mercredi 17 novembre 2021

Mercredi 17 novembre

aven sur le plateau de Labeaume 

Thierry

Après mon gadin mémorable dans les hauteurs de l'Ibie, il est temps de tester à nouveau la machine : rien de tel que la topographie d'un petit aven oublié depuis des lustres et pourtant si proche de la route...

Je commence par sonner à la maison d'à côté pour demander l'autorisation mais la propriétaire de ... 92 ans s'est absentée et reviendra un peu plus tard. Aucun panneau, ni barrière ne semblant interdire l'accès, je décide donc d'aller voir de plus prêt.

La cavité n'avait du être explorée qu'à l'échelle ; 2 goujons plus tard je descend le puits de 11 m en vaste diaclase.

Quelques blocs coincés séparent l'accès en deux orifices.

Un frottement à 2 m de la base nécessitera une déviation la prochaine fois.

Je suis surpris par les dimensions et l'aspect préservé de la cavité malgré quelques déchets antiques jetés du haut. Après un rapide tour du propriétaire, je commence la topographie.

Le cône d'éboulis principal.

Très vite la galerie se referme sur obstruction stalagmitique.

Vue du fond...

Un départ centimétrique sans courant d'air ne motive pas une désobstruction.

L'autre côté du puits d'entrée est bien plus pentu et aboutit dans une superbe salle sèche très décorée.

La descente commence par un éboulis.

Des coulées sèches aujourd'hui se jettent dans le pertuis final ; une paire de chauve-souris n'a pas trop dégradé le sol avec le guano.Je leur ferai bien nettoyer les salissures néanmoins !

L'éboulis cède place au concrétionnement et plusieurs blocs sont pris dans la matrice de calcite.

Le plancher est percé et donne accès à une petite rotonde sans issue ; un bloc de concrétions détaché du plafond repose à proximité.

Mais la topo permet d'examiner la cavité du sol au plafond et justement ce dernier recèle une suite potentielle. Il faudra revenir !


L'espace entre les colonnes semble dissimuler une continuation ; le mât permettra de pallier au surplomb !

Je prends ensuite un quart d'heure pour rassembler les déchets afin de les remonter dans un sac adapté ; les boîtes de conserve sont tellement rouillées qu'elles partent en poussière !

Il restera à ramasser des tessons de verre...

Une fois remonté, je retourne chez la propriétaire bien sympathique qui nous autorise à revenir pour réaliser l'escalade. Elle était descendue il y a au moins 40 ans !

Thierry

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