dimanche 25 mai 2025

samedi 24 mai

perte du MAURE & P6

 Michel F., Thierry

Après une demi-journée de repérage annonçant la fin de saison de prospection en Ardèche, Michel se joint à moi pour aller plus avant dans deux cavités inventoriées ; affublé d'un bras plus ou moins invalide, c'est Michel qui fera l'essentiel du boulot.

J'avais repéré cette perte de fond de doline qui semblait s'être ouverte par effondrement révélant une double entrée (celle de gauche ne donne rien). Michel y avait aussi jeté un œil en balade.

Au bout d'un méandre étroit s'ouvrant au pied d'un ressaut, je m'étais arrêté sur un puits !

Après la pose d'un goujon, Michel descend ce puits, étroit au départ, mais la base, 8 m plus bas, n'offre pas de suite malgré une légère ventilation.

Direction ensuite le P6, cavité découverte il y a quelque temps mais non descendue ; la semaine précédente, j'avais stoppé sur un passage râpeux un peu étroit en combinaison toile.

Le ressaut de 5 m s'ouvre dès le départ.

Michel franchit sans problème l'obstacle mais bute un peu plus loin sur une étroiture descendante engagée ; le bon courant d'air nous incitera à revenir cet hiver quand on sera dans le secteur.

Nous entamons une désobstruction au départ du ressaut car un violent courant d'air froid sort des blocs sous la doline.

Mais la suite semble sans espoir car nous n'avons pu déceler d'espace pénétrable sous l'amoncellement de blocs.

Résultats modestes et la sensation frustrante d'être plus observateur qu'acteur, handicapé par cette douleur.

Thierry

mercredi 7 mai 2025

mardi 06 mai

aven du DAHUT (RB 41)

Michel F., Thierry

Retour sur site hier après-midi avec deux objectifs ; analyser le chantier à venir tout en nettoyant les lentilles de boue collées sur les parois et poser au retour une ligne.

Il va falloir bien s'organiser car la moindre maladresse enverra tout objet par le fond. Aujourd'hui le puits souffle fortement et comme on respire bien...

 

40 m plus bas...

2 lames empêchent la descente sur au moins 2.5 m ; ensuite un palier sans doute boueux puis du volume... La rigole au premier plan donne un aperçu du passage en crue !

Au départ le confort ne sera pas optimal mais au moins le lieu est désormais plus propre ; les parois sont intensément cupulées.

La main courante installée par Pat ; deux marches type "Lionel" agrémentent le franchissement.
Retour en posant la ligne et en nettoyant au mieux les vires de la main courante de 60 m. Une fois dehors, nous entendons le cri rauque d'un animal non identifié ! Déjà, vendredi en prospectant en solo je l'avais entendu un peu plus loin. S'agirait-il du fameux dahut dont nous reprenons la démarche au plafond de la galerie ? La garrigue et ses lapiaz est pleine de surprises.
Thierry

samedi 3 mai 2025

mardi 22, mercredi 23 & 30 avril

samedi 03 mai

RB 41

Lionel, Michel F., Pat, Thierry

Retour au RB 41 avec Michel et Lionel pour aller voir un peu plus loin avec de quoi équiper la profonde diaclase reconnue le 17. Malgré le fait que le trou continue, nous y croyons "moyen" car on reste à faible profondeur et dans un secteur peu collecteur.

Si la 1ère main courante est déjà bien exposée, la seconde côtoie un surcreusement en sifflet de 7 à 8 m de profondeur, véritable piège à coincements en cas de glissade ! 

De gros blocs coincés sont bienvenus pour poser un relais sérieux mais il faudra revenir avec plus de corde pour continuer, la suite étant toujours aussi exposée après un angle droit.

Les vires étroites sont enduites d'argile, preuve d'une mise en charge (ancienne ?).

Soudain, Lionel qui a été reconnaître un peu plus loin, revient en criant : "la rivière !" ; nous taisant, nous percevons effectivement un grondement qui ne peut pas tromper !
La donne change : nous revenons les mêmes le lendemain avec une invention géniale de Lionel qui a concocté des marches pour rendre la progression moins physique : elles vont se révéler salvatrices!
L' A41 et la diaclase des Marches vont m'imposer la pose de pas moins d'une douzaine de points d'amarrages pour finaliser l'équipement en sécurité de ce passage long de 60 m au plafond.
A droite les fameuses marches brevetées made in Lionel !
Retour le 30 pour finaliser l'équipement et faire un bout de topo...

Enfin, nous arrivons sur un sol constitué d'éboulis provenant d'une trémie suspendue peu sympathique dans une salle latérale, avec devant nous un méandre-puits profond au fond duquel coule un actif qui n'a rien d'un ruisseau !!!


Comme la suite impose de poursuivre l'équipement, et d'après nos calculs liés aux connaissances hydrologiques du plateau, le torrent doit s'écouler entre 35 et 45 m sous nos pieds : il faut donc revenir avec tout le matos nécessaire.
Aucune envie d'aller titiller la trémie ; celle-ci est la même que l'on trouve juste avant la 1ère main courante, preuve apportée par la topo. Le problème est qu'elle est travaillée par le dessous par les mises en charge successives, mon interprétation partant d'un creusement inversé, le méandre se comportant en cheminée d'équilibre : l'aval doit se rétrécir fortement !
Retour ce samedi 03 mai avec un quatrième larron : Pat en personne ! Le puits n'a qu'à bien se tenir !
Je laisse à Pat le privilège d'équiper le puits d'autant qu'un dérangement intestinal me coupe les jambes.
Il descend une demi-douzaine de mètres pour stopper sur un rétrécissement important de ce profond méandre-puits.

Malgré une tentative de franchissement, rien à faire ! Il faudra revenir pour élargir en espérant un obstacle pas trop long. Nous pensions que derrière le coude à gauche, nous pourrions poursuivre au sommet mais la suite est bien en bas...
Nous plantons deux marches pour remplacer une écaille de roche servant de prise ; elle est éliminée car sa solidité restait aléatoire.
Sortie tranquille en bénissant les fameuses marches...



Thierry