dimanche 13 juin 2021

02, 04, 06, 08 & 13 juin

grotte de Chamontin

Michel D., Michel F., Lionel, Thierry

Le printemps décidant de se mettre au beau temps, nous décidons de réattaquer le terminus d'octobre dernier ; une première sortie avec Lionel est consacrée à l'élimination du passage bas très malcommode et de l'étroiture suivante tout en s'attaquant au départ du boyau latéral. Je reviens deux jours après déblayer puis le surlendemain avec Michel F. débuter le dégagement de la lucarne au sommet de la coulée car le boyau ne semble pas souffler.

La fameuse lucarne qui nous titille depuis l'année dernière...

Proche du franchissement !
Retour le 08 pour déblayer avec Michel F. puis le 11 achever l'élargissement avec Michel D.

Samedi, nous revenons à trois (Michel x 2 et Thierry) et espérons que cet obstacle ne sera plus qu'un souvenir mais le résultat escompté n'est pas tout-à-fait à la hauteur des espérances (la rencontre d'une grosse vipère à 40 m de l'entrée nous prendra quelques minutes pour la ramener à l'extérieur) ; qu'à cela ne tienne ! La nouvelle perfo de Michel dotée d'un "super burineur" aura tôt fait d'aménager un passage confortable (mais quel poids en bout de bras !) : ce sera le passage du Serpent. Nous éliminons rapidement ensuite l'entrée d'un laminoir sur des gours emplis de gravier et galets qui témoignent du passage de la rivière ainsi qu'un passage vertical exigu et nous retrouvons dans une belle conduite forcée avec de profonds gours remplis d'eau cette fois-ci !

Ce que l'on distinguait derrière l'étroiture...

Michel D. franchit l'étroiture désormais aisée.

La conduite forcée : les gours sont très légèrement enduits, témoin d'une mise en charge ponctuelle.


Le passage vertical un peu resserré.


A ne pas fréquenter en crue !

Nous parvenons rapidement à un carrefour en croisant une vaste diaclase : en bas à droite, le conduit s'achève sur une étroiture précédant un bassin d'où semble sortir la rivière en premier lieu.

Michel F. sort du terminus le plus bas.

Le terminus actuel le plus actif, la suite paraît pénétrable mais c'est peut-être un siphon...

A gauche, on peut remonter une vaste diaclase en opposition qui bute sur une pente glaiseuse à escalader mais dont la direction semble être vers la falaise.

Le bas de la diaclase.

Le haut de la diaclase.

D'impressionnants planchers suspendus avec galets impressionnés.

Le lapiaz de voûte qui confirme la mise en charge.

Quelques racines confirment une proximité de la surface. Si, au carrefour on escalade une coulée, on retrouve la fracture de plusieurs mètres de hauteur et en progressant vers l'amont on franchit un siphon temporaire pour venir buter sur une trémie d'où sortent courant d'air et la rivière en crue. Ce sera le prochain objectif mais avant, une topo précise s'impose pour se positionner par rapport à l'objectif final : shunter le siphon d'entrée de la rivière souterraine de la grotte voisine.

La montée à l'étage supérieur.

La grande diaclase.

Le terminus de blocs qui semble bref ... espérons-le !

Des os et un crâne calcités se trouvent sur le cheminement.

Encore un terminus de franchi ! Et si on est loin des efforts impressionnants effectués à Rochepierre, le fait d'avoir ici aussi en partie validé une désobstruction est toujours un moment de plaisir. L'année 2021 semble bien née... Au retour, Michel, mû par un élan de générosité ne peut s'empêcher de tenter de retrouver le burin que j'ai malencontreusement fait tomber dans le grand gour. Pêche infructueuse, l'eau étant trouble.

Le "Foque" à la pêche...cherchez le burin !

Une bonne bière nous donnera le courage de remonter le sentier en pleine chaleur.

Thierry

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