samedi 26 septembre 2020

 samedi 26 septembre

grotte de la Crapouille & aven 2 du Biotope

Guillaume,Michel,Thierry

Lionel l'après-midi

Le matin, nous allons vider de la terre dans la grotte de la Crapouille, Guillaume ayant retrouvé le courant d'air derrière un remplissage et bien commencé le boulot. Deux heures plus tard, nous parvenons à dégager une mini lucarne où le courant d'air souffle fort. Mais d'autres moyens sont désormais nécessaires !

Préparation des troupes...

Damned ! dans un trou de forage, Michel vidange par le tuyau de nettoyage un véritable réservoir d'eau !

Nous travaillons sous une petite trémie consolidée ...

Après une petite collation, nous rejoignons notre ami Lionel qui a fait un travail de forçat en poursuivant le creusement d'un trop-plein de la crue de 2019 ; il est parvenu à la roche-mère et deux départs se présentent désormais.

Toute l'entrée est instable et menace d'ensevelir le spéléo !


La dernière grosse pierre enlevée...

On distingue au fond la lucarne qui débouche dans une alcôve pleine de pierres ... Par un tout petit orifice, s'entend une grosse résonance !
Mais l'entrée est vraiment trop instable ! Il va falloir sérieusement sécuriser.
Nous reviendrons d'abord dans cet objectif. Bonne journée de désob finalement avec des suites prometteuses.
Thierry


lundi 21 septembre 2020

Vendredi 18 septembre 


Grotte du Courant d'air ( Vercors )

     Je reçois ce jeudi un message de Stéphane Emmer me signalant que malgré les précédents orages sur le Vercors, la grotte est toujours désamorcée, qu'il en sort un bon zef et qu'il serait disponible pour m'y accompagner.
     Un coup d'oeil aux prévisions météo m'indique une dégradation à venir pour ce week-end et les jours suivants.
     Du coup je décide d'y aller rapidement avant la fermeture annuelle... 
     Nous montons coucher sur place le soir même donnant RDV à Stéphane pour le lendemain matin. Malheureusement un SMS m'annonce que finalement mon équipier ne pourra pas se libérer et que c'est seul qu'il me faudra effectuer ma huitième séance topo.
    Suite à notre dernière sortie avec Jérôme ( Voir CR du 30 juillet ) j'avais dû mettre à la retraite mon antique ponto rustinée et toute trouée après 35 ans de bons et loyaux services. C'est donc avec une nouvelle ponto flambant neuve que je vais pouvoir patauger au sec dans les voûtes basses. Après deux heures de crapahut, j'arrive enfin à pied d'oeuvre pour finir de topoter la "Zone broyée", le bas de la "Salle du Balcon" et emprunter les nouveaux équipements mis en place la dernière fois avec Jérôme. J'en profite pour baliser le nouveau cheminement dans les trémies avec des bracelets orange pour billets de banque ( oui seulement les bracelets... ).

A la base du P16, le nouvel équipement permettant par un P21 de descendre directement dans la Salle du Balcon.

    Malgré la corde en place je galère pour franchir l'étroiture malcommode donnant accès au boyau étroit au dessus du P16.

Le sommet du P16. On distingue, sous la draperie, l'étroiture d'accès au boyau étroit.

     Après 4h de topo je jette l'éponge et je stoppe les levés dans le méandre mondmilcheux sans avoir encore atteint le départ du "Grand méandre fossile". Je suis à la cote + 118 m pour 1470 m de développement et il me reste, de mémoire, encore plus de 500 m avant de rejoindre mon arrêt de 1991...


Au pied du départ du "Métro amont"qu'il faudra topographier... une prochaine fois.

    Je ressort au crépuscule après 9h30 passées sous terre, attendu par Anne-Marie qui est venue à ma rencontre et que j'entends pousser la chansonnette dans le bas de la combe.
    Le passage de la vire d'accès est toujours aussi "craignos" et je me promets ( une fois de plus ), la prochaine fois, d'y installer une corde en fixe pour sécuriser le passage.

En haut à gauche, une partie du porche d'entrée vue du bas de la goulotte. L'accès se fait en passant en vire au dessus des arbres.

     Je garde toujours le secret espoir de découvrir un jour l'endroit où se cache l'entrée sup comme en atteste le violent courant d'air de traversée qui parcourt la cavité. L'idéal serait de bénéficier d'un hiver froid et sec sans trop de neige permettant à la grotte de se désamorcer afin de pouvoir prospecter et repérer en surface, dans la neige, l'éventuel trou souffleur tant espéré. Conditions, je l'admets, rarement réunies en ces temps de changement climatique...
                      
                                                                                                 Pat
 

jeudi 17 septembre 2020

Jeudi 17 septembre

Event Nord du Pontet (Vogüé)

(Judi ARNAUD et Gilles ETIENNE)

Lors de la dernière sortie (voir CR du 6 septembre 2020), Jean Pierre BAUDU avait réussi à repérer (c’est un bien grand mot ), dans la touille, le départ d’un siphon jusqu’ici « vierge ». Les dimensions du conduit entrevu (1,5x0,8) nous laisse espérer une voie de pénétration dans les amonts du collecteur noyé provenant du Coiron et résurgeant ici !

Gilles et Judi effectuent donc quelques aménagements en prévision d’une prochaine plongée.

-        Un passage étroit est élargi au burin.

-        Une corde d’aide est placée en fixe pour accéder au siphon ainsi qu’au départ de celui-ci jusqu’à la voûte (il reste 5 mètres de corde au bout).

-        Quelques pierres sont mises en place pour faciliter la mise à l’eau du plongeur et son équipement (peut être éviter un peu la touille).

-        Le départ du second siphon (en entonnoir) est équipé (1s+1AF) en prévision de la prochaine plongée.

 

Mise en place d'une corde au départ du siphon bien touillé après nos "travaux"

On ressort après 2h30 passé sous terre, avec toujours autant de boue. Heureusement, l’Ardèche à proximité permet un prélavage salvateur.

On attend plus que toi JP !

dimanche 13 septembre 2020

samedi 12 septembre

grotte de la Vieille 

Lionel, Thierry

Lionel s'est attaqué à la trémie d' où sort la rivière et veut me montrer l'état des travaux ; en même temps, un petit tour au fond permettra de lui faire connaître et d'avancer la désob... 

Une corde est désormais bien utile pour descendre le talus d'éboulis de plus en plus vertical ; au fond le siphon et le support de la sonde.

C'est un chantier de titans auquel Lionel s'est attaqué si on connaît la configuration...


Cette rivière est-elle issue des pertes de l'Ibie ou des plateaux environnants ? Peut-être les deux...

La trémie comporte quelques beaux galets...



Mais, comme prévu le talus devient de plus en plus instable ; je reste sceptique sur les chances de franchissement, d'autant que l'éboulis a pour origine le tunnel de sable sus-jaçent 10 m plus haut ! Ça semble être plutôt le tonneau des Danaïdes versus blocs et boue. On stoppe les travaux et décidons de laisser la prochaine crue faire son office.

Au-dessus un P7 et un tunnel de 15 m de dénivelée, alors...

Nous partons, après une brève collation, pour le fond où nous travaillons deux heures la trémie de la salle des Crêpes où ce satané courant d'air nous nargue à travers les blocs ! Retour après 6 heures d'efforts, la suite cette année si la météo reste stable.

Thierry

jeudi 10 septembre 2020

Mercredi 09 septembre

cavité à St Etienne de Fontbellon 

Michel, Pat & Anne-Marie, Régis, Thierry

Retour à la désobstruction au fond de cette grotte repérée par Michel et sacrément bien ventilée (sortie du 02). La galerie est comblée aux 3/4 d'une boue tassée qui se décolle bien mais qui rend physique le travail au fond ! L'équipe se place pour évacuer un maximum de gamates à l'extérieur. Michel place même deux déviateurs pour faciliter le passage du 1er laminoir qui est incurvé.

Le front de taille est désormais à 15 m du carrefour.


Le boyau terminal où il faut extraire la glaise du sol.

Pendant près de quatre heures, l'équipe avance petit à petit pour rendre accessible ce qui semble être un net élargissement.

Michel reste attiré par ce boyau latéral malheureusement trop étroit mais qui résonne bien !

Finalement, nous envoyons Anne-Marie tenter un passage en force pour pouvoir creuser de l'autre côté du remplissage final.

Il manquera 50 x 10 cms de hauteur pour qu'Anne-Marie franchisse l'obstacle vertical mais il semble qu'on se tienne debout derrière ! Pour combien de temps ?
Nous décidons d'arrêter là le chantier car les membres sont bien fatigués ; la suite au prochain épisode...


Au retour, début du nettoyage du trou des Aérosols qui sert de déversoir aux poubelles charriées par les crues du ruisseau.



lundi 7 septembre 2020

Dimanche 6 septembre


Event nord du Pontet ( Vogüé )


( Catherine et Jean-Pierre BAUDU, Jean-Claude DUFAUD, Gilles ETIENNE, Anne-Marie et Pat GENUITE, Pascal MAO, Jean-Paul SOULIER )

     Lors de notre séance topo avec Judi ( voir CR du 28/9/17 ), nous avions noté que l'un des trois siphons de la "branche SCA" semblait fréquentable mais, vu l'accès, qu'il serait en attente de son ( courageux ) plongeur encore un petit moment...
     Trois ans se sont écoulés et c'est Jean-Pierre qui relève le défi.
     Une partie de l'équipe Chabanne de la veille remet le couvert et nous nous retrouvons ce dimanche matin devant le 
muret surplombant le porche d'entrée. Nous avons du mal à nous garer : la foule dominicale est de sortie et nous ne sommes pas seuls !
     Comme finalement nous nous retrouvons suffisamment nombreux avec l'arrivée inespérée de Gillou et Pascal, il est décidé de prendre tout l'équipement sauf les palmes et d'acheminer les deux blocs de 4 litres. C'est donc sans trop de difficulté que notre petite troupe se regroupe devant le départ du boyau désobstrué au bout du "Réseau Glaiseux". 

La sortie du boyau.

     Le passage est étroit, boueux mais heureusement assez court. Jean-Claude ( en sweat-shirt ) constate une incompatibilité entre l'étroiture et sa belle carrure : il nous attendra là !
     Extirpés de ce sympathique endroit, nous poursuivons et jetons un oeil dubitatif sur les deux premiers entonnoirs siphonnants dont le niveau d'eau est 1 mètre plus bas que la dernière fois. 

La suite pour accéder aux siphons.

     Déjà bien englués, nous rejoignons le dernier siphon sous la trémie. Jean-Pierre aspire à se tremper rapidement car il n'a vraiment pas froid dans sa néoprène. Il s'insinue dans l'étroit passage et se met à l'eau pendant que nous nous étageons au dessus du siphon.

Après le gaz, la boue hilarante...

Gillou coincé au dessus du siphon.




La très austère et sérieuse équipe de soutien.

     Une corde bienvenue permettra de lui passer tout son attirail que nous dé-glaiserons au mieux auparavant. Mais laissons lui la parole :

     " Franchement je pensais que ça allait être pire, ok, un peu étroit et boueux, mais on a fait pire. Je n'y croyais pas trop.
 Lors de la mise à l'eau dans la boue liquide, j'ai eu le temps de voir une galerie pénétrable partir sur une dizaine de mètres. Le temps de s'équiper et la visibilité est descendue à : 5 cm puis 0...
     Après quelques soucis avec mon dévidoir j'arrive à avancer sur 5 à 6 m. J'en reste là pour cette fois, les béquets cassent et je n'arrive pas à positionner mon fil.
     La galerie fait environ 1,5m par 0,8m avec par moment quelques petits pièges qui ne demandent qu'à être apprivoisés.
    Après réflection : il faudrait positionner une corde sur 10 à 15m pour sortir de cette zone de décantation. 
     Ca se présente plutôt bien. On ne peut pas dire que ce soit le grand bain, mais avec de la motivation et une bonne équipe, comme ce week-end on peut espérer une suite pleine de surprises."






     Nous ré-enkitons les bouteilles et repartons vers la sortie. Jean-Pierre jette au passage un coup d'oeil sur le second siphon au départ très boueux et scabreux mais qui semble lui aussi pénétrable : il faudra revenir !
     La sortie du boyau en tractant le kit bouteille ne sera pas une sinécure car les arceaux de protection de la robinetterie dépassent et ont la fâcheuse tendance à jouer les socs de charrue en labourant allègrement le sol.
     Dehors, nous retrouvons le soleil et la foule mais surtout les eaux chaudes de l'Ardèche où nous pouvons laver le matériel et nous ébattre avec délectation tels des sangliers sortant de leur bauge.

                                                                                                              Photo: Catherine Baudu.


Les Naïades au bain...

    Peu de gens auraient parié un Kopec sur ce siphon mais la chance aidant il pourrait bien être l'accès à des conduits noyés sous-jacents plus vastes et révéler de bonnes surprises.
  
                                                                          Jean-Pierre, Pat

Samedi 5 septembre 


Baume de Chabanne ( Lussas )

( Catherine et Jean-Pierre BAUDU, Caroline CHARRON, Benoît DESNOS, Jean-Claude DUFAUD, Gilles ETIENNE, Anne-Marie et Pat GENUITE, Pascal MAO, Roland ODDES ) 

     Presque trois ans se sont écoulés depuis l'installation des sondes " Reefnet " dans le S2 de la grotte ( voir CR du 14/10/17 ) : il est donc grand temps d'aller les récupérer !
     C'est de nouveau Jean-Pierre et Jean-Claude, notre binôme de plongeurs, qui s'y collent. 
     A la sortie du S1, l'escalade délicate qui fait suite nécessite toujours l'emploi d'une échelle double de 6 mètres qu'il faut trimballer à travers la garrigue.

Jean-Pierre et Roland et leur encombrant fardeau.

     Une fois tout le matériel chargé dans le 4X4 de Jean-Claude qui le dépose au départ du sentier, nous attaquons la descente vers Chabanne.



Le magnifique départ du S1 et ses eaux cristallines ( un peu polluées quand même par les déjections de nos noctambules amies ) 

     Arrivés dans le porche, équipement et mise à l'eau des plongeurs que nous voyons disparaître dans le siphon, munis de leur échelle, dans un concert de bulles et de spots lumineux.






      Il nous donnent un timing d'environ deux heures et nous en profitons pour aller faire un petite balade dans les amont de Louyre jusqu'à l'entrée de la grotte des Grenouilles. Benoît, qui a loupé le pompage il y a 15 jours, y fait avec Pat un raid éclair, et en short, pour voir la suite du siphon vide avant qu'il ne se réamorce.
     Retour puis casse-croûte dans le porche en attendant nos aquanautes qui ressortent pile à l'heure. 



     R.A.S. si ce n'est un petit soucis de gilet stabilisateur pour Jean-Claude qui, bien lesté par l'échelle remplie d'eau, devra faire des efforts de palmage conséquents pour se maintenir à la bonne profondeur.

      Ré-organistion des charges et remontée tranquille sauf pour Jean-Claude qui loupe l'embranchement et remonte en directissime à travers la bartasse.

     Mission accomplie; mais on croise les doigts pour que les sondes " Reefnet " soient, cette fois ci, encore capables de nous transmettre leur données après ce long séjour dans le S2.
 
                                                                                                Pat

jeudi 3 septembre 2020

 Jeudi 27, dimanche 30 août & mercredi 02 septembre

Cavités à St Etienne-de-Fontbellon

Michel, Régis ("Julot"), Pat & Anne-Marie, Thierry

Lors du pompage des Grenouilles, Michel me parle d'une cavité ventilée dans le ruisseau temporaire qui s'écoule en contrebas de sa maison ; le 27, avec Julot, un ancien compagnon de route (souterraine) quand j'étais à Grenoble, nous allons tous les trois reconnaître trois cavités.

La première est une résurgence temporaire explorée vers 1962 rebouchée superficiellement : "la Bombe" que j'avais reconnue et dont j'avais tenté de plonger le petit siphon en son sein en 1985. Un pompage pourrait y être envisagé.

La seconde absorbe ou charrie des déchets, d'où le nom "trou des aérosols" et paraît bien bouchée mais il faudra voir de plus près...

la troisième se présente sous la forme d'un double orifice en base de falaise exhalant un courant d'air froid des plus sympathiques ! Nous y revenons le dimanche et au bout de deux heures, le laminoir d'entrée est franchi et nous parcourons une bonne vingtaine de mètres de galeries, stoppés sur des rétrécissements ponctuels.

L'entrée, après l' agrandissement du dimanche.



Le laminoir jusqu'au carrefour.

Il nous faut du renfort et c'est Pat et Anne-Marie qui viennent compléter l'équipe pour sortir les gamates ce mercredi.



Le boyau de la galerie latérale pourrait rejoindre la galerie principale de la Musique car lui aussi souffle.

Pendant que je commence à aménager le fond de la galerie de la Musique (demandez à Michel...), marquée par des dunes de boue, Pat et Anne-Marie s'attaquent à une galerie latérale par où semble arriver de l'eau en crue ; malheureusement, le conduit est trop exigu. Michel et Régis s'évertuent à aménager le laminoir d'entrée. Puis nous attaquons à deux le fond principal, Anne-Marie réceptionnant les gamates dont le contenu transféré dans une autre prend le chemin de la sortie grâce à Michel et Régis.



Pat en plein labeur sur le front...



La suite avant déblayage, une boue qui s'enlève plutôt bien...

Après un après-midi d'efforts et avec ce courant d'air motivant, nous prenons rendez-vous pour une prochaine séance.

Les forçats n'ont pas l'air d'avoir trop souffert...

Thierry (photos Pat & Thierry)