Samedi 01 septembre
Aven François & du Réméjadou n°2
( Pat, Thierry )
Retour de mon camarade de galères souterraines après m'avoir fait faux bond une bonne partie du mois d'août ; au vu des cavités que je lui propose, on peut comprendre !
1ère destination : l'aven François découvert par le S.C. Joyeuse que nous avions revu en 1997 et qui se termine sur un petit lac siphonnant peut-être (?)
Le lac est plus bas que constaté en 97 et semble se poursuivre au-delà ; il n'y a pas d'alternative : il faut s'y mettre pour en avoir le cœur net ! Comme Pat est plus ancien que moi, je lui laisse les honneurs de la trempette, sans aucune mauvaise foi bien entendu.
Rien de tel qu'une petite nage matinale à 13° pour activer la circulation ... pour constater que le fond siphonne !
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Bon courage au plongeur qui voudrait explorer cette tambouille ! |
Mais au retour, Pat aperçoit un départ en hauteur qui pourrait shunter le siphon ; à revoir donc avec perfo et matos de grimpette.
Nous ressortons et profitons du beau temps pour une collation au soleil, bien méritée pour notre Pat humide à souhait.
2ème objectif : finir la topo du Réméjadou 2 que j'ai débutée la semaine précédente et qui se déroule dans des conditions désormais classiques pour nous : eau, boue, étroitures, voire un peu de Co2 pour corser l'ensemble ! De plus il faut revoir l'étroiture terminale ventilée de cet aven, proche du précédent, prolongé également en 1997.
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Le parcours étroit et humide vers l'aval temporaire est particulièrement boueux en raison du débordement d'un actif permanent dans ce secteur du trou ; il est agrémenté d'une voûte mouillante (un gour suspendu) que Pat va vider consciencieusement pendant que je poursuis la topo.
Si la vidange se passe bien, celle-ci provoque un nouveau bain à sa base car rien ne s'infiltre et il faut s'allonger ; finalement j'arrive à franchir l'obstacle en préservant les outils topos au mieux dans ce cloaque. Nous poursuivons jusqu'à l'étroiture finale vicieuse que nous n'avions pas réussi à franchir à l'époque.
Pat réussit à franchir deux étroitures vraiment "limites" pour poursuivre jusqu'à une base de puits venant très certainement du lapiaz 20 m au-dessus. Le retour s’avérera "technique" pour repasser en marche arrière les dites étroitures !
Au retour, un départ aval se jette dans une nouvelle voûte mouillante ; rangeant le matos topo, je m'y colle à mon tour.
Une fois passé l'obstacle, le conduit s'achève un peu plus loin dans un siphon.
Au retour, Pat tient à aller voir le travail que j'ai effectué à l'amont de l'actif permanent qui correspond au siphon Baudu, affluent du Réméjadou n°1, collecteur du Bourbouillet. Stoppés par une voûte rasante, on entendait par une fissure une cascatelle !
La galerie qui se cache derrière est mignonne comme tout mais un barrage de calcite doit être cassé pour y accéder, objectif prévu.
Nous ressortons rinçés dans les deux sens du terme sous un soleil bienvenu, et enduits de chenilles de pyrales de buis !
Pat & Thierry
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