Mercredi 4 octobre :
Grotte n°2 du chemin de fer
( Zoélie, Judi, Pat )
N'ayant pas pu ( osé ) seul franchir l'étroiture finale du méandre ouvert par R.Courbis dans les années 70 ( voir CR du 5/07 ), j'appelle Judi à la rescousse pour m'aider à finir la topo de la suite; Zoélie est embauchée pour assurer la couverture photo.
Après l'enlèvement de quelques cailloux, l'étroiture est franchie et nous attaquons la topo.
D'abord une petite salle suivie d'une galerie boueuse.
Mais rapidement le plafond, constitué de superbes pendants de voûte, s'abaisse et nous arrivons à un carrefour. En face, la galerie continue avec un remplissage d'argile sur les côtés.
La micro perte décimétrique. |
Le toboggan de boue qui termine cette galerie. |
En revenant au carrefour, la galerie, à droite, descend en pente douce vers une petite salle obstruée de tous les côtés par des plans inclinés tapissés d'argile. Au fond, on trouve une nouvelle perte impénétrable bien lessivée par l'eau : c'est le point bas de la cavité à la cote - 15 m.
La galerie aboutissant au fond de la grotte. |
Le fond : une perte minuscule. |
Un pendant de voûte transpercé par une pointe de javelot ? Non ! un rostre de bélemnite ( une espèce de seiche du crétacé ) décapé par l'érosion. |
L'amont du méandre désobstrué. |
J'entends alors des coups de massette et comprends qu'il est revenu régler son compte à cette p..... d'étroiture. Le rejoignant, je constate en effet, quelle a changé de tête; ce qui nous facilitera son franchissement assez coriace avec les pieds nageant la brasse dans le vide...
Future entrée ? Yaka creuser ! |
Pat
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