mardi 9 juillet 2024

Samedi 6, dimanche 7

" Week-end  Rochepierre " 

 Flo, Zoélie, Lison, Tao, Judi ARNAUD, Elodie, Adélaïde, Garis, Mathieu BERGER, Thélio, Lionel PUYDEBOIS, Benoît DESNOS, Lionel RIVAT, David LHYVERNET, Michel FAUQUE, Adrien COLLIN, Pascal MAO, Jérôme JOURET, Anne-Marie, Pat GENUITE.

     Grosse participation pour notre traditionnel mini camp " Trias " au camping de Rochepierre. Les objectifs ne manquent pas et après nos retrouvailles et installation de nos divers fourgons et tentes, nous décidons dans un premier temps de mettre un gros coup à la Perte du Patmagmoon.

    Le trou qui développe une soixantaine de mètres se termine sur un méandre étroit dont les parois sont constituées d'un mixte de marnes et de coulées stalagmitiques.


    La technique retenue est d'utiliser en alternance deux gros perfo 220 volts en mode burinage. La veille, avec le Foc, nous avons testé mon groupe électrogène avec une rallonge de 100 mètres en 4 carré : ça fonctionne impec !

     La première mission est donc de tirer le gros câble jusqu'au fond du trou. 


     Nous nous répartissons à six, étagés dans chaque virage, pour faire coulisser notre long serpent qui arrive pile-poil jusqu'au terminus.


    Ensuite, nous ressortons tous pour manger au bord de la route sous les frondaisons qui nous protègent de la pluie.

     Le ventre plein nous replongeons à six en tirant nos kits remplis de matos de désob, Lionel R et Anne-Marie restant en surface pour s'occuper du groupe. 




     Le burinage peut commencer...

     Une première séance est effectuée dans l'étroiture du fond pour essayer de voir un peu mieux la suite ( encore bien étroite sur au moins trois mètres ).


      Mais le courant d'air est bien présent et le trou aspire. Sachant qu'il y aura pas mal de déblais à évacuer, nous réorientons le burinage vers la base du méandre pour que les gamates puissent passer. 


    Pendant ce temps , le Foc et David, équipés d'un perfo sur accus mettent au gabarit le haut d'un petit ressaut particulièrement pénible à la remontée.

      Après cette longue séance de piquetage et d'évacuation de barquettes, rapatriement général et dehors, empaquetage minutieux de tout notre bazard qui ressort bien crade comme à l'accoutumée dans ce trou particulièrement " bouillak ".

     Au camping, nous retrouvons le reste de la troupe installée sous le grand abri à voitures que le propriétaire nous a aimablement mis à disposition. C'est l'occasion d'un barbecue bien arrosé pour clore la journée.

     Le lendemain, comme l'idée de retourner au Patmagmoon n'a pas déclenché un fol enthousiasme, nous décidons de rester en extérieur et d'aller continuer le creusement du Soutirage n°2 du Pradal.

    Pour mémoire, cet effondrement dans la terre découvert par David l'an passé, se situe à une vingtaine de mètre de la verticale de la balise ARVA positionnée dans une des galeries amont de la grotte du Pradal ( voir CR du 7 juillet 2023 ).

     Après une marche d'approche d'une demie heure, nous sommes au bord de notre gouffre de 2 m. Afin d'optimiser le rendement nous installons une corde munie d'une poulie entre deux arbres.

      Les travaux de terrassement peuvent commencer et les équipiers se positionner aux divers postes.

    Un creuseur / remplisseur au fond, un tireur de corde, un guide / décrocheur et un videur de seau feront l'affaire.

    Un quatuor qui tourne tous les vingt seaux.

A la fin de la matinée nous avons évacué un beau volume correspondant à 220 seaux de 10 litres. Un très bon rendement facilité par une terre pas trop collante aujourd'hui et une équipe suffisamment nombreuse.

C'est la fin du creusement pour aujourd'hui, le trou est protégé avec des branches et entouré de Rubalise.

     De retour à notre camp de base nous retrouvons David, Adrien et Jérôme qui de leur côté sont allés refouiller minutieusement et lever les points d'interrogations des amonts ouest de l'entrée de la Grotte de Rochepierre.

    Ils ont forcé sur huit mètres un boyau étroit, réalisé une escalade de trois mètres et exploré sur un quinzaine de mètres un boyau étroit se dirigeant sous le ruisseau aérien de Rochepierre : arrêt sur impénétrable.  Le coin avait été bien gratté par les découvreurs comme l'atteste l'inscription : " 05/1972 MJC Givors " trouvée au bout d'un boyau rasqueux.

    Mathieu et Lionel R, quant à eux, sont allés jeter un coup d'oeil à l 'Effondrement de la Chèvre ( voir CR du 4 juillet 2020 ) pour constater que les pluies ont bien lessivé les parois terreuses et qu'il y aura du boulot pour attaquer la suite du banc calcaire.

     Bilan et perspectives : 

Le Patmagmoon, très bien placé et ventilé reste un objectif prioritaire. Le burinage était la bonne méthode pour ce coup ci. Le méandre terminal n'est peut être pas si long et pourrait dorénavant faire l'objet d'une désobstruction plus musclée.

Le point terminal du méandre qu'il va falloir ouvrir...

         Le câble électrique étant en place un gros perfo muni d'un gros foret pourrait être utilisé efficacement. Il faudra néanmoins être au moins quatre pour procéder ensuite au déblaiement.

    Quant au Soutirage n°2, lui aussi est très bien placé, le calcaire est atteint de chaque côté et il n'est pas impossible de tomber rapidement sur un haut de méandre ou une trémie.

     A suivre...

                                                                                                                                                          Pat  



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire