mardi 25 décembre 2018

Samedi 23 décembre
aven Hugot & Grand Couloir n°2
Gilles, Pat, Thierry

Départ pour topographier l'aven Hugot que Jean-Marie m'a repéré l'autre jour, n'arrivant pas à remettre la main dessus.

La cavité débute par un P11 relativement étroit.
A la base du puits d'entrée, un vaste couloir concrétionné débute en plan incliné...
Gilles nous équipe le trou de main de maître !

Le couloir a vraiment de la classe.

J'en profite pour topographier le trou.
...avant de finir en puits.


La partie verticale accuse 13 m de profondeur.
Jusque là très propre, le trou change de physionomie après une étroiture : une galerie très argileuse, dans laquelle un ruisselet temporaire a creusé un surcreusement, stoppe de suite sur un rétrécissement impénétrable où a eu lieu un début de désobstruction.
Le fond impénétrable à - 36 mérite de s'y acharner si un courant d'air est présent ; aujourd'hui pas le moindre mouvement d'air à ce niveau.
Une fois remontés, nous en profitons pour voir un fond de trou sur un lapiaz voisin qui s'avérera bouché.

Les beaux lapiés du Jurassique, percés de multiples diaclases ... offrent rarement de bonnes surprises aux opiniâtres explorateurs.
 Après une rapide collation, agrémentée d'allers-retours de chasseurs en mal de sangliers ou autres bêtes à poils, nous nous dirigeons vers la perte du Grand Couloir n°2 où, avec Anne-Marie et Pat, nous avions décelé le départ d'un boyau ventilé concentrant tous nos espoirs.


Pat au creusement, Gilles en relais, Thierry en stockage, c'est une affaire qui marche !
Quelques dizaines de seaux plus loin, Pat arrive à franchir l'obstacle et revient quelques minutes après pour annoncer un arrêt sur P5 et le jour visible en haut d'une cheminée !
On repasse par la partie souterraine du Grand Couloir pour trouver assez vite l'orifice entrevu par Pat.

Derrière cette étroiture, la seconde entrée.
Je conseille ensuite à mes compagnons d'aller voir le bas du P5 ensemble, la section du boyau demandant quelques efforts de déblayage supplémentaires pour ma grande carcasse !
Le lapin dans son terrier ... 
Quelques minutes plus tard, pendant que j'essuie des tirs venant de nulle part et que je fais tout pour ne pas ressembler à un sanglier, Gilles et Pat arrivent de l'extérieur pour annoncer la découverte d'une 3ème entrée !
Le fond impénétrable de la perte.

Le puits plein de ronces par lequel ils sont ressortis !
Croquis Pat.
La progression sur le lapiaz percé de multiples regards verticaux sur le Grand Couloir n'est pas une sinécure ... sauf pour Gilles évidemment !
Journée bien remplie donc, même si la perte nous laissera un petit goût d'inachevé !
Gilles, Pat & Thierry

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