mardi 14 janvier 2020

Samedi 11 janvier



 Perte du Sacré coeur (St Alban-Auriolles )

( Thierry, Gillou, Pat )

     Passant en revue les trous "prometteurs" laissés en suspens depuis un petit moment, nous jetons notre dévolu pour ce week-end sur la Perte du Sacré coeur.
     Nous nous étions arrêtés en 2018 d'un côté sur un puits à descendre, de l'autre sur une étroiture à agrandir ( voir CR du 22/04/18 )
     Mais auparavant, nous allons essayer de descendre un trou repéré par Thierry qui démarre par un petit puits très étroit dans un cadre idyllique.



     C'est Gillou qui se lance en premier pour élargir le passage, la position n'est pas très confortable et la roche est bien dure...



    Après un 1/4 d'heure de martelage, le premier bombement a été légèrement grignoté et devrait permettre la descente. Gillou s'enfonce sous les encouragements de la troupe mais bloque sur le second bombement un mètre plus bas. 



     Une fois ressorti, nous comparons au pied à coulisse nos cages thoraciques respectives et constatons une similitude de profil. Pourtant, vu d'en haut ça parait suffisamment large, du coup sur les injonctions de Thierry, je pars m'équiper pour tenter ma chance à mon tour. Une corde est mise en place pour aider à l'éventuelle extraction du nouveau cobaye. 



      En forçant ça passerait presque mais la perspective d'une remontée exténuante m'incite à un salutaire abandon et nous stoppons là pour aujourd'hui...




     C'est dommage car on a l'impression que les pierres jetées débaroulent dans une seconde verticale...

     Nous reviendrons et élargirons !

     On se replie alors vers notre deuxième objectif et retrouvons avec plaisir notre perte. Pendant que Thierry ira s'occuper de l'étroiture, Gillou et Pat essaierons de descendre le puits. Il fait bien frais et le trou souffle fort aujourd'hui.
     Après avoir franchi le méandre des Pénitents, nous nous retrouvons à la lèvre du puits qui est en fait un longue diaclase étroite qui s'élargit vers le fond.


Le méandre des Pénitents et ses curieux plafonds terreux.

L'extrémité du boyau qui débouche directement sur le P7.
     Une grosse coulée cassée forme un pont rocheux déterminant deux itinéraires.


A gauche c'est trop pincé...
A droite, pas très large non plus...
     Après avoir posé deux goujons et installé une corde, j'entame la descente à gauche avec juste une poignée et une pédale mais c'est trop étroit et par là ça ne passe pas. Deuxième essai par la droite en cassant les bords d'une longue lame verticale... Bingo ! ça se descend les doigts dans le nez et me voilà au bas du puits où je retrouve le courant d'air.


Le bas du P7 et le départ du méandre aval.
     L'amont du méandre est vite impénétrable, l'aval, lui, a meilleure mine mais il faut s'allonger au sol pour découvrir la suite. 


Le fond du méandre.
     C'est une série de passages étroits sur une vingtaine de mètres : arrêt momentané sur une chatière calcitée ( franchissable ) derrière laquelle le méandre continue, pas bien large mais avec tout le courant d'air...



L'étroiture terminale et son bouquet de racines se balançant au gré du vent.

    Pendant ce temps là, Gillou muni de sa massette fétiche a élargi le haut du puits et la remontée n'est plus dorénavant qu'une formalité.
     Nous ressortons manger au soleil et constatons une inversion du courant d'air. Sitôt nos sandwiches ingurgités nous fonçons voir les résultats de la désobstruction de Thierry.


Le petit ressaut pénible donnant accès à la branche de gauche.
La branche de gauche, ventilée elle aussi, bute sur un rétrécissement ponctuel du méandre. 
     Le conduit est biscornu et peu pratique pour manier efficacement la massette et il nous est difficile de décoller une strate qui obstrue encore le passage. 


L'appel de la première ! On ne respecte plus rien...
     J'essaie tout de même de passer mais même en forçant rien à faire; il manque encore quelques centimètres.


Je n'aurais pas dû manger tous ces chocolats à Noël...

     Une nouvelle séance s'impose donc pour pouvoir poursuivre au delà.

                                                                                                                   Pat, Thierry

  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire