vendredi 26 juillet 2024

 jeudi 25 juillet

secteur Malaterre-Loubière

Michel F., Thierry

Objectif Vercors ce jeudi avec un temps agréable pas trop chaud ; le matin, la cible est un scialet que j'ai repéré lors d'une balade avec mon épouse.

Malgré trois entrées (!), le scialet des Moucherons (S1) est peu visible sans s'approcher à proximité.

Je choisis l'entrée la plus commode et doit fractionner deux fois.

L'orifice le plus haut absorbe directement les écoulements du ravin et est très exposé aux chutes de pierres.

Que c'est agréable de descendre une verticale bien propre sans transpirer à grosses gouttes !

Au fond du puits, un orifice semble annoncer une suite potentielle...

Nous descendons l'éboulis de terre, blocs et branches pour stopper sur un passage non franchissable en l'état.

Le passage est élargi en quelques minutes...

L'autre côté de l'étroiture révèle une petite salle concrétionnée (remplie de moucherons) prouvant que nous sommes les premiers mais la suite est dans l'éboulis, chantier trop titanesque pour espérer quelque chose.

Je propose alors à Michel d'aller voir une grotte voisine que j'ai désobée et où une suite intéressante se présente.

Pourtant en bordure d'un sentier fréquenté, cette cavité (S2) n'était pas répertoriée et n'avait fait l'objet d'aucune désob...

La partie que j'ai ouverte ; la grotte se développe selon le pendage mais la galerie était beaucoup plus vaste à l'origine.

Au fond, un ressaut avec méandre plus large mais il y a un peu de boulot avant ; un net courant d'air aspirant rend le trou intéressant.

Retour à la voiture où, lors de la collation, nous rencontrons un vttiste du SGCAF pas tout jeune non plus (76 ans : bientôt la moyenne d'âge des spéléos d'explo ?). L'après-midi est consacré à aller revoir le terminus d'un scialet exploré avec Gillou il y a quelque temps déjà.

Le scialet de la Faille-trémie (LOU 74) s'ouvre par un vaste orifice au bord d'une piste forestière.

Un vaste P 18 se descend quasi plein pot.

La base offre quelques lucarnes vite bouchées.

Un passage latéral dégagé permet d'accéder à un second puits sur le miroir de faille.

Le second puits est particulièrement râpeux.

La suite est un ressaut plus large derrière mais la présence d'une émorme trémie en plafond n'incite pas trop à être joueur...

Michel devant le ressaut.

Au plafond, un gros bloc d'une tonne au moins semble juste collé...avec toute la trémie de la base du puits d'entrée dessus !

Sortie dans la végétation luxuriante de la forêt de la Loubière.

Retour sans problème à la civilisation.

Thierry


mercredi 24 juillet 2024

mercredi 24 juillet

grotte de Beaussement

 Thierry

Cet après-midi, petite visite à Beaussement pour revoir le chantier de l'affluent de la V.M.3.

Aucun doute, je suis le premier cette année dans le Labyrinthe !

Je suis rapidement au chantier particulièrement boueux.

Le tuyau est recouvert d'une couche de calcite provoquant une retenue d'eau dans le boyau !

Le barrage construit au 1er plan fait toujours son office de désamorçage de la v.m.3 vers le fond.

Le fond est particulièrement glaiseux...

Mais quelle résonance avec ce petit courant d'air qui intrigue !

Je cure de nouveau le chenal rempli de calcite (!) ; la continuation du chantier, même sans eau, sera sportive ! Retour en une demi-heure à la civilisation des canoës beuglant à qui mieux-mieux à l'extérieur...

vendredi 19 juillet 2024

mercredi 18 juillet

massif du Grand Som

Jérôme, Michel F., Thierry 

Nouvelle incursion en Chartreuse avec comme objectif une boucle autour du monastère de la Grande Chartreuse. Se joint à nous un ami et collègue de travail déjà rompu aux randonnées en commun (Taillefer, Combe de Fer,...).

La montée s'effectue sans encombre par le col de Frênay à part une petite erreur de parcours qui vaudra à Michel d'explorer une superbe cavité de 2 m !

La montée à l'aplomb du pas de la Suiffière offre un superbe panorama sur le Charmant Som, les falaises du Vercors étant aujourd'hui dans une brume de chaleur annoncée.

Au nord, le col de Mauvernay vers lequel s'ouvre le gouffre du même nom (- 507 m).

Nous visons un 1er orifice qui s'avère sans intérêt mais deux trous au-dessus nécessiteraient de s'assurer pour les atteindre.

Les falaises ne sont jamais loin, la végétation luxuriante.

Nous passons sous une barre sommitale pour éventuellement découvrir un départ, ne pas glisser !

Le monastère s'offre alors à nous 500 m plus bas !

Nous basculons ensuite vers le Habert de Bovinant, parcourant le lapiaz incliné à 45°, ce qui nécessite une attention extrême en progressant sur des arêtes aiguisées comme des lames de coûteaux.

Les falaises du Grand Som nous dominent majestueusement.

Nous repérons plusieurs trous que je pointe au GPS, n'étant pas venu sur zone depuis 1997 ; l'un recouvert de branches et d'une bâche attire notre attention et après une descente délicate en tee-shirt de quelques mètres, nous nous arrêtons sur un vieil équipement en place ! Ma mémoire faisant défaut, il faudra avec les coordonnées tenter un recoupement d'informations. A revoir...

La descente jusqu'au monastère s'effectuera sans problème mais que le parcours de la piste et de la route jusqu'à la Correrie est long ; à l'époque de mes recherches thésardes, je disposais d'une autorisation de circulation ! Retour après 8h de randonnée.

Thierry

samedi 13 juillet 2024

mercredi 10 & samedi 13 juillet

perte RB1

 Gillou, Lionel, Michel D. & F., Régis, Thierry

Mercredi, nous sommes cinq à reprendre la désobstruction sur les 2 chantiers : la compétition la plus collante de l'Histoire est lancée. Après 6 heures d'efforts sur 2 demi-journées, les terminus ventilés sont bien différents...

Dans le boyau, la coulée de droite se révèle très dure ; il a donc fallu creuser latéralement dans un mix de plancher, glaise, calcite et sable !

Au-delà, un point bas qui doit siphonner car c'est encore très humide.

La suite est une conduite forcée remontant légèrement avec un bon zef aspirant.

Il faut continuer à aménager le terminus en évacuant à reculons les déblais dans une boue bien adhérente. Pour l'autre chantier encore plus gadouilleux :

La place gagnée en partant d'un trou de souris est impressionnante !

Contrairement à l'autre chantier, ici c'est vertical pour l'instant.

La suite ... pas bien large , mais on peut en enlever encore avant des moyens plus percutants.

La suite...bientôt !

Thierry

mardi 9 juillet 2024

Samedi 6, dimanche 7

" Week-end  Rochepierre " 

 Flo, Zoélie, Lison, Tao, Judi ARNAUD, Elodie, Adélaïde, Garis, Mathieu BERGER, Thélio, Lionel PUYDEBOIS, Benoît DESNOS, Lionel RIVAT, David LHYVERNET, Michel FAUQUE, Adrien COLLIN, Pascal MAO, Jérôme JOURET, Anne-Marie, Pat GENUITE.

     Grosse participation pour notre traditionnel mini camp " Trias " au camping de Rochepierre. Les objectifs ne manquent pas et après nos retrouvailles et installation de nos divers fourgons et tentes, nous décidons dans un premier temps de mettre un gros coup à la Perte du Patmagmoon.

    Le trou qui développe une soixantaine de mètres se termine sur un méandre étroit dont les parois sont constituées d'un mixte de marnes et de coulées stalagmitiques.


    La technique retenue est d'utiliser en alternance deux gros perfo 220 volts en mode burinage. La veille, avec le Foc, nous avons testé mon groupe électrogène avec une rallonge de 100 mètres en 4 carré : ça fonctionne impec !

     La première mission est donc de tirer le gros câble jusqu'au fond du trou. 


     Nous nous répartissons à six, étagés dans chaque virage, pour faire coulisser notre long serpent qui arrive pile-poil jusqu'au terminus.


    Ensuite, nous ressortons tous pour manger au bord de la route sous les frondaisons qui nous protègent de la pluie.

     Le ventre plein nous replongeons à six en tirant nos kits remplis de matos de désob, Lionel R et Anne-Marie restant en surface pour s'occuper du groupe. 




     Le burinage peut commencer...

     Une première séance est effectuée dans l'étroiture du fond pour essayer de voir un peu mieux la suite ( encore bien étroite sur au moins trois mètres ).


      Mais le courant d'air est bien présent et le trou aspire. Sachant qu'il y aura pas mal de déblais à évacuer, nous réorientons le burinage vers la base du méandre pour que les gamates puissent passer. 


    Pendant ce temps , le Foc et David, équipés d'un perfo sur accus mettent au gabarit le haut d'un petit ressaut particulièrement pénible à la remontée.

      Après cette longue séance de piquetage et d'évacuation de barquettes, rapatriement général et dehors, empaquetage minutieux de tout notre bazard qui ressort bien crade comme à l'accoutumée dans ce trou particulièrement " bouillak ".

     Au camping, nous retrouvons le reste de la troupe installée sous le grand abri à voitures que le propriétaire nous a aimablement mis à disposition. C'est l'occasion d'un barbecue bien arrosé pour clore la journée.

     Le lendemain, comme l'idée de retourner au Patmagmoon n'a pas déclenché un fol enthousiasme, nous décidons de rester en extérieur et d'aller continuer le creusement du Soutirage n°2 du Pradal.

    Pour mémoire, cet effondrement dans la terre découvert par David l'an passé, se situe à une vingtaine de mètre de la verticale de la balise ARVA positionnée dans une des galeries amont de la grotte du Pradal ( voir CR du 7 juillet 2023 ).

     Après une marche d'approche d'une demie heure, nous sommes au bord de notre gouffre de 2 m. Afin d'optimiser le rendement nous installons une corde munie d'une poulie entre deux arbres.

      Les travaux de terrassement peuvent commencer et les équipiers se positionner aux divers postes.

    Un creuseur / remplisseur au fond, un tireur de corde, un guide / décrocheur et un videur de seau feront l'affaire.

    Un quatuor qui tourne tous les vingt seaux.

A la fin de la matinée nous avons évacué un beau volume correspondant à 220 seaux de 10 litres. Un très bon rendement facilité par une terre pas trop collante aujourd'hui et une équipe suffisamment nombreuse.

C'est la fin du creusement pour aujourd'hui, le trou est protégé avec des branches et entouré de Rubalise.

     De retour à notre camp de base nous retrouvons David, Adrien et Jérôme qui de leur côté sont allés refouiller minutieusement et lever les points d'interrogations des amonts ouest de l'entrée de la Grotte de Rochepierre.

    Ils ont forcé sur huit mètres un boyau étroit, réalisé une escalade de trois mètres et exploré sur un quinzaine de mètres un boyau étroit se dirigeant sous le ruisseau aérien de Rochepierre : arrêt sur impénétrable.  Le coin avait été bien gratté par les découvreurs comme l'atteste l'inscription : " 05/1972 MJC Givors " trouvée au bout d'un boyau rasqueux.

    Mathieu et Lionel R, quant à eux, sont allés jeter un coup d'oeil à l 'Effondrement de la Chèvre ( voir CR du 4 juillet 2020 ) pour constater que les pluies ont bien lessivé les parois terreuses et qu'il y aura du boulot pour attaquer la suite du banc calcaire.

     Bilan et perspectives : 

Le Patmagmoon, très bien placé et ventilé reste un objectif prioritaire. Le burinage était la bonne méthode pour ce coup ci. Le méandre terminal n'est peut être pas si long et pourrait dorénavant faire l'objet d'une désobstruction plus musclée.

Le point terminal du méandre qu'il va falloir ouvrir...

         Le câble électrique étant en place un gros perfo muni d'un gros foret pourrait être utilisé efficacement. Il faudra néanmoins être au moins quatre pour procéder ensuite au déblaiement.

    Quant au Soutirage n°2, lui aussi est très bien placé, le calcaire est atteint de chaque côté et il n'est pas impossible de tomber rapidement sur un haut de méandre ou une trémie.

     A suivre...

                                                                                                                                                          Pat  



samedi 6 juillet 2024

jeudi 04 juillet

 massif de la Grande Chartreuse

plateau de Bellefond

Michel F., Thierry

Le beau temps annoncé jeudi nous pousse à débuter la saison en montagne en associant rando à charge légère et repérage sur le terrain ; je choisis le plateau de Bellefond coincé entre la célèbre Dent de Crolles et l'Aulp du Seuil, berceau du Guiers Vif. N'ayant pas perdu tout espoir de rejoindre Fontaine Noire en débouchant dans notre terminus des années 80, je reviens sporadiquement pour revoir les terminus sur glace et éventuellement trouver un nouvel orifice...

Une visite à la grotte du Prayet est inévitable sur le sentier qui mène au plateau.

Grotte fossile, la salle creusée par effondrements successifs n'offre aucune suite.


Ensuite le cheminement emprunte deux couloirs particulièrement raides marqués par une succession d'épingles.

Pas de soleil le matin et beaucoup d'humidité au sol ; le 1er couloir est en contrebas à gauche).

Sa majesté la Dent de Crolles...

De l'autre côté, les Lances de Malissard et le col de Bellefond.

Très vite, nous repérons deux départs déjà vus en 2017 avec Pat et qui ne demandent qu'un peu de massette/burin !

L'A.B.1

L'A.B.2


Michel en "petite tenue" va repérer un départ quelque peu accrocheur !

Je passe en revue pour Michel les trous clés du secteur explorés ou poursuivis dans les années 80 avec Raphaël et Michaël.

Le puits Maroc stoppé sur glace toujours en 2017 ; à revoir systématiquement car sur une faille majeure et très ventilé.

Le gouffre Murcia en l'honneur de Violeta est le plus profond du secteur avec 105 m de dénivelée gagnés âprement par Rafi et moi.

Nous décidons ensuite de monter au pas de Rocheplane pour bénéficier d'une vue remarquable sur le Grésivaudan.

L'arrivée au sommet de la crête avec un ciel moins couvert.

En face le massif de Belledonne et les 7 Laux.

Au fond, le Taillefer et le Dévoluy.

Au retour, un petit trou bien ventilé et marqué ...91 attire notre attention ; à revoir !

Le retour se passera sans heurts jusqu'au véhicule après une descente d'une heure trente... Le test de forme a réussi.

Thierry