dimanche 30 mars 2025

samedi 29 mars

Ranc du Bœuf

Michel F., Thierry

Retour sur zone pour descendre plusieurs avens à inventorier dans un 1er temps :

On commence par un aven repéré en 2018, jamais descendu.
 

L'aven "Immense", s'il est esthétique avec ses ponts rocheux, n'a rien d'inoubliable étant bouché au fond.

En passant, nous visitons une doline qui cache un petit aven divisé en deux puits ; rien d'extraordinaire non plus dans l'aven des 2 fonds.

Nous visons cette fois un groupe d'entrées perçant le lapiaz repéré jeudi dernier.

L'un des orifices permet d'y pénétrer sans corde.



Et là, la surprise est agréable avec un grand couloir concrétionné ! Aucune trace, ni marquage... Ce sera l'aven des Choux-fleurs.

Une suite est possible mais il faudra agrandir après avoir vérifié un éventuel courant d'air  par temps froid et sans vent ; un autre départ existe au-dessus en escaladant pour atteindre un plancher suspendu. Si la cavité avait été pénétrée par des spéléos, ces départs auraient commencé à être dégagés comme nous l'avons fait !
Petite collation sous le mistral incessant avant de se diriger vers l'aven du Boyau surprise pour achever la désob.
Le terminus est vite atteint : s'engage alors entre la pierre récalcitrante et Michel un combat féroce ! Devinez qui a gagné ?
On distingue au fond à droite le bloc déchaussé...
Michel franchit l'obstacle et bloque sur un passage remblayé où il aperçoit le jour dans un couloir rocheux ; ne pouvant plus stocker, on décide de faire le tour par l'extérieur vers ce qui logiquement devrait être la perte n°1 du Grand Couloir vue en 2018.
Comme on arrive par le haut du lapiaz, on débouche sur les orifices d'avens perçant le plafond de cette méga-perte ; il faut donc équiper.


Comblée de terre, branchages, la perte absorbe beaucoup mais reste colmatée au fond.

A l'entrée inférieure, j'appelle Michel en découvrant un départ de laminoir bien camouflé et ventilé.

Après un rapide déblayage, la jonction avec le boyau surprise est effective et demandera une vraie topo d'ensemble.

Au retour, nous visons une petite perte qui vient s'ajouter à l'inventaire.

Michel y franchit une étroiture, mais si les pierres tombent de plusieurs mètres, la suite est trop exiguë.
Une bonne journée de remplie en attendant la baisse des niveaux d'eau.
Thierry

mercredi 26 mars 2025

mardi 25, mercredi 26 & jeudi 27  mars

Rancs des Biols et du Bœuf

Michel F., Thierry

Poursuite de la prospection systématique dans ce vaste secteur prometteur mais si difficile à franchir.

Le n° 39 donnera 15 m de 1ère sans plus.

Joli petit puits sans continuation pénétrable (n°40).

Celle-là , quand elle s'est garée dans la doline, je ne devais pas être bien vieux ! Pour l'amener à cet endroit perdu en pleine "jungle", ça a du être sportif...

A proximité, une série de conduits recoupés par l'érosion : esthétique mais sans intérêt spéléologique. Ce sont les porches de l'Estafette !

 
Les pluies continuelles ont bien alimenté ces lavognes !

Celle-là non plus n'est pas de première jeunesse ! Modèle ? Sans doute une 4 CV Renault car la plaque d'identification de la marque est toujours présente.



Trois pertes dans un vaste champ dont une mériterait un grattage...
Bref, pas de grandes découvertes, mais une balade toujours aussi sympa ; il reste tant à faire... Retour le lendemain avec Michel.
Objectif, une zone de dolines au Nord du n°39 ; un petit orifice attire notre attention...

Un beau couloir lavé se révèle après une étroiture, mais une coulée barre la suite plus vaste...et comme on a oublié la massette, il faudra revenir dans ce n°41 !
Partis assez tard, il est temps de revenir mais le beau temps semble enfin s'installer. Il reste peu de temps de prospection avant que la végétation ne pousse trop.
3ème couche jeudi : je montre à Michel la vaste perte du RdB, puis les avens Peugeot et nous retrouvons l'aven Immense, légèrement décalé par rapport à mon pointage GPS et qui reste à descendre. Nous en profitons pour aller inspecter l'énorme entonnoir de la perte des Combes n°1 qui ne semble pas avoir évolué.
L'entonnoir donne dans un ressaut sous des blocs coincés...méfiance !
L'eau s'échappe dans un minuscule pertuis quasi colmaté après chaque crue.
Puis nous nous dirigeons vers l'aven du Boyau surprise que j'ai découvert il y a une quinzaine de jours ; je m'étais arrêté sur un amas de blocs dans une petite remontée au bout d'une jolie conduite forcée.
Michel attaque la désob du fond bien ventilée heureusement.

On se relaie pour évacuer les quelques cailloux qui gênent mais l'aire de stockage est limitée sans barquette pour évacuer plus loin.

Désormais, seul le bloc de gauche qui brille gêne pour passer, mais il faudra amener un pied de biche pour le décoller !

Retour car il se fait tard, bien fatigués.
Thierry

samedi 22 mars 2025

Mercredi 19 mars

Trou de la Coustouillette ( St Etienne de Fontbellon ) 

Thierry, Michel F, Pat.


     Ca commence par un coup de fil reçu par Judi du propriétaire d'un champ lui signalant qu'un trou venait de s'ouvrir dans sa plantation. Il nous transmet l'information et nous nous rendons rapidement sur place. 

     Nous sommes d'autant plus alléchés, que le trou s'ouvrirait à proximité de la Grotte de la Coustouille

     Après quelques errements, nous réussissons à trouver l'entrée grâce à l'imbattable flair de Thierry.


    Mais il faut vite se rendre à l'évidence le soutirage d' 1,50 m de profondeur semble bien bouché au fond. 




     Néanmoins une petite échelle est installée car le puits est en cloche. A l'intérieur, un sondage à la barre à mine confirmera l'épaisseur du colmatage et, à contre coeur, nous pourrons signaler au propriétaire qu'il peut reboucher son trou. 



     Nous sommes un peu dépités et pour nous remonter le moral, Thierry nous propose d'aller jeter un coup d'oeil à un autre petit trou s'ouvrant à un kilomètre de là.  

     C'est l'Aven Auriolles repéré en 2012 par l'A.S.Privas. Là encore on ne risque pas le vertige car notre gouffre ne fait que 4 m de profondeur mais il a une bonne tête. 


     Le trou n'a pas été rebouché et est protégé par une forte grille amovible et d'après Thierry il y avait un léger courant d'air lors d'une visite il y a quelques années. 



     Si nous obtenons l'accord, un chantier de désobstruction ( à priori facile ) pourrait être envisagé car le potentiel est intéressant.

     Pour continuer notre reconnaissance du secteur, Thierry nous emmène voir la Grotte des Chiens qui s'ouvre dans les châtaigniers sous une strate de grès. 


     En 2000, une équipe du SCA avait été appelée pour récupérer deux chiens perdus à la poursuite d'un renard. 



     Cela avait permis la découverte d'un réseau de 200 m se développant dans le calcaire sous jacent et de sauver les deux chiens bloqués au fond.

     Avant de partir, nous allons diplomatiquement adresser nos salutations à un agriculteur sur son tracteur en contrebas. Coup de bol c'est le propriétaire du trou et il se souvient avec émotion de l'épisode des chiens d'il y a 25 ans. Nous sommes accueillis comme des héros et obtenons le feu vert si jamais nous voulions aller regratter au fond du trou.

     Pour clore l'après midi nous allons voir la minuscule entrée d'un dernier petit trou en bordure de route.


          Il pourrait donner accès à un petit actif ( entendu à l'époque de sa découverte ) mais là le chantier serait d'une tout autre envergure.

     Nous rentrons par le chemin des écoliers guidés par le Foc, ce qui nous vaut quelques " rallongis " plutôt que les raccourcis initialement promis...

                                                                              Pat