jeudi 16 juin 2022

 Samedi 11 juin


Perte de l'Interrogation ( Sanilhac )


Lionel PUYDEBOIS, Pierre et David LHYVERNET ( C.S. Joyeuse )

Benoît DESNOS, Jean-Philippe MIGNOT ( P1K ), Jérôme JOURET, Anne-Marie et Pat GENUITE. ( S. C. A. )

     Encore une belle équipe aujourd'hui pour aller se mettre au frais dans notre perte. 

Le P1K est de retour : ça va charcler ! Photo : P1K

     Il y a de quoi faire et les binômes se constituent rapidement. Dans un premier temps, David et son fiston partent pour une petite visite de la grotte de Rochepierre toute proche, que Pierre ne connait pas.

     Anne-Marie et Lionel, vu leur gabarit de haricot extra fin sont désignés d'office pour essayer de forcer la suite du " Boyau Charmant " ( voir CR du 21 juin ). Ils ont enfilé leur néoprène et emportent une massette au cas où...

    Jérôme et le P1K doivent vérifier quelques points d'interrogation et regarder de près les différents terminus pour déterminer s'il faut commencer un chantier de désobstruction.

Photo : P1K

    L'équipe Benoît-Pat poursuit la topo de "la galerie Bleue " la plus à l'Est. 

On en voit de toutes les couleurs : des plafonds roses avant l'accès à la Galerie Bleue ! Photo : P1K



L'éboulis marneux donnant accès à la "Galerie Bleue".


Les topographes à l'oeuvre. Photo : P1K

     Lors de la prise de mesures dans la trémie aux racines, Benoît découvre un petit escargot vivant nous laissant espérer que la surface n'est peut être pas très loin. 

Le méandre d'accès à la "Trémie de l'Escargot"

                                                             

Devant Benoît le départ de la trémie.

     Néanmoins la taille des gros blocs de grès coincés dans le méandre sous jacent promet un chantier musclé...

Les galets de grès ont totalement obstrué la partie inférieure du méandre, espérons qu'ils soient moins gros au dessus...

     Vers midi nous nous regroupons tous dans une petite salle marneuse pour casser la croûte. Son sommet est colmaté par un éboulis marneux humide qui fait l'objet d'un début de désob.



    Equipés seulement d'un pied de biche nous ne sommes guère efficaces : il faudra revenir avec pelle, piochon et gamates.

Le sommet de la salle marneuse, la suite est derrière, yaka creuser... 

     Anne-Marie et Lionel nous reviennent bien boueux de leur boyau où ils ont pu, avec difficulté, avancer de cinq mètres supplémentaires butant sur une suite qui se rétrécit encore. Curieusement ils n'ont entendu aucun bruit d'actif comme il y a trois semaines : la canicule a fait son effet...

    Je reprends la suite des relevés avec Jérôme vers une salle supérieure dont le haut est, là aussi, barré par une trémie.

La trémie suspendue au dessus de laquelle il faut passer pour accéder à la salle supérieure.

    Elle est peut être désobable mais le chantier s'annonce d'envergure.


Le sommet de la salle supérieure.

    Sur ces entrefaites, nous retrouvons David qui est allé, après sa visite dans Rochepierre, prendre un bain rafraîchissant en re-topographiant, en solo, le morceau litigieux de la topo.

     Nous partons ensuite topoter le départ d'une galerie dont l'extrémité bouchée par une nouvelle trémie pourrait jonctionner avec celle de l'autre côté du boyau aquatique. Lionel s'y escrime un moment mais la suite n'a rien d'engageant ( la topo nous indique un hiatus de 12 m ce qui n'est pas très encourageant... ).

Si l'on veut shunter le boyau aquatique c'est par là qu'il faudrait passer...

    Nous terminons la journée en allant jeter un coup d'oeil au boyau terreux légèrement ventilé découvert par Anne-marie et Lionel. Il se développe au dessus du "Boyau Charmant"  et la fin ressemble étrangement à l'extrême amont de l'affluent du "Grand canyon" dans la Perte n°2 de Rochepierre; mais, là encore, il y a du boulot pour évacuer toute la terre qui l'obstrue.

La fin du boyau terreux, hauteur : 10 cm...

    Nous n'avons pas encore trouvé le passage clé susceptible de jonctionner avec la Perte n°2 mais nous n'avons pas encore dit notre dernier mot...


Photo : P1K

    Pour l'instant, nous avons topographié 575 mètres de galeries et commençons à y voir un peu plus clair dans ce fichu labyrinthe.

     Une topo de surface entre l'entrée des deux pertes permettra de caler précisément les terminus et de savoir où il serait judicieux d'attaquer.

                                                                                                                                                  Pat




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