Camp Lot
Arrivée des 2 Michel, de la famille Colinarnaud en fin de journée à Caniac-en-Causse.Nous découvrons un super gîte ambiance spéléo et y lançons le premier apéro. Michel Desroches nous régale avec l’histoire du lieu et de sa construction, et « des glands du quartier » !
Les environs sont magnifiques, c’est fou ce
que les couleurs de l’automne sont
chatoyantes pour un premier août !
Notre gentil organisateur, Michel Desroches, nous emmène au bord du gouffre.Notre team comprend :
Groupe enfants : Zoélie, Tao, LisonAvec, Stéphanie Jouret, Flo, Michel Fauque, Judi (les dames d’abord).
Le matin nous faisons de la gym, des jeux et de la lecture : ah ces bonnes résolutions des vacances que l’on tient autant que celles du nouvel an !Au petit jour, nous constatons le kidnapping d’un saucisson dans le jardin, nous avons été visités par une bestiole qui s’est servie dans la cuisine et franchement nous préférons ne pas l’avoir rencontrée .
Après un repas de salades, nous partons pour Le Cuzoul de Sénaillac : le trou est situé à 10 minutes du gîte. Il s’agit d’un P18 arrivant sur un énorme monticule de terre. Il fait une chaleur à crever à l’extérieur et Lison refusera de mettre son haut technique: elle fera la sortie « top less » avec juste un petit bleu de travail, de couleur verte d’ailleurs.
![]() |
Photo : Flo |
Une fois descendus, nous visitons la salle autour de ce monticule. Les gamins sont surexcités dans la grotte, ce doit être le choc thermique, je me mets à rêver de Ritaline pour les calmer (médicament destiné à mater les mouflets suractifs).
![]() |
Photo : Flo |
Lison et Stéphanie se font mouliner mais Steph-Bonne mine, la femme du président, fera du « jumar » pour remonter, une grande première!
Nous vivons un petit moment de stress : où sont les clefs du véhicule ? Zoélie est sûre de les avoir « balancées dans le kit jaune », donc comme il y en a 4 nous les vidons tous entièrement pour retrouver les dites clefs dans le kit… rouge !
L’équipe 2, composée de Cécile, Benoît, Jérôme et Jérémie, est ressortie du Saut de la pucelle bien rincée et nous rejoint à l’entrée du trou. Comme tout est déséquipé, nous partons tous nous défouler au superbe coin de baignade de Cabrerets.Tao enchaîne les sauts et tout le monde saute et utilise la voie de descente des canoës, une sorte de toboggan qui jouxte un magnifique panneau « baignade interdite ». Benoît y laissera la naissance de la raie de son postérieur mais la décence nous empêche d’en publier les photos.
La soirée s’ouvre par des pâtes carbonara préparées par Zoélie avec amour.Le jeu « Top Ten » égaillera notre soirée. Parmi les grandes idées qui émergent ce soir là : un ministère du BMX, une réincarnation en tigre du Bengale, se penser être Obélix pour courir plus vite, ou savoir si Jean-Claude Brialy est dans le coma nous taraude l’esprit. Si vous vouliez créer un restaurant, vous pourriez l’appeler le pet de Tao ? Ou le Gros Popotin ?
Flo
Départ prévu pour 10h. Tout le monde est pourtant prêt plus tôt que prévu ( presque 1h plus tôt ! ). Arrivés à 9h30 au parking de l’accrobranche, Jérôme va jeter un coup d’œil au panneau d’accueil, mais manque de bol, comme il ne prend jamais ses lunettes quand il part sous terre, il est passé à côté du gros fléchage « grotte ».
A la recherche du trou, on longe la départementale pour faire demi-tour et retourner en direction de l’accrobranche pour voir ce fameux panneau et descendre vers l’entrée…
Ouf, à 9h30 il ne fait que 28°C, c’est cool pour une rando !
A 10h toute l’équipe entre dans le trou. Michel D disait que la néoprène pouvait être accessoire, Jérôme part donc léger juste avec un bas de néop. Benoît pensant qu'il allait faire du paddle fait encore mieux : il est en shorty et Cécile et Jérémie en néop de 5 mm.
Finalement tout le monde se mouille assez vite, les marmites sont de plus en plus profondes, grandes et froides. Malgré les efforts fournis pour esquiver la baignade, l’envie de rentrer à peu près secs est réduite à néant. Mais en compensation, tout est équipé et le paysage souterrain très joli. Nous enchainons les vasques et les petites cascades. Nous apprécions la beauté des lieux même si la rivière est peu active et le calcaire presque noir. Il y a une certaine ambiance !
Pour Benoît, les trempettes en shorty finissent par le refroidir. Nous décidons de faire demi-tour peu après la cascade de l’Ogive et le ramping aquatique obligatoire. Le ventre vide, l’équipe se presse de rebrousser chemin : Il faut exfiltrer le soldat Benoît !
Ayant perdu beaucoup d'énergie, Benoît tricote en tête de puits sous les yeux effarés du président. La situation se transforme vite en remontage de bretelles. Son enjambement des vasques se fait avec autant de style qu’un cachalot à la dérive, l’escalade d’esquive de l’eau se conclut par une chute dans une vasque profonde sur Cécile…
Bref, Benoît est bien affaibli et il reçoit la sortie sous plus de 35°C comme une bénédiction. Il va même profiter d’un rayon de soleil pour mettre sa polaire. On ne sait jamais !
Benoît transformé en glaçon... |
Pique-nique entre fraîcheur de sortie de grotte, chaleur brûlante des causses et cris des jeunes aventuriers des arbres ( nous sommes dans l’accrobranche ).
Heureux de cette expérience et de notre sortie en début d’après-midi ( vers 14h ), nous décidons de tenter de rejoindre l’équipe 1.
Benoît a eu froid, mais ce serait mentir de dire que les autres ont eu chaud...
Cécile (Photos : Jérémie )
Extrait de : SPELEOGUIDE DU LOT 2014 CDS 46 |
Vendredi 5 août
Igue de Goudou ( Labastide-Murat )
Flo, Zoélie, Tao, Cécile, Jérémie, Benoît, Michel F, Jérôme.
Maman et Cécile équipent le premier puits de 40 m où il y avait deux fractionnements.
Lorsque je suis descendue avec Michel Fauque, il y a un panneau avec écrit : " Eh oui c'est là que tout a commencé ". On débouche sur une salle minuscule et par un passage qui donne sur un éboulis. En bas de cet éboulis, se trouve un petit passage qui débouche sur un puits et des petits passages étroits.
On arrive sur une salle d'où on entend la rivière. Nous décidons de piqueniquer ici. Nous descendons le puits où nous atterrissons les pieds dans l'eau.
Nous crapahutons à l'aval sans trop nous mouiller.
A l'amont nous nous sommes divisés. Avec Michel, Tao et Maman nous essayons de trouver le siphon.
Je glisse au retour après avoir vu une très belle cascade et me retrouve submergée jusqu'au cou. Tao râle et tarde à remonter le puits de 40 m et je me caille en bas.
Zoélie ( Photos : Jérémie )
Equipe 1 : L’Igue du Goudou
Avec Zoélie, Cécile, Flo et Tao, Michel F, Jérémie, Benoît et Jérôme.
Michel D nous emmène au bord du gouffre et nous tapons la causette avec le paysan du coin, heureux propriétaire de cette belle cavité.
L’équipement du P 35 est essentiellement féminin : Cécile et Flo s’y jettent pendant que les hommes tardent à s’équiper : c’est la prise de pouvoir ! Après tout, on est chez les Goudous oui ou non ?
Le fond du puits est clafit de bestioles en tout genre que nous avons probablement quelque peu dérangées, voire écrabouillées : salamandres, tritons, grenouilles, crapauds. Notre progression est aisée malgré un taux en CO2 probablement un peu élevé, à moins que ce soit l’apéro de la veille qui diffuse encore... Nous laissons à main droite la galerie Martel avec ses concrétions dignes de l’Ardèche pour nous engouffrer vers la rivière. Au début tout va bien, nous évitons les vasques avec succès. Puis cela dégénère doucement, les jeunes notamment Tao ne résistent pas à l’envie goûter le fond des gours.
Michel Fauque mène la danse et finit par nous semer.
Les grands le suivent et Flo, Zo et Tao finissent par faire demi tour. Exclusif : on a presque réussi à épuiser Tao ! C’est un grand jour, mais un Mars et ça repart rapidement.
Les grands diront même que c’est leur meilleure sortie !
Tao a été aux dires de Michel Fauque, « très aquatique » !
Judi, Zoélie & Tao, Benoît, Hélios & Eole, Pat, Jérôme, Christophe, Michel, Jérémie & Cécile.
Organisation optimale pour ce départ vers une sortie très attendue. Nous sommes 12 à partir sous terre et réussissons à démarrer de Clavel vers 9h. Pat et Judi partent chercher la clef chez Nadir Lasson pendant que le reste de l’équipe se dirige fièrement vers ce trou chargé d’histoire. En attendant les clefs, nous passons une trentaine de minutes sur le parking. L’excitation et l’ambiance sont à leur comble… Les jeunes enchainent leurs premières blagues graveleuses… Exemple : "Comment reconnait-on un aveugle sur une plage nudiste ?" On vous laisse chercher, "c’est pas dur…"
Comme à son habitude, Tao déborde d’énergie. Fort heureusement, on remerciera Eole pour avoir trouvé le bouton off : Un bon coup de fouet dans l’œil droit. Pauvre Tao, on dirait que ça fait mal… en tous cas, plus un bruit pendant une bonne demi-heure !
Trêve de plaisanterie, Pat et Judi arrivent avec la clef, on s’empresse d’aller ouvrir la boite de Pandore. Pendant que les derniers finissent de s’habiller, Christophe équipe le puits fort bien bâti.C’est émouvant de descendre tranquillement dans cette cavité qui a suscité tant d’énergie et d’émotions plus de 20 ans auparavant. Quand on pense que Judi et Jérôme y ont accédé alors que le forage ne faisait que 40 cm de diamètre !
Nous arrivons vite dans la gadoue et suivons une série de boyaux pendant une quinzaine de minutes. Impossible de se tromper, les câbles et les gaines nous guident jusqu’au puits final.
![]() |
Photo : Benoît |
Pour s’assurer que tout se passe bien, nous intercalons un jeune et un moins jeune, comme ça, pas de fausse manip possible !
![]() |
Un plus tout jeune encadré par un jeunot... Photo : Benoît |
La dernière étape jusqu’à la rivière est bien boueuse et glissante… Zoélie commence à en avoir assez de "la pire grotte de sa vie"… On comprend… c’est vrai que descendre à 12 implique de stationner fort longtemps dans la gadoue, on a connu plus agréable !
Après la "gansouille" ( on s’est aussi mis à l’occitan ! ) dans la boue liquide, quel plaisir que celui d’apercevoir le clapotis de l’eau limpide !
![]() |
Photo : Benoît |
Nous remontons la rivière sur quelques dizaines de mètres, jusqu’au fameux bivouac où l’équipe des 7 spéléologues est restée coincée pendant 11 jours. Les historiens de l’équipe, ceux qui ont participé au secours, narrent les évènements in situ ; les deux crues, la cloche, les paliers… ça fait froid dans le dos… Ce ruisseau à priori si calme les a pourtant poussés à se réfugier 20 mètres plus haut.
Nous pique-niquons sur une plage de sable, c’est presque paradisiaque…
Oui, sauf que la moitié de l’équipe se caille ! Zoélie a un petit coup de bou, heu de mou… elle a particulièrement froid et se retrouve blottie dans un poncho de survie, quel luxe !
![]() |
Dehors, cuisant au soleil... |
![]() |
deux heures plus tard sur la plage... |
Après l’exploration de ce secteur, l’équipe se divise en deux ; ceux qui remontent et ceux qui continuent.
![]() |
Photo : Benoît |
![]() |
Photo : Benoît |
Après quelques centaines de mètres dans l’eau à toute allure, Benoît et Cécile s’arrêtent, préférant prendre le temps pour jouer les photographes et les mannequins plutôt que de suivre les loubards, pilotes de motocross aqueux, alias Pat, Jérôme et Jérémie.
![]() |
Photo : Benoît |
![]() |
Photo : Benoît |
![]() |
Photo : Benoît |
Le temps presse et les trois souhaitent au moins atteindre "l’Obélisque" avant de faire demi-tour. Les vestiges du spéléo-secours de 1999 sont toujours présents, les mains courantes bien au-dessus du niveau d’eau actuel témoignent de l’importance de cette crue. Arrivés à une énième main courante, l’équipe fait demi-tour, tant pis pour "l’échelle 24" et "l’Obélisque". Surprise sur le retour, ils croisent "l’Obélisque" passé inaperçu à l’aller ; le spéléologue pressé lève peu les yeux vers le ciel ! A fond les ballons, tête dans le guidon !
![]() |
Photo : Benoît |
Les chauffeurs de pétr’eaulète retrouvent fièrement Cécile et Benoît et se lancent à l’assaut de la remontée. Ils rejoignent l’autre moitié de l’équipe. Benoît, boueux comme jamais, déséquipe la première partie des puits. Après les passages glissants, les petits cochons font trempette au pied du dernier puits.
Avec du matériel presque propre, direction la sortie ! Cécile et Jérémie déséquipent la dernière partie et retrouvent les chaleurs caniculaires.
Une journée rondement menée !
Cécile & Jérémie
![]() |
Nous sommes partis à 12 personnes tôt le matin. Nous sommes entrés par un puits de 40 m ( le puits du Bret ) artificiel.
![]() |
Photo : Cécile |
Ensuite nous avons un peu marché dans la boue. Ensuite nous avons descendu un petit puits avec 4 fracs pour arriver sur un de 30 m qui nous a conduit à la rivière où on a mangé. Zoélie avait froid. Après on est allé voir là où les 7 spéléologues sont restés bloqués, il y avait une rame plantée dans l'argile. Puis nous sommes remontés plus vite que d'habitude.Tao
Nous partons en pèlerinage à Rocamadour afin de prier pour la paix de nos pauvres âmes.
Nous nous garons au parking du bas et évitons le petit train à touristes en prétendant auprès de Lison que c’est « hyper cher ».
Séquence shopping obligatoire dans les ruelles : le premier magasin croisé vend des ustensiles Touareg, on est dans le local responsable.
Nous montons saluer la vierge noire et Lison se découvre une passion pour Jésus : nous devons payer un lumignon mais comme je suis une pauvre pécheresse athée, je mets moitié prix.
Nous redescendons en comptant les marches et atterrissons dans un petit resto. Au menu, cassoulet mais bizarrement nous esquivons la proposition. Il fait trop chaud !
Nous repartons pour nous baigner dans un coin de la Dordogne peu dépaysant : on se croirait à Salavas au camping des Blachas !
Comme j’ai oublié les maillots je me retrouve en slip noir dentelle mais personne n’y prête attention. On ne peut pas être et avoir été.
Nous passons une bonne soirée avec un bon jeu le Top Ten qui nous agace encore une fois les zygomatiques : fuir une abeille en mode hystérique ou décider ce qui peut être utile en cas d’évasion d’une prison est source de bien bonnes idées.
Flo
Igue de Saint Sol ( Lacave )
![]() |
Photo : Cécile |
![]() |
Photo : Cécile |
![]() |
Photo : Cécile |
![]() |
Photo : Cécile |
![]() |
Photo : Cécile |
![]() |
Photo : Cécile |
![]() |
Extrait de : SPELEOGUIDE DU LOT 2014 CDS 46 |
Mardi 9 août
Igue de Lacarrière ( Montfaucon )
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire