samedi 16 novembre 2024

vendredi 15 novembre 

grottes de la Guerre

Thierry 

Retour aux grottes pour une topographie des lieux.

La double entrée (grottes n°3).

Surmontée d'un aven ayant percé le lapiaz.

 
La galerie Blanche nous avait échappés la veille (stylo donnant l'échelle à droite).

Les habituels tracés au cordeau du Jurassique.

Murets et plateformes aménagées, traces d'escalier, l'occupation humaine a été poussée.

Le passage le plus étroit de la galerie des Gours (la bordure a été cassée).

La salle terminale du couloir adjacent semble colmatée par la calcite ; à vérifier même si une trace d'escalade prouve un passage antérieur.

Les traces au sol restent limitées tout de même d'autant que quelques mètres sont bien argileux.
Après trois heures de topographie, l'après-midi a été bien rempli !

vendredi 15 novembre 2024

mercredi 13 & jeudi 14 août

aven de l'Entonnoir/grottes de la Guerre 

Régis, Thierry 

Poursuivant des investigations dans un secteur bien intéressant, j'emmène Régis voir une paire de trous juste entrevus avec Michel F. il y a déjà un mois. Ils se situent dans un couloir raide au-dessus de résurgences inventoriées depuis longtemps.

La première cavité n'offre que 10 m de développement et malgré une continuation visible derrière une étroiture, elle semble bouchée...

La seconde est un entonnoir provoqué par un soutirage nécessitant l'emploi d'une échelle amarrée à un arbre dont les racines ont été, du coup, à moitié mises à l'air.

La sortie de l'entonnoir permet, après un passage étroit, d'aboutir dans une vaste salle éclairée par un porche invisible de la vallée.

Derrière la coulée, part un boyau pénétrable à agrandir au départ.

Le grand porche caché par la végétation ; l'accès à la grotte 2 se situe à droite après avoir descendu puis escaladé un muret.

Dans l'éboulis terreux de l'entonnoir, nous trouvons des dizaines de balles de guerre et des restes de grenade qui me rappellent celles à plâtre utilisées pendant le service militaire, d'où le nom donné aux grottes (qui sera modifié si nous trouvons une quelconque référence bibliographique quelque part)... Nous repérons rapidement un autre orifice vite atteint grâce aux marches en saillie dans les murets (enfin, une fois dégagées les innombrables ronces !).

La grotte 2 offre une belle conduite forcée qui débouche sur...

Un énorme couloir éclairé par un vaste orifice sur la gauche ; comment une telle cavité a t'elle pu échapper à l'inventaire ?

Comme une corde est nécessaire pour poursuivre (nous avons tenté un contournement extérieur sans succès), nous décidons de revenir le lendemain avec le matos nécessaire.

Le couloir principal (la descente sur corde se situe en haut à gauche) est vraiment majestueux avec d'amples banquettes-limites.

Un couloir parallèle offre une double entrée au porche lui aussi invisible du bas.

Un muret, bâti en haut, doublé d'une plate-forme semble très ancien.

On parvient à une entrée supérieure fermée de toutes parts par des petits abrupts rocheux et envahis d'une forêt de ronciers (non, Régis ne tient pas le bloc...bien que).

Curieusement, aucun graffiti, aucune marque n'est dans un premier temps visible, mais cela demande à être confirmé. Plusieurs départs latéraux s'ouvrent mais un seul mérite une attention particulière.



D'abord vaste, surmonté d'un énorme plancher stalagmitique suspendu, le conduit se réduit pour finir sur un ramping sur des gours puis de la boue avant de stopper sur une salle en diaclase haute et concrétionnée à escalader.

Remontée vers la grotte 2.

La belle entrée de la grotte 2 de la Guerre.

Si dans le couloir latéral, des traces existent notamment dans l'escalade de la salle haute, elles sont très limitées ; curieux qu'une telle cavité remarquable ne soit pas inventoriée même si l'accès n'est pas simple sans être bien difficile... Un ou deux déchets très anciens ont aussi été trouvés (un pot de chambre !) mais un bon travail de topographie s'avère nécessaire ainsi que la poursuite de la fouille. En tout cas, cet ensemble apporte un éclairage bienvenu sur un paléo-karst encore peu analysé sur le plateau.

Thierry



 

dimanche 20 octobre 2024

samedi 19 octobre 

grotte de Champclos

Michel F.,  Régis, Thierry

 Une fois n'est pas coutume, direction Naves pour une classique célèbre en Ardèche que Régis ne connaît pas ; de plus, les pluies récentes devraient offrir un spectacle sympa dans la cavité. Nous rencontrons David sur le sentier d'accès, bien trop pentu pour une digestion apaisée !

Pas question de ressortir par l'entrée originelle aujourd'hui...

Derniers préparatifs...


Sortie du ressaut (entrée artificielle).


De suite, les gros volumes s'imposent !

L'équipement fixe est bien utile tellement c'est devenu glissant ; il y a même des polis...d'êtres humains ! Pour quelle interprétation archéologique dans 100.000 ans ?

Il pleut...sur le Mont-Blanc.

A droite, le départ vers les amonts.

La cascade de 14 m issue d'une boucle par la galerie des Puits.

La galerie des Puits.

La salle des Blocs.

Rarement une telle hétérogénéité lithographique donne un tel profil même si cela favorise les gros volumes.

Bivouac en-dessous interdit !

Douche assurée.

Retour au bercail...

Une certitude : parcourir les cavités en crue, là où cela n'est pas exposé, apporte bien plus de caractère à la grotte.
Thierry


dimanche 13 octobre 2024

En fait de "terrier de renard", un vrai trou doté d'un méandre et d'un ressaut à base pénétrable.

 Dans les couches calcaro-marneuses du mont Vinobre, je ne pensais pas y trouver une grotte méritant cette appellation ! Seconde cavité de la commune de Saint-Sernin (!), le départ impénétrable du ressaut pourtant "large" à la base, risquait de nécessiter des moyens dommageables pour la pauvre bête ; heureusement, après 1h30 de désob allongé de côté la tête en bas, un bâton de marche muni d'un crochet permettra de saisir le collier d'Ossa et de  monter le chien jusqu'au palier où je pourrais le saisir...
Quant à la suite de la cavité, je la laisse généreusement aux générations futures !
Thierry

samedi 5 octobre 2024

vendredi 04 octobre

Loubière (Vercors)

 Michel F., Régis, Thierry

Départ pour le Vercors pour ces journées que j'affectionne avec un milieu souterrain bien différent de nos boyaux boueux ardéchois et éminemment plus vertical. Arrivée sous une bruine à 3°c qui nous fait s'équiper assez rapidement (enfin pas tous...) ; premier objectif : le n° 41 dont il subsiste un marquage "ASV" avec des restes de peinture  illisibles. Difficile de lui trouver une correspondance sur l'inventaire du Vercors malgré sa proximité avec les Joufflus.

La mousse a vite fait de recouvrir le lapiaz et de "manger " les marquages.

Il y a déjà quelque temps nous avions revu ce scialet partiellement avec Michaël mais le planté d'un spit ne nous a pas permis d'éviter un frottement (aucun équipement "jümar" en place) ; la mise en place d'un "y" a corrigé le défaut.

Le scialet s'ouvre par un P 40 en forme de faille s'évasant petit à petit.


L'arrivée dans la grande salle est spectaculaire.

Quelques branches jonchent le sol, en face l'amont.

Le trou est bien concrétionné ; l'amont ne va pas bien loin.

Une salle basse annexe reste sans issue.

L'aval, sous Michel, s'avère impénétrable mais serait à revoir par temps chaud. Le laminoir supérieur débouche dans une rotonde sans suite.

La remontée s'effectue sans problème.


"Vive le bloqueur de pied " pense sans doute Régis !

Le scialet mériterait une vraie topographie pour le futur inventaire...à prévoir. A midi, nous préférons nous abriter à Villard-de-Lans au vu d'une météo toujours aussi peu sympathique. Retour l'après-midi avec second objectif un scialet repéré lors d'une prospection solitaire mais déjà vu car spité.
Le n°97 s'ouvre à flanc de doline et n'est curieusement pas marqué.

Du haut, le P 10 semble bouché...

mais une lucarne à la base dévoile un second puits plus profond ; la cavité est presque surspitée ce qui est rare dans le secteur !



Ce second puits est marqué par la gélifraction occasionnant de curieux paliers.

Malheureusement le fond de ce scialet prometteur est irrémédiablement bouché !

Le courant d'air, aspirant l'hiver, remonte sans doute par une haute cheminée.

Nous terminons la journée en revoyant le n°14 voisin. 

Nous repartons toujours dans le brouillard pour retrouver un peu plus de chaleur toute relative en Ardèche.
Thierry