mardi 22, mercredi 23 & 30 avril
samedi 03 mai
RB 41
Lionel, Michel F., Pat, Thierry
Retour au RB 41 avec Michel et Lionel pour aller voir un peu plus loin avec de quoi équiper la profonde diaclase reconnue le 17. Malgré le fait que le trou continue, nous y croyons "moyen" car on reste à faible profondeur et dans un secteur peu collecteur.
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Si la 1ère main courante est déjà bien exposée, la seconde côtoie un surcreusement en sifflet de 7 à 8 m de profondeur, véritable piège à coincements en cas de glissade ! |
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De gros blocs coincés sont bienvenus pour poser un relais sérieux mais il faudra revenir avec plus de corde pour continuer, la suite étant toujours aussi exposée après un angle droit. |
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Les vires étroites sont enduites d'argile, preuve d'une mise en charge (ancienne ?). |
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Soudain, Lionel qui a été reconnaître un peu plus loin, revient en criant : "la rivière !" ; nous taisant, nous percevons effectivement un grondement qui ne peut pas tromper ! |
La donne change : nous revenons les mêmes le lendemain avec une invention géniale de Lionel qui a concocté des marches pour rendre la progression moins physique : elles vont se révéler salvatrices!
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L' A41 et la diaclase des Marches vont m'imposer la pose de pas moins d'une douzaine de points d'amarrages pour finaliser l'équipement en sécurité de ce passage long de 60 m au plafond. |
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A droite les fameuses marches brevetées made in Lionel ! |
Retour le 30 pour finaliser l'équipement et faire un bout de topo...
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Enfin, nous arrivons sur un sol constitué d'éboulis provenant d'une trémie suspendue peu sympathique dans une salle latérale, avec devant nous un méandre-puits profond au fond duquel coule un actif qui n'a rien d'un ruisseau !!! |
Comme la suite impose de poursuivre l'équipement, et d'après nos calculs liés aux connaissances hydrologiques du plateau, le torrent doit s'écouler entre 35 et 45 m sous nos pieds : il faut donc revenir avec tout le matos nécessaire. |
Aucune envie d'aller titiller la trémie ; celle-ci est la même que l'on trouve juste avant la 1ère main courante, preuve apportée par la topo. Le problème est qu'elle est travaillée par le dessous par les mises en charge successives, mon interprétation partant d'un creusement inversé, le méandre se comportant en cheminée d'équilibre : l'aval doit se rétrécir fortement ! |
Retour ce samedi 03 mai avec un quatrième larron : Pat en personne ! Le puits n'a qu'à bien se tenir ! |
Je laisse à Pat le privilège d'équiper le puits d'autant qu'un dérangement intestinal me coupe les jambes. |
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Il descend une demi-douzaine de mètres pour stopper sur un rétrécissement important de ce profond méandre-puits. |
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Malgré une tentative de franchissement, rien à faire ! Il faudra revenir pour élargir en espérant un obstacle pas trop long. Nous pensions que derrière le coude à gauche, nous pourrions poursuivre au sommet mais la suite est bien en bas... |
Nous plantons deux marches pour remplacer une écaille de roche servant de prise ; elle est éliminée car sa solidité restait aléatoire.
Sortie tranquille en bénissant les fameuses marches...
Thierry