mercredi 23 décembre 2020

 aven des Druides

Joyeuse

Guillaume & Thierry

Le soleil annoncé mardi, la prospection devait s'avérer sympa : au lieu de cela le brouillard est resté tenace et sur le plateau, un soleil voilé n'a pas fait sécher la garrigue ! Je désigne à Guillaume une combe que je désire fouiller et après une paire d'heures sans aucune découverte en dehors d'un vaste soutirage, nous revenons vers les véhicules par une combe que je connais. J'y retrouve un départ impénétrable découvert l'année dernière mais qui a "bonne gueule" ; mais avant de l'attaquer nous ratissons le tour et Guillaume, décidément verni ces temps-ci, découvre une minuscule fissure toute proche. Sans conviction, nous grattons quelques instants quand une pierre chute en faisant un bruit des plus excitants !

Le premier caillou vient de tomber, il ne sera pas le dernier !

Simplement taper sur la roche environnante entraîne une résonance alléchante. 

Nous stoppons vite les travaux pour revenir le lendemain avec le matériel adéquat et une corde car la taille de l'engin paraît nécessiter des agrès.

Mercredi, c'est pluie ou plutôt bruine tenace : le tour de l'aven devient vite boueux mais l'agrandissement se fait sans guère de résistance. Nous sortons même une grosse concrétion pourrie !

C'est l'heure fatidique ! après deux goujons plantés à un mètre de profondeur pour éviter tout frottement, une première tentative échoue car je n'arrive pas à franchir le "mickey" en raison d'une protubérance rocheuse.
Nous parvenons facilement à l'enlever car là aussi c'est une concrétion pourrie qui faisait obstacle. Je peux donc descendre désormais et franchir les deux premiers mètres étroits.

Rebelote, cette fois c'est la bonne !


Les deux premiers mètres sont exigus mais il y a des prises de pied.

Je me retrouve dans un vide imposant aux parois saines même si une concrétion à l'apparence fragile suit la paroi sur plusieurs mètres mais à bonne distance. A mi-puits je me rends compte que j'ai oublié l'appareil photo et le détecteur de Co2 de Michel. Tant pis ! On a l'air de respirer normalement même si la chaleur contraste avec l'air humide extérieur. J'atterris au bas du puits profond d'une vingtaine de mètres de belle section (8 x 2.5 m) mais qui paraît sans suite sauf une lucarne à 5 m de hauteur qui nécessitera un petit pendule mais il faudra fractionner. La remontée s'effectuera tranquillement et Guillaume me passera mon appareil photo à 5 m du départ. De toute façon il faudra revenir pour fouiller et topoter.


Beau trou noir qui manque d'un éclairage en bas !

Le secteur confirme son intérêt où nous avons plusieurs opportunités à poursuivre ...

Thierry

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