mardi 22 juillet 2025

13 & 27mai, 03, 10 et 22 juillet

grotte du RAID

Michel D. & F., Pat, Thierry

Dans un soutirage de la salle Solène au Raid, juste à l'aplomb de l'escalade de Gilles qui avait permis d'atteindre son sommet, nous avions débuté une désobstruction qui semblait déboucher dans un puits relativement profond. De temps en temps, les cailloux arrivaient dans de l'eau ; la position étant stratégique et à l'écart de l'axe du collecteur, nous avons repris en une paire de sorties l'ouverture de ce pertuis.

Le parcours est assez court puisque 3/4 h suffisent avec un kit pour rallier la salle Solène.

Le chantier demande de l'organisation même si nous sommes à notre aise dans ce recoin de la salle.

Le passage oppose des planchers stalagmitiques successifs mélangés à de la boue sableuse et quelques blocs ; bref, pas le plus commode à déblayer...

Nous parvenons à ouvrir un orifice sous le remplissage par une étroiture verticale.

Nous butons alors, à l'orée d'un puits, sur un resserrement entre deux coulées ; le passage pourrait être forcé mais nous préférons l'aménager pour un accès plus "confort".
Ce 22 juillet, nous revenons renforcés par la venue de Pat, malgré -disons- une soi-disant panne de réveil (mes élèves utilisaient la même excuse pour se dédouaner !) provoquant un retard à l'allumage ayant eu le don d'énerver le patriarche ... Et quand le patriarche s'énerve, faut pas la ramener ! Nous montons donc à trois à l'aube sur la colline pour éviter la chaleur mais Pat, pris d'un profond remord, arrivera presqu'en même temps que nous à la salle Solène !
 
C'est parti pour la 1ère ; j'équipe le puits, harnaché comme d'habitude comme un sapin de Noël.

La 1ère partie est en toboggan raide et concrétionné, plutôt sympa.

La seconde, verticale, montre des parois enduites, témoignage de mise en charge.

On aboutit dans une petite salle aux multiples recoins et au sol très argileux.

Mais au Raid, même dans les pires recoins, le concrétionnement s'invite ("la Poire").

Les différents départs sont vite inventoriés ; une suite serait possible en grattant le sol mais nous n'en avons aucune envie !

Les remplissages argileux sont encore humides par endroits ; l'eau n'est pas partie depuis longtemps.

Nous remontons en déséquipant complètement le site.
Petite déception, donc, que nous n'ayons pas trouvé un accès plus rapide au collecteur ; il va donc falloir l'exploration de celui-ci ce qui exige une certaine préparation. Effectivement à l'aval, on circule à la nage dans un vaste canyon avec plus de 10 m de profondeur de flotte et un courant d'air puissant quand le désamorçage est effectif. Pour l'instant, nous ne sommes arrêtés que par la nécessité d'amener perfo et agrès car la suite de 20 m de hauteur par un mètre de large impose l'installation d'une main courante.
Thierry

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