dimanche 26 janvier 2025

samedi 25 janvier

grotte des CLAUX

Michel F., Régis, Thierry

Reprise de contact avec la grotte des Claux non revue depuis le Covid alors qu'il reste à faire surtout vers l'aval avec un potentiel non négligeable. Très clairement, il n'est pas passé une horde de spéléos depuis l'exploration. 

Petite pause dans le début de la galerie du Chaos découverte après une désob en solo le 30 juin 2017, déjà...

 
La galerie est toujours aussi glissante sur des dalles non stabilisées.

Quelques concrétions agrémentent un paysage assez uniforme et...chaotique !

Un court passage décoré sur la terminaison de la galerie.

Il est temps d'attaquer le désagréable méandre de jonction : la Spirale du buis.

Le méandre est bien alimenté aujourd'hui.

On quitte le méandre actif pour s'insinuer dans un conduit étroit au plafond.

L'évacuation d'une dalle permettra à Régis de franchir plus aisément le passage pour aller au balcon du Gazoduc.
Nous parvenons au dit balcon toujours spectaculaire dans ce contexte lithologique (appareil photo oublié plus bas) ; les amarrages du ressaut sont hors d'usage, il va falloir équiper en tout inox ! Cela suffira pour cet après-midi ; au retour, je découvre l'amorce d'un amont actif alimentant la galerie du Chaos mais la poursuite de la galerie me paraît suicidaire. A l'aller comme au retour, nous échappons heureusement à la pluie pour se changer car le matériel est bien glaiseux.
Malheureusement, les coupes n'ont pas été publiées dans "Tubes" n°29/2022

Thierry

samedi 18 janvier 2025

vendredi 17 janvier 

aven de l'Ogive, perte de la Faille Verte

Michel F., Thierry

Dernier jour où l'objectif est d'abord d'explorer le dernier aven trouvé dans le secteur, celui de l'Ogive où j'avais réussi à planter un 1er spit au bout de l'étroit conduit en forme d'ogive qui débouche sur une belle verticale. Restait à équiper le sommet du puits, ce qui se traduira par une petite transpiration : vive la perfo !

Très étroite et surcreusée au début, la galerie s'évase un peu , ce qui rend l'équipement un peu plus facile ; le but est d'amarrer au plafond pour garantir une sortie aisée.


 
 Rendu sec par le courant d'air aspirant mais visiblement bien actif en crue, le puits s'avère somme toute d'une profondeur modeste.


Partout, débouchent des arrivées dans le puits mais le fond semble bouché.

Michel me rejoint et le tour du propriétaire est vite fait !

Un minuscule aval ne laisse aucun espoir...

Remontée tranquille, où finalement le retour s'avère plus commode que l'aller dans l'Ogive.
La sortie ayant été plus brève que prévue, je propose à Michel de lui faire reconnaître la perte de la Faille Verte dont il ne connaît que le début.
Le passage-clé qui permet d'explorer les deux branches.
La 1ère branche descend d'une bonne dizaine de mètres au moins jusqu'à une diaclase semblant bouchée au 1er abord.

Allongé au fond de la diaclase, Michel découvre la 1ère suite à élargir.
La perte est affectée par d'importants phénomènes clastiques, la progression doit être pratiquée avec la plus grande prudence !
La sortie de la zone la plus exposée ; interdiction d'éternuer !

L'étroiture que j'avais désobstruée en solo.


Le départ découvert auparavant ; les pierres jetées tombaient de plusieurs mètres au-delà du palier visible.
En montrant une autre branche à Michel, nous repérons un départ latéral non reconnu précédemment : c'est le sésame qui nous permet après de nouvelles contorsions de parvenir au palier entrevu !
Franchissant une étroiture verticale, Michel descend encore plus bas, stoppant sur un ressaut de plusieurs mètres non pénétrable en l'état.
La perte est parcourue par un violent courant d'air et demeure particulièrement intéressante malgré l'obstacle sérieux qui s'oppose à nous. Qui de l'OM, du Volume intérieur ou de celle-ci passera en premier ? Reste aussi à poursuivre la prospection, la topo sera néanmoins la prochaine sortie.
Thierry



jeudi 16 janvier 2025

Samedi 11 janvier



Aven de Peyrejal artificiel.




 ( Sortie proposée par le CDS 07 )




Nous serons 7 à répondre à l’invitation de Judi :

Pascal, Matéo, Pascal D., Vincent, Cécile, Fabien et moi.


A 10h tapante nous voici tous les 8 au parking de Peyrejal.

Sur la fiche de la cavité que Judi a pris soin de nous amener, Cécile donnera un p’tit coup d’œil au tableau d’équipement pour l’enkitement des cordes plus la quincaillerie.


     Accompagnés par Judi et Fabien, Cécile et Vincent équiperont sous notre regard bienveillant !

Très bel équipement d’ailleurs ! 


     Pendant que Vincent équipera la main courante, Fabien demandera à Cécile de rajouter une corde au P10 sous l’oeil vigilant de Pascal D.


En bas du R5 nous voici dans le réseau, super point de CO2 ! Le top !

Tous réunis, nous décidons de sortir nos pique nique avant de repartir vers les belles conduites souterraines de Peyrejal ...


     Un p’tit tour au siphon de la goule de Sauvas en empruntant la conduite forcée puis direction l'aven Poulnot, heureux de constater que le Co2 est le grand absent de la sortie !

Vincent équipera le ressaut que certains dés-escaladeront, un shunt existe je le prendrai au retour.

Arrivés à l’intersection réseau fossile - réseau actif, Cécile, Matéo et Pascal nous laisseront continuer car n'étant pas encore totalement rétablis, l’eau n’est pas conseillée ! 
Il leur faut éviter les coups de froid !

Judi nous fera découvrir un trajet que nous ne connaissions pas, mais au retour nous en prendrons un autre .



     Constat : celui que nous empruntons avec Pascal D. est plus long et plus humide mais plus direct ; pas d’intersection à retenir ! Nous sommes dans la Souricière…

Nous voici au siphon, celui ci n’atteint pas le plafond , le courant d’air passe et nous aussi.

Dans les gours, de l’eau jusqu’au nombril pour certain moins pour d’autres .

Au croisement, bifurcation sur la droite et passage par dessus des gours bien sculptés qui nous font parvenir à l'aven Poulnot ouvert par le S.C.Aubenas ( Michaël, Ciryl B. et Thierry ) en novembre 1992. 

Poulnot plus bas que Peyrejal ? Pourquoi le Co2 reste par période ? Le siphon ? Quelle solution trouvée pour ne plus être tributaire de ce gaz qui n’est même pas hilarant ? 

Avec ce passage du siphon, absence du Co2, paysages superbes ; Fabien totalement enchanté décide d’y revenir demain avec des amis.


 Les cordes restent en place : ils déséquiperont !

Belle sortie ponctuée par un café offert par Pascal et à bientôt pour de nouvelles aventures !

                                                         Béa ( Photos de Pascal et Cécile )

mercredi 15 janvier

aven du Volume Intérieur

Lionel, Michel F., Thierry 

Retour à ce bel aven rendu très sec par le fort courant d'air aspirant qu'il draine ; le but est de tester le bouchon partiel de blocs qui empêche la descente du dernier ressaut.

Il faut être trois pour évacuer les premiers blocs  dans cet espace restreint ; Lionel et Michel parviennent à extraire un mastodonte, débité ensuite sur le mini-palier au-dessus. Je jette les morceaux de l'autre côté de la diaclase mais cela impose un gabarit mesuré.

 
Malheureusement, un bloc bascule et vient se bloquer un peu plus bas au-dessus du vide...

Un autre semble stabilisé mais pas question d'aller déloger le bloc en-dessous sans sécuriser le palier trop menaçant ; il va donc falloir le pulvériser ou l'extraire avec un palan. Nos deux spécialistes se perdent en conjectures !

Retour vers la sortie au bout de deux heures trente ; de toute façon , avec les outils en main on ne peut guère faire plus aujourd'hui.
Décidément, la tâche ne sera jamais facile pour rejoindre l'étage inférieur que l'on pressent ; mais la concentration de cavités sur un si petit secteur nous conforte dans notre volonté d'insister. Samedi dernier, Michel réussissait la jonction grotte de l'OM/avens de la Cartouche bleue, après désobstruction d'un laminoir, pendant que je topographiais le second (310 m/- 30).
Thierry

samedi 11 janvier 2025

vendredi 10 janvier 

aven du Volume Intérieur

Lionel, Michel F., Thierry

Poursuite aujourd'hui de l'avant-dernier trou découvert avec Michel sur la zone ; nous nous étions arrêtés sur un puits d'une dizaine de mètres après descente d'un premier cran de 6 m. La zone de départ était comme souvent affectée par des phénomènes chaotiques dus au démantèlement du lapiaz sus-jacent.

La seconde verticale rend le départ délicat en raison de blocs en suspension à priori stables mais je préfère améliorer l'équipement au retour pour les solliciter le moins possible.

Vue du bas.
Nous parvenons alors devant une superbe galerie phréatique profondément surcreusée jusqu'à former un puits !
Une énorme dalle (en arrière-plan, verticale) bascule, après l'avoir effleurée, dans le surcreusement.
Une galerie latérale n'est qu'un amont faisant une boucle.
Une petite galerie parallèle croise un actif temporaire (gours encore pleins) qui se jette par une diaclase étroite dans le puits du surcreusement.
Une lucarne en face permet de rejoindre le puits du surcreusement au plus large ; ce sera parfait pour l'équipement !
Le puits se rétrécit sur la fin pour atteindre un méandre aval lavé où , en crue, il ne doit pas faire bon y stationner !
 
L'arrivée dans le méandre.

Un petit ressaut permet d'atteindre un palier encombré de blocs défendant un autre ressaut plus profond.


Le passage demandera un déblayage, une dalle verticale coincée ne pourra alors que tomber...en espérant qu'elle ne rebouche le méandre plus bas.

La suite... C'est le courant d'air qui étonne, la température extérieure étant pourtant à l'équilibre.
Bon, la cavité porte bien son nom ! Le secteur est vraiment marqué par un paléo-karst puissant recoupé par toute une série d'actifs temporaires. Quand ça veut payer...
La suite au prochain numéro, la prochaine sortie sera topographique.
Thierry

jeudi 9 janvier 2025

mercredi 08 janvier

RB 1 

Anne-Marie, Lionel, Michel F., Pat, Thierry, Régis

C'est pas moins de six membres que nécessite désormais l'entonnoir du RB1 pour retirer la boue accumulée par la crue et les blocs des désobstructions précédentes.

Prise de position de chacun en s'étageant au mieux pour évacuer les seaux.

 

La 1ère équipe de vidage est encore propre...

Les déblais s'accumulent ; il est parfois plus difficile de vider le seau que de le remplir tellement ça colle !

Tous les 25 seaux, changement de poste...

La poulie est bien vite enveloppée d'une gangue de boue !


La mode automne/hiver du short est lancée ...
Au bout de 75 seaux, l'évacuation du site est annoncée car le travail est loin d'être reposant... Il reste bien trois/quatre séances pour réouvrir la fissure. Une échelle de 3 m s'avère désormais indispensable à fabriquer pour s'extirper du fond.
Thierry