mercredi 21 octobre 2020

mardi 20 octobre

grotte de Chamontin

Lionel, Thierry

Après un passage la veille à la grotte des Chiffaux avec en sus Michel et Anne-Marie pour topographier et titiller la trémie terminale, retour à Chamontin pour tenter de trouver la suite... 

Le boyau d'accès entièrement élargi et vidé de son remplissage de galets, sable et boue.
En fait, dès l'arrivée sur le gour, je repère une lucarne non identifiée la fois précédente (il faut dire qu'on avait bien donné !) et qui semble la suite logique au sommet de la coulée.

L'orifice au sommet n'est pas bien gros mais si on s'approche c'est nettement plus grand derrière !

J'ai toujours aimé ce contraste entre la teinte gris foncé du Jurassique et les couleurs claires du concrétionnement rendant particulièrement esthétiques des cavités comme la Baume du Pêcher, le Gadret ou Remène 1 post-siphon.

La fouille du gour n'amènera rien de neuf, tout est bouché !

Le fond du gour devait communiquer avec le laminoir exploré l'année dernière par Pat.

Seul un petit boyau glaiseux est une suite potentielle mais c'est très étroit et sans aucun courant d'air.


Nous décidons alors d'élargir un peu plus la double étroiture, Lionel dans la seconde, moi dans la première ; c'est alors que Lionel découvre en cassant une lame le départ invisible d'un boyau remontant : le même courant d'air affecte ce départ et le sommet de la coulée, il faudra donc choisir d'élargir l'un des deux mais nous ne serons plus obligés de se tremper (pour l'instant...).

Pendant que j'évacue l'équivalent d'une grosse gamate et casse difficilement quelques arêtes au fond de la première étroiture, on distingue, juste derrière, Lionel qui s'acharne sur la seconde.

Le départ du fameux boyau d'une largeur de 18 cms à peu près mais qui semble s'élargir derrière le petit  pilier au centre ; attaquer le sommet de la coulée paraît plus confortable. En crue, le flot doit déverser par là et noyer en quelques secondes l'étroiture précédente : sauve qui peut !
Retour avec le sentiment du devoir accompli et un trou qui continue bien.

Thierry

 

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