samedi 19 avril 2025

jeudi 17 avril

RRB 41 & 42

Lionel, Michel F., Thierry

Objectif cet après-midi avec ce temps humide qui ne semble jamais cesser : ouvrir l'étroiture du RB 41 découvert avec Michel, puis, poursuivre la prospection sur un secteur préalablement défini, le vent du nord devant éviter la pluie.

On décide d'attaquer d'abord le sommet de la coulée...
 

Mais la base semble plus facile à élargir.

Je parviens à franchir l'obstacle puis aide à finir le travail par l'autre côté.

Tout le monde passe l'étroiture.

Mais si le début est bas de plafond, on se relève vite dans une belle galerie.

Comme toujours, de nombreuses arrivées encore suintantes...

Nous butons sur une grande diaclase barrée par une coulée blanche au fond.

Des traces de mise en charge récentes sont visibles en paroi ? Curieux, l'endroit ne s'y prête pas !

Michel choisit le bas vite bouché, il aura quelque difficulté à remonter, tellement c'est lisse et glissant.


Lionel choisit de traverser par le haut avec son agilité de singe : bingo ! Il franchit la coulée et stoppe sur rien ! Prudent, je choisis l'option d'un retour avec une corde... De toute façon, le développement imposera une topo.

Retour avec une petite frayeur à l'entrée où un bloc se détache : en 1ère, il faut rester attentif car ce n'est que la seconde incursion dans le trou.
Nous poursuivons en partant désormais plein Est et en traversant un curieux dédale de couloirs.
Une paire de désob vite effectuées ne donnera rien.
Michel avise un petit conduit anciennement bouché.

Ce sera le RB 42 au développement modeste précédant un impressionnant couloir karstique.
Après 4 h d'efforts, il est temps de rentrer mais les jours qui rallongent sont l'oppotunité de passer plus de temps dans ces paysages spectaculaires parfois.
Thierry

dimanche 13 avril 2025

vendredi 11 & samedi 12 avril

aven du Paradis (i 249)*

Guillaume, Thierry

*L'aven du Paradis a été exploré en 2017 par l'équipe d'Olivier Brieu (site Spéléolive).

Dans le cadre de sa convalescence et avant les trop fortes chaleurs, nous décidons Guillaume et moi d'effectuer une grande boucle dans un affluent de la vallée de l'Ibie en commençant par le fond du thalweg, parfois bien encaissé, pour redescendre ensuite par une piste du plateau. Le secteur est particulièrement avare en cavités et pourtant le potentiel existe ; il faut donc partir avec des espoirs mesurés quant à découvrir quelque chose d'intéressant. Et, effectivement, la journée ne sera guère généreuse (mais on avait limité le rayon d'investigation au visuel en circulant au fond) sauf lors du croisement d'une combe pentue où on décide de fouiller les premiers rancs. Tout-à-coup Guillaume m'appelle : un orifice en paroi laisse entendre une résonance de bon aloi et les premières pierres tombent avec le doux bruit d'un volume certain !

Enfin, un vrai trou !

Un petit palier précède une coulée surplombante après un passage étroit et après...la corde est nécessaire !

La petite entrée est vite dégagée et nous nous promettons d'y revenir au plus vite la semaine prochaine. Après vérification des agendas réciproques le soir, nous décidons d'un retour dès le samedi après-midi malgré la longue marche d'approche. Guillaume fera équipe de surface car il n'est pas question évidemment de pratiquer la spéléo pour l'instant au contraire de la marche pour retrouver la forme.

Avec perfo, trousse à spits, amarrages, appareil photo, détecteur de Co2... j'ai l'impression d'être plus proche du sapin de Noël que de l'explorateur !

Le fond est bientôt visible et je m'affranchis d'un dernier fractionnement pour toucher terre au propre comme au figuré.
On respire bien mais par sécurité je prends une mesure avec mon tout nouveau détecteur : merci Bastien pour ton remarquable travail d'exécution !
La remontée s'effectue tranquillement, le fond n'ayant pas révélé de suite probante ; à revoir néanmoins par temps froid car on sent une circulation d'air (convection ?).

Le puits descend au moins 15 m sous le ruisseau, c'est à priori la plus profonde du secteur.

Retour en passant devant i 250 et i 168, cette dernière méritant une petite désob prévue cet été à l'ombre du canyon.

Thierry

dimanche 6 avril 2025

jeudi 03 avril

perte de la FAILLE VERTE

Michel F., Pat, Thierry

Retour à la Faille verte en espérant cette fois franchir l'obstacle plus rétif qu'il n'y paraissait.

Nous fixons une échelle pour l'étroit ressaut de 8 m qui s'annonce "sportif" à la remontée.

La partie inférieure est la plus délicate.
Le détecteur d'oxygène acquis par le club indique que l'atmosphère est normale.

Il faut franchir une crête de boue pour accéder à la suite.

Le secteur subit une mise en charge causée par l'arrivée de plusieurs ruisseaux en crue et un rétrécissement plus bas.

Se présente une nouvelle descente de 6 à 7 m dans la glaise mais assez aisée.


Nous butons sur une étroiture derrière laquelle se fait entendre une belle résonance ; aucun doute non plus sur le courant d'air aspirant !

Après une bonne heure de désobstruction entre glaise, calcite et blocs, Pat s'essaye à passer. Il ne manque pas grand chose...

Au bas du ressaut de l'échelle, existe aussi un ressaut d'un mètre impénétrable qui semble donner dans du plus large ; à élargir aussi...
Nous remontons dans ce trou qui, s'il est court, reste physique et engagé.
Thierry