vendredi 11 & samedi 12 avril
aven du Paradis (i 249)
Guillaume, Thierry
Dans le cadre de sa convalescence et avant les trop fortes chaleurs, nous décidons Guillaume et moi d'effectuer une grande boucle dans un affluent de la vallée de l'Ibie en commençant par le fond du thalweg, parfois bien encaissé, pour redescendre ensuite par une piste du plateau. Le secteur est particulièrement avare en cavités et pourtant le potentiel existe ; il faut donc partir avec des espoirs mesurés quant à découvrir quelque chose d'intéressant. Et, effectivement, la journée ne sera guère généreuse (mais on avait limité le rayon d'investigation au visuel en circulant au fond) sauf lors du croisement d'une combe pentue où on décide de fouiller les premiers rancs. Tout-à-coup Guillaume m'appelle : un orifice en paroi laisse entendre une résonance de bon aloi et les premières pierres tombent avec le doux bruit d'un volume certain !
Enfin, un vrai trou ! |
Un petit palier précède une coulée surplombante après un passage étroit et après...la corde est nécessaire ! |
La petite entrée est vite dégagée et nous nous promettons d'y revenir au plus vite la semaine prochaine. Après vérification des agendas réciproques le soir, nous décidons d'un retour dès le samedi après-midi malgré la longue marche d'approche. Guillaume fera équipe de surface car il n'est pas question évidemment de pratiquer la spéléo pour l'instant au contraire de la marche pour retrouver la forme.
Avec perfo, trousse à spits, amarrages, appareil photo, détecteur de Co2... j'ai l'impression d'être plus proche du sapin de Noël que de l'explorateur ! |
Le fond est bientôt visible et je m'affranchis d'un dernier fractionnement pour toucher terre au propre comme au figuré. |
La remontée s'effectue tranquillement, le fond n'ayant pas révélé de suite probante ; à revoir néanmoins par temps froid car on sent une circulation d'air (convection ?). |
Le puits descend au moins 15 m sous le ruisseau, c'est à priori la plus profonde du secteur. |
Retour en passant devant i 250 et i 168, cette dernière méritant une petite désob prévue cet été à l'ombre du canyon.
Thierry