Dimanche 18 juin

 

Traversé Rochas - Midroï

( TPST :  5 h  avec les joyeux lurons d'Aubenas, Privas et St Montan )

  

     Nous partîmes sous le soleil de Satan effectuer cette mémorable traversée !
   Une équipe teste le TPS.
   L'autre équipe est chargée de faire la traversée et de ne pas se noyer. Nous initions Fiona, amie de Jourrettes qui en aura pour son argent aujourd'hui.

La traversée s'effectue sans encombre, un "qui sait à peu près faire" est à chaque amarrage et étale sa science.

     Pour ma part, c'est une reprise avec interruption volontaire pour grossesse, donc je n'ai quasiment pas fait de spéléo depuis 18 mois !
     Alors que je suis la dernière à entrer sous terre et que je viens de soulager ma vessie et repositionner mon matos, je m'aperçois au moment de franchir la chatière d'entrée que...
je n'ai pas d'accus sur mon éclairage !
     Grand moment de solitude comme dans les dessins animés : 
- " eh ! les copains ! " 
- " y a quelqu'un qui peut venir me chercher ? "
    Mais ils déjà loin devant...
Heureusement je suis sauvé par Gérard, le président de St Marcel qui me dépanne d'une frontale.
   Le plus drôle c'est que : " t'avais qu'à vérifier ton matériel ! "
   En effet, j'avais juste passé la soirée à caser mes trois gosses avec 50 textos à 3 personnes différentes, préparé leur matériel ( affaire de piscine,goûter, couches, petits pots, rencards de la mamie et des copains qui prenaient les grands ); mais admettons...
     On allait pas se débarrasser de moi comme ça !

     Tout s'est super bien passé, le grand puits flippant, la chatière bien étroite. Midroï était brillant et la baignade au poil.

 

     Je vous laisse apprécier les photos des préparatifs,le tatouage qu'Abel s'est fait pour l'occasion ( fallait pas vraiment ), l'enthousiasme plus ou moins marqué des jeunes, mon G.O. de mari qui se balade irrémédiablement en slip au bureau, la sirène de l'Ardèche et Mr le Président du S.C.A. en R.T.T. !

    Quant aux photos sous terre, l'appareil ayant séjourné dans le bidon d'Anne-Marie, il faudra y retourner avec de la lumière.                                                      La Colinette