mercredi 18 décembre 2024

samedi 14 & mardi 17 décembre

grottes de l'Ogive et de l'OM 

Michel F., Régis & Thierry 

Le lendemain de l'A.G. du club, prospection avec Michel pour digérer la raclette, Régis préférant les vraies huîtres aux fossiles de la roche !

J'avais repéré en balade avec des amis (itinéraire pas innocent) un secteur très prometteur affecté par un soutirage important ; 5 minutes suffisent pour découvrir une première entrée !

La grotte de l'Ogive s'avère bouchée au bout de 2 m mais...

quand on se retourne à l'intérieur, un beau conduit mène au bout de 8 m un peu exigus au bord d'un vaste puits !

Comme nous n'avons aucun moyen de descendre à part une échelle de 10 m comme c'est la règle en prospection légère, mais surtout que le puits est vierge du fait de l'absence totale d'amarrages, nous décidons de revenir avec le matos ad hoc ; l'équipement devrait être quelque peu malaisé vu la position ! Cinq minutes plus tard, pendant que Michel inspecte une profonde diaclase, je vise un petit redan au fond duquel semble apparaître un porche ; l'échelle est vite installée car le rocher est glissant.

La grotte de l'OM
 
Ma frontale de prospection a du mal à bien éclairer le vaste couloir d'entrée.
La galerie plonge jusqu'à un chaos en suspension provoquant un ressaut, heureusement, un orifice permet de shunter l'obstacle.



Une belle galerie concrétionnée s'offre à nous, dont une partie est encore active samedi par l'intermédiaire d'une colonne.

L'eau disparaît le long d'une coulée dans un toboggan humide à souhait.

Le départ du toboggan.


Une flaque nous accueille en bas qui n'arrange pas la situation d'autant que nos tentatives pour franchir l'obstacle au-delà s'avère un échec ; le courant d'air qui y descend est fort !

Maintenant bien trempés, nous découvrons un entrelacs de galeries dont une permet de shunter un puits où la désescalade possible s'avérait exposée. Suit un ressaut étroit à la base où il faut être prudent au vu des pierres en équilibre.

Nous retrouvons notre aval de tout-à-l 'heure sortant d'un boyau impénétrable pour se jeter dans un petit puits là aussi dépourvu d'amarrages !

Décidément, la perfo va être utile dans le secteur ! Nous cherchons vainement des traces même si dans la galerie d'entrée une vieille marque à la peinture difficilement interprétable montre que la première galerie a été visitée ; pour le reste, c'est peu probable et le fichier est vierge quant au secteur... En tout cas, vu l'état de la galerie concrétionnée, le(s) passage(s) n'ont pas du être fréquents ! Aucun graffiti non plus ! La sortie et le déshabillage se feront rapidement car la température baisse vite et nous sommes bien trempés.

Nous revenons le mardi, bien décidés à descendre ce puits, Régis renforçant l'équipe.


Nous préférons équiper directement les ressauts plutôt que d'utiliser le shunt malcommode du 1er.

Le puits est vite équipé...

Suit une galerie parcourue par le ruisseau temporaire.

Les remplissages sont de mauvaise augure pour la suite, comme les brindilles coincées en hauteur.

Effectivement, le conduit s'abaisse inexorablement pour devenir trop étroit et non ventilé.

Mais une opposition en hauteur permet d'entrevoir une suite qu'il va falloir élargir. 

Si la suite est un peu décevante, le courant d'air puissant doit bien aller quelque part, en partie sans doute dans ce chenal de voûte mais il y a peut-être du travail. Vont donc être privilégiées dans un premier temps la descente de l'autre cavité et la prospection à peine entamée.

Thierry

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