; mais après 5 m de reptation, la suite de 10 cms de large sur au moins 3 m impose d'importants travaux.
Tout ce petit monde se retrouve en rive gauche de la Ligne à résurger à la source de Gournier, source vauclusienne impénétrable en base de falaise. Après quelques litres de sueur de perdus dans la garrigue, retour au bercail. Thierry
 
 

mercredi 29 juin 2016

Mercredi 29 juin :

Grotte du Chasserou ( Gillou, Thierry, Pat )

Quatrième et dernière séance d'escalade dans les plafonds de la salle Blanche.
Les deux lucarnes bien visibles dans la salle ainsi que le net courant d'air dans le boyau à la base du P10 nous avaient incité à tenter la grimpette.
Lors des sorties précédentes, nous avions tout d'abord pris pied dans une petite salle concrétionnée, en balcon, derrière la lucarne à + 26 m. Ensuite partant en vire plein sud, une seconde micro salle fermée de toute part avait été atteinte.
Notre dernier espoir résidait donc dans la lucarne sommitale repérée plus au nord.


Nous remontons dans la salle de la France d'en haut et partons en vire sur la gauche. Gillou à la manoeuvre, Pat à l'assurance.
Mais très vite la vire se verticalise et il faut monter.



















Un joli petit Nat au dessus, mais plus de sangle. Qu'à cela ne tienne, la pédale de Gillou fera l'affaire...
Un petit goujon,quand même, pour franchir le pas.



















Encore un petit pas très aérien et c'est le replat qui permettra d'atteindre la lucarne.
Mais le verdict tombe : ça queute et l'heure du déséquipement a sonné.
Après avoir fureté dans tous les recoins de la salle Blanche, Thierry reviens nous prêter main forte pour le remballage.
L'heure est venue de plier bagage et de dresser le bilan. Pas de grosse galerie au sommet de la salle ni une traversée avec le plateau ! Pourtant un ( léger ) courant d'air a été perçu dans les cheminées partant des petites salles et nous avons aperçu quelques racines mais tout est malheureusement impénétrable...                     Pat 
 

mardi 28 juin 2016

Ce bel après-midi, il est temps d'aller reprendre les travaux sur la grotte de Beaussement, stoppés depuis la 1ère de 2011 déjà !
Appelée aussi la grotte des Brigands, sa position en falaise explique pourquoi elle en fait un bon repère...

1er objectif en solitaire  : aller constater le désamorçage des voûtes mouillantes. La 1ère ne pose plus de problèmes grâce au calibrage effectué ; la seconde a toujours de l'eau mais on réussit à ne pas se mouiller en dehors des pieds avec un peu d'attention. Le parcours reste particulièrement glissant obligeant à être attentif dans les oppositions ou diverses escalades.


L'absence de traces prouve que je suis le 1er à pénétrer dans les parties profondes de la grotte ; une trémie annonce le changement de morphologie de la cavité bien plus humide désormais ! Le barrage que j'ai édifié en 2010 permet désormais le désamorçage de la 3ème voûte mouillante noyée  20 ans de suite car alimentée par un minuscule affluent !!!

La corde à noeuds  nécessaire pour descendre et surtout remonter dans la VM4 donne le sens du courant en crue s'il y avait besoin en étant complètement remontée et à demi-ensevelie ! La VM4 est vide mais gare à ne pas se faire aspirer dans la mer de boue ; c'est l'un des passages les plus glauques du trou.


L'affiche des travaux est déjà ensevelie sous 10 cms de  sédiments argileux ; l'échelle qui permet l'accès à l'ancienne salle terminale a cédé à la 1ère sollicitation ! Je parviens néanmoins à franchir le passage malgré un fort taux de Co2 et accroche l'échelle par l'autre extrémité qui a l'air d'avoir mieux résisté pour la descente !

La désobstruction de la trémie en 2011 où nous fûmes peu à y croire à part Gillou... L'accès au puits Tao nécessite un équipement que je n'ai pas amené : de toute façon, le taux de Co2 est trop important pour se risquer dans l'étroiture verticale qui suit ! Bonne nouvelle, tout est désamorcé mais il faut que l'atmosphère soit plus respirable pour espérer avancer plus loin/ Thierry

dimanche 26 juin 2016

Dimanche 26 juin :

Perte VF1 ( Jérome, Pat ) 

Retour dans Louyre amont cet après midi pour continuer nos travaux de désobstruction. Troisième séance qui fait suite à celle effectuée par Jérome et Christophe il y a quinze jours.

 

 

Passage d'abord au Glouglou pour une mesure de température.


Le thermomètre donne 13,1° . ( Il fait chaud dehors, le temps de sortir l'appareil photo et il a déjà pris 2 degrés...)                    
 
Nous voici à pied d'oeuvre, nous constatons qu'il va falloir d'abord évacuer les déblais de la séance précédente.






































Mais la place est exiguë et il faut jouer de la massette et du burin pour attaquer le plafond.





































La place agrandie, commence l'extraction des gravats. Une bonne trentaine de seaux seront sortis aujourd'hui.





























Enlever les blocs : ça donne chaud ...



























Nous avons peu progressé en profondeur, mais l'entrée a été élargie et les conditions de travail ont été grandement améliorées pour la suite. Au fond, le départ d'un méandre décimétrique qui descend d '1,50 m a été entrevu et par moment nous avons même senti un peu d'air frais...                                     Pat                                   

mercredi 15 juin 2016

Mercredi 15 juin :

Aven Rochas

( Stéphane Heuguerot ( A.S.Privas ), Judi, Pat )

Equipement de la cavité en prévision de la sortie de la section spéléo du collège de Vallon le lendemain. L'occasion pour Stéph et Pat de réviser la technique pour des équipements "irréprochables" sous l'oeil exigeant, mais bienveillant, de notre CTN.

Comptage des kits à l'entrée. Cinq pour nous trois : on devrait avoir ce qu'il faut.
Un joli noeud de chaise bien tressé tu feras !





















Un bon gros Nat pour doubler tu prendras !

La longue déviation au milieu du P28.

Démarrage d'une main courante pour pouvoir équiper en double.






Doublage de la vire d'accès à la galerie des Ours.



Le spit point trop n'enfonceras sinon la calcite autour tu décaperas !





























Mais surtout sur les doigts de te taper tu éviteras !





























Stéph en combat singulier avec la déviation.





























La satisfaction après le passage de l'obstacle.                             Pat

               



























dimanche 12 juin 2016

Promenade ce dimanche dans la grotte de St Marcel avec mon fils Julien ; objectif : aller voir la chatière des Sables et le départ du Solvay.
On avance à un bon rythme, juste ralentis par un groupe de touristes âgés venus visiter la partie aménagée...


La cavité est toujours aussi majestueuse même si le parcours est parfois bien sali.

Après une petite colation dans la Salle à Manger, remarquable par ses cannelures d'écoulement,on prend le shunt du puits bien ventilé.


La galerie continue toujours aussi aisée de parcours puis on arrive vite à la fameuse désobstruction impressionnante dans un sable mélangé à des couches d'argile qui n'a malheureusement pas débouché !

Le départ du réseau Solvay, lui, souffle puissamment ; petit détour par le réseau IV et retour tranquille à la maison après quelques heures passées au frais... Thierry