Dimanche 27 mai
Grotte du Fayet ( Sanilhac )
( Jérôme, Pat )
Sachant que la partie aval était un peu aquatique, nous attendions depuis notre dernière incursion du début de l'année un peu plus de sécheresse pour finir la topo ( Voir CR du 21/01 ).
Afin de commencer par du sec, nous rentrons par l'entrée intermédiaire. Il nous faut peu de temps pour rejoindre notre dernière station topo dans la rivière, mais il y a plus d'eau que la dernière fois et dès la première vasque de la galerie artificielle je me débrouille pour tremper les bottes. Le courant d'air nous rassure quant à la possibilité de traversée, mais quel niveau d'eau allons nous trouver dans les boyaux de la résurgence ?
Le carrefour de jonction entre la galerie artificielle et la rivière. |
Les visées s'égrainent une à une et au bout d'une heure nous retrouvons notre cairn laissé la dernière fois à la jonction de la rivière et du long bouclage effectué depuis l'entrée. Auparavant, un bruit de chute d'eau nous avait annoncé l'arrivée au bas du P11, bien arrosé aujourd'hui. A son sommet, on distingue une lucarne par laquelle tombe en pluie un petit actif. Nous reviendrons faire l'escalade une autre fois.
Un passage typique dans la rivière : plafond bas, strates écroulées et soubassement marneux. |
La suite devient plus difficile car nous croisons un premier affluent ( actif aujourd'hui ) plutôt étroit et boueux.
Jérôme en action dans le second affluent rive droite. |
Avant d'attaquer le second affluent rive droite, nous déjeunons assis sur une margelle au bord de la rivière. Le zef est frigorifiant et j'inaugure, en imitant Jérôme, ma micro doudoune spéciale topo pour pouvoir apprécier tranquillement mon sandwich.
L'extrémité colmatée du deuxième affluent. Le point topo est là ! |
Il y a des portions de galerie à taille humaine ... |
et même quelques perles... |
Nous nous rapprochons petit à petit de la sortie où nous savons qu'il faudra s'allonger dans l'eau pour faire nos mesures. Mais la chance est de notre côté car les boyaux d'entrée sont bien rectilignes et propices aux longues visées.
Au fond on voir le jour, plus que trois visées... |
Nous retrouvons avec plaisir la grille d'entrée et la sortie derrière laquelle nous attend un chaud soleil printanier.
La porte d'entrée protégeant l'accès à la résurgence captée pour le village. |
Au final, nous aurons topographié un peu plus de 800 mètres de conduits, ce qui correspond très précisément au développement noté au fichier CDS. Cela tenterait à prouver qu'une topo aurait été déjà réalisée ( GSE ou MJC Givors en 1974 ? ) mais malheureusement jamais publiée à notre connaissance.
Hormis l'escalade au mât du P11, il nous restera encore à topographier la petite grotte d'une cinquantaine de mètres située au dessus de l'entrée supérieure dans laquelle on rencontre un actif impénétrable qui est certainement l'amont de la rivière du Fayet.
Pour clôturer nos activités de l'après-midi, Jérôme me montre quelques trous souffleurs attirants et diverses sorties d'eau, objets de futures investigations...
Pour clôturer nos activités de l'après-midi, Jérôme me montre quelques trous souffleurs attirants et diverses sorties d'eau, objets de futures investigations...
Pat
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