samedi 27 mai
réseau C-C.
Michel F., Pat & Thierry
Retour à la galerie de la Gitane explorée en 1973 par l'ASNE (du fait du reste d'un emballage de ces célèbres cigarettes d'un autre temps) avec trois objectifs : traverser le sommet du puits escaladé pour accéder à cette galerie, faire la topo en finissant d'inventorier d'éventuel(s) départ(s) et si on a le temps s'attaquer au terminus, orifice décimétrique au ras du sol mais ventilé.
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Pendant que Thierry fait la topo, Pat et Michel F. s'attaquent à la traversée effectuée de main de maître comme d'habitude ! |
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Ils tomberont sur un puits parallèle stoppé sur étroiture que certains défendent comme indispensable à topographier... |
Lorsque Thierry revient 2h plus tard, Pat et Michel essayent de communiquer pour savoir où pourrait déboucher ce puits dans la galerie principale. |
Lors de la topo, Thierry parvient dans une galerie supérieure après escalade. |
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Si d'un côté, une belle coulée bouche tout prolongement, de l'autre, un rétrécissement sera à franchir. |
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Malgré les appels désespérés de Pat, Michel ne trouve aucune communication directe avec le réseau sous-jacent. |
Nous nous retrouvons pour la collation d'usage puis décision est prise de voir une lucarne au-dessus du puits au bout de la traversée. Malgré tous les efforts de Pat, Thierry, pris d'une grosse paresse, refuse d'aller topoter ce puits ! |
Finalement, la lucarne ne donne rien et la vire est déséquipée. |
Nous partons ensuite finir de fouiller la galerie supérieure, Michel s'engageant dans le boyau que Thierry avait laissé de côté mais c'est impénétrable un peu plus loin. |
Pat dans la galerie supérieure. |
Décision est donc prise d'aller se frotter au terminus avec une pelle américaine : commence alors 3h de désobstruction mémorable ! |
L'argile mêlée de cailloutis s'avère collante à la folie et rend pénible le travail, d'autant qu'il s'effectue tête en bas. |
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A chaque fois, l'un creuse dans le remplissage, les autres tentent d'enlever l'argile de la pelle et parfois les gants avec une rotation fréquente pour éviter le ras-le-bol. |
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La galerie d'accès très décorée mais au plancher bien trop souvent boueux à l'excès. |
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Un témoin amusant de plancher stalagmitique perché ; en crue, l'eau semble passer par l'étroiture. |
Enfin, le volume derrière paraît alléchant et nous redoublons d'efforts, l'effet de mimétisme des spéléos étant de plus en plus accentué avec l'environnement ! |
Pat décide de tenter un premier franchissement en poussant l'argile détachée avec les pieds, la chance voulant que ça ne remonte pas derrière. |
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Ca y est ! Il est passé ! Dégager des deux côtés est maintenant un jeu d'enfant ! |
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L'autre côté et c'est presque confort !!! |
Si au début nous n'y croyions guère (en tout cas de passer dans la journée), la suite se révèle bien plus sympathique pour une fois ! |
La suite se présente sous la forme d'une belle conduite forcée. |
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De jolis gours blancs après l'enfer marron comme pour nous narguer... |
Soudain , nous butons sur un obstacle inattendu : un puits !
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La suite logique semble être en face mais une corde s'impose pour traverser d'autant que les bottes sont...enduites ! |
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La profondeur semble avoisiner 8 m et l'eau semble y remonter (?) mais impossible de dire si une suite existe en bas. |
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Un extraordinaire remplissage de boue compacte (au départ on a cru à un gour perché) défend la suite pénétrable de l'autre côté. |
L'exploration de la galerie de l'Argile en suspens s'arrêtera là aujourd'hui : retour après 8h passés sous terre. Michel, Pat & Thierry
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