mercredi 26 octobre 2022

Aven de la Testa n°1 - Labeaume

mardi 25 octobre

Michel, Thierry 

Ce mardi après-midi, visite du seul aven restant important non repéré lors de l'élaboration de l'inventaire de 2001 ; ayant servi de cavité d'initiation, il porte les stigmates de sa fréquentation.

Deux plaquettes plus récentes que les spits antédiluviens sont encore présentes...

Le GUS indique dans sa topo (très bonne par ailleurs) que tout peut se faire en escalade ; pour les deux ressauts d'entrée ça nous semble présomptueux ! La corde s'avère juste assez longue.

Véritable labyrinthe de diaclases et laminoirs sur 500 m mais sur une très faible extension !


Des remplissages omniprésents dans ce paléokarst désormais inactif en dehors d'écoulements sporadiques.

D'une dénivelée modeste de 20 m, seul un puits nous échappera par manque de corde.


Bref, balade sympa mais guère de suite intéressante dans ce vieil aven oublié.

Thierry

samedi 15 octobre 2022

Samedi 4 juin 2022 

La fête des 50 ans du SCA

     Le 4 juin au matin, comme les jours précédents, il faisait beau : un grand soleil éclairait le pays. La météo jouait bien les cassandres en annonçant des orages, mais  pour l’heure, nul nuage ne se pointait sur le fond de grand bleu .

Juste avant la fête...

    Tout le SCA s’est alors retrouvé à Louyre et s'est mis en ordre de bataille : à chacun sa tâche et il fallait voir la fourmilière autour du chapiteau. Après avoir savamment embroché les 2 cochons, Lionel RIVAT a débuté leur cuisson non sans avoir aspergé d’eau les alentours de sa rutilante rôtissoire, histoire d’éviter un départ d’incendie. 


     Certains ont disposé les tables et les chaises sous le chapiteau pour le repas de gala pendant que d’autres finalisaient le bar. Là, problème : nous ne parvenons pas à faire fonctionner la deuxième tireuse à bière ! 

     Les 50 ans sans bière ? Impossible ! Pierre LHYVERNET, qui avait acheminé la bière, le matin, depuis Rochepierre, est revenu à Louyre et nous a tirés de cette difficile situation.

   Mais voilà qu’on s’aperçoit que l’une des grandes lumières du chapiteau est en panne; Bien sûr, elle se situe tout au sommet et nous ne disposons pas d’un escabeau suffisamment haut pour y accéder. Qu’à cela ne tienne, une grande échelle fera l’affaire. Avec l’aide de toutes les bonnes volontés (et des gros muscles ) disponibles, Christophe LONGIN, le maître du chapiteau monte, barreau après barreau, effectuer la réparation. 

Les forces vives du SCA en pleine action.

    C’est sûr, parfois, l’échelle donne de la gîte et l’équipe des « pousseurs » doit ajuster les positions de chacun mais Christophe, en vrai « pro », s’en sort comme un chef.

On y est presque...

     Sur les coups de midi, quelques étourdis arrivent pour le repas… prévu le soir mais c’est en souriant de leur bévue qu’ils repartent pour revenir plus tard dans l’après-midi. Dès 14h30, les premiers participants sont là. Certains s’en vont prendre un bain dans le ruisseau, d’autres baladent, tandis que d’autres encore retrouvent les vieux copains et commentent quelques unes des vieilles photos exposées. Enfin, certains membres du SCA ne trouvant plus rien à faire, tentent la désobstruction du fameux trou indiqué par Pierrot DEBANNE. Ils s’équipent au chapiteau et armés de pioches, de burins et de pelles ( quelques mauvaises langues diront " comme les nains de Blanche-Neige" ), ils partent à l’assaut du futur passage vers le mythique collecteur du coin.

Ahi, aho ils s'en vont au boulot...

    Contre toute attente, après désobstruction, ils arrivent à passer et se retrouvent dans une petite salle, certes non ventilée.

C'est passé !

    La suite est laissée aux générations futures mais, indiscutablement, il y eu un bout de première pour les 50 ans du club !

     Progressivement, au cours de l’après-midi, les tables prévues pour recevoir les entrées concoctées par les actuels membres du SCA se remplissent et finissent par ressembler à celles du village d’Astérix un soir de banquet.



      Que dire de l’ambiance ? Elle était pleine de joie et d’émotions. Revoir les copains parfois perdus de vue depuis plusieurs décennies, était un réel bonheur pour tous. Les vieilles explos, les bons moments comme les coups durs, les vieux souvenirs, tout y est passé .


      A un moment, des effluves bien particulières tétanisèrent la mémoire de la plupart des participants : du carbure ! Les acétos ! Un temps révolu mais dont les odeurs imprègnent encore nos souvenirs. Je ne sais qui avait eu cette idée géniale d’apporter du carbure mais ce fut la madeleine de Proust de nombreux spéléos présents…

     Vers 19 Heures, la manifestation a été officiellement ouverte par un grand apéro et bien sûr, les discours. Hubert ODDES, le premier président du club a évoqué sa fondation. Il avait, pour l’occasion, retrouvé et revêtu son premier casque; oui, celui qu’il portait déjà à 16 ans, lors de sa toute première visite sous terre.


    Jérôme JOURET, notre actuel président, qui ne voulait pas faire de discours, a quand même joué, avec brio, les Monsieur Loyal.


     Marc ZANONI est intervenu pour rappeler les liens du club avec le CDS et Anne-Marie GENUITE, dans un discours fleuve que personne ou presque n’entendait, a tenté de répondre à la question : « Mais pourquoi faisons-nous de la spéléo ? »

    Bien installé devant votre ordinateur ,loin de la cohue de ce jour-là, suite aux demandes ,  si le cœur vous en dit et si la question vous intéresse, le voici :


Pourquoi faisons-nous de la spéléo ?

     A première vue, il n’est effectivement pas très rationnel de rentrer sous terre, de se contorsionner dans des étroitures sévères ou des boyaux infâmes, de ramper dans l’eau ( froide ) et de ressortir minables, avec de la boue dans le nez et dans les oreilles, complètement épuisés, quand dehors, le soleil brille et que sa caresse est si douce .

     Et la désob ? Est-ce toujours bien rationnel ? On ne sait jamais combien vont durer les travaux (d’Hercule ) : des mois, des années parfois…  Les sorties désob n’ont rien de glorieux ou d’héroïque : on gratte, on pousse les gamates, on tire des tonnes de gravats; tout ça pour progresser souvent de quelques décimètres. Comme le dit Marc Bellanger dans son livre L’Attrait des Gouffres : «"la qualité principale est ici le flair et beaucoup d’abnégation ".  Parce que bien sûr, vous le savez bien, le résultat n’étant jamais garanti, on flirte quand même un peu avec l’irrationnel.

     Mais faire de la spéléo, c’est aussi satisfaire son goût pour l’action, éprouver le plaisir de sentir son corps faire ce qu’on lui demande, même si des fois on l’amène vers ses limites. Qu’est-ce que cela apporte ? A l’interface entre le sport et la science, la spéléo permet d’aborder de nombreux domaines vers lesquels nous ne nous serions probablement jamais tournés : l’hydrologie, la géologie, la karstologie, la géomorphologie, la biospéléologie, l’archéologie… mais aussi la topographie, l’orientation, la connaissance de la nature, les activités de plein air… Ah le plaisir de dormir à la belle étoile !Et même celui apprendre à "faire péter" ! Qu’est-ce que cela apporte ? Cette activité nous a tous enrichis.

     Et peut-être aussi qu’elle nous a donné confiance en nous, appris à faire face, à prendre du recul face à notre quotidien, à nous sentir VIVANTS… Et puis, après une grosse sortie spéléo ,  on dort tous bien !

    Pour en revenir à la science, soyons honnêtes, même si comprendre la formation des trous, d’où vient l’eau, où elle va, nous intéressent beaucoup et guident notre pratique, nous ne sommes pas tous de vrais scientifiques. Pour mémoire, Edouard Alfred MARTEL, notre père spirituel à tous, faisait, en 1890, la différence entre le grottisme ( isme, tourisme ) et la grottologie. Que sommes-nous aujourd’hui ? Un peu grottistes, un peu grottologues aussi…

    En tout cas, au SCA , depuis les  débuts du club, et même depuis les  débuts en spéléo d’Hubert et de Roland, encore ados… pas loin d’ici, aux Estinettes, l’objectif a été l’exploration, la première. Ah la 1ère !  cette drogue addictive qui peut même rendre un peu fou...

     Cet IMPERIEUX BESOIN de savoir ce qu’il y a derrière, oui, derrière le petit trou noir, même quand il est tout petit…  Et quand ça souffle, ou quand ça résonne derrière, quand on entend la rivière, ou quand on se retrouve sur la margelle d’un puits et qu’on on se tait, tous, pour entendre le bruit de la pierre qu’on lance pour sonder… P10, 20, 30, 40……….. P150 ! ( Bon , le P 150 , c’est notre fantasme à Benoît et moi ).

     Mais parfois,  pour diverses raisons, on ne peut pas descendre le puits le jour même ; parfois, il faut élargir le passage étroit, faire péter, attendre que les gaz se dissipent… Bref, ATTENDRE.  Alors là, on y pense; on y pense tout le temps. On y pense le jour… et on en rêve la nuit.

     L’imagination s’enflamme, et on a hâte, on a hâte… Parfois, on est déçu, mais pas toujours…

     Le fil rouge du SCA, depuis 50 ans, c’est la première. Des Estinettes à la Combe Rajeau, en passant par l’Aven Valérie, la grotte du Câble, le Grand Pré, Saint Marcel, la Chartreuse, la Dent de Crolles, le Pic d’Usclat dans les Causses, le Lily-Rose dans le Dévoluy, le scialet d’Engins dans le Vercors, le Cambou de Liard et le Touya dans les Pyrénées, des Picos de Europa en Espagne jusqu’à la Papouasie Nouvelle-Guinée, tout comme lors de nos belles découvertes locales récentes, au Raid, aux Claux ou à Rochepierre, ce club a toujours eu pour objectif d’explorer, de découvrir ( notamment la suite du collecteur de ce coin-ci, véritable Graal du club, collecteur qu’on cherche toujours ).                                                                                                                        Est-ce la fascination de voir des paysages peu changés depuis des millénaires qui nous remplit d’émotion ? D’être les premiers humains à fouler certains lieux ?Qu’est-ce qui nous rend aussi passionnés?

     A dire vrai , personne ne sait vraiment. Il faut probablement relier cette passion à un caractère inhérent à l’espèce humaine : l’envie de découvrir , l’envie de savoir ce qu’il y a, plus loin, toujours plus loin… 

    Déjà, il y a 8000 ans, dans la grotte d'Aldène, dans l’Hérault , un groupe de 27 hommes, femmes et enfants du néolithique s’est aventuré à plus de 500 mètres dans la grotte. Et ils en sont ressortis à toute vitesse parce qu’il ne leur restait plus suffisamment d’éclairage. Il y a 8000 ans, ces gens faisaient déjà de la spéléo...  pour voir…  Et ils ont escaladé toutes les cheminées qu’ils ont trouvées sur leur passage: pour voir,  pour savoir… Comme nous.

     Enfin, il faut aussi parler de l’amitié. Vous le savez tous, souvent, sous terre, on doit faire confiance à l’autre; on compte sur ses qualités physiques, techniques, humaines, sur son sang-froid, sur son mental, à -1000 comme à -20…  et ça, ça crée des liens qui vont bien au-delà de notre activité spéléo.

     Plusieurs fondateurs du SCA ont acheté ensemble, il y a près de 50 ans, ce beau village de Louyre où ils nous accueillent si gentiment aujourd’hui. Dans ce village en ruines, abandonné depuis 40 ans, ils ont reconstruit, ils ont remis de la vie : ils y ont élevé leurs enfants et y habitent toujours, en toute amitié.        Aujourd’hui comme hier, quand un membre du SCA a besoin d’un coup de main pour faire du béton, déménager, monter à l’étage un poêle de 200 kilos, aider aux vendanges, couper des arbres… un petit mail et les copains du club sont là. Toujours, et ça fait chaud au cœur. On s’éclate sous terre mais on s’apprécie sur terre aussi.

     Pour fêter ces 50 ans, nous avons dévidé le fil d’Ariane de l’histoire du club et les liens étaient encore là : des pêcheurs doubles, des nœuds de tisserand bien solides, comme en témoigne votre présence à tous aujourd’hui.

    Bon, on ne sait toujours pas pourquoi on fait de la spéléo mais…

    Merci à tous d’être venus et LONGUE VIE AU SCA ! Que l’on fasse encore beaucoup de premières tous ensemble ! ( et si possible , qu’on tombe sur le collecteur du coin… ) 

                                                                                                          Anne-Marie


     La soirée s’est poursuivie avec le festin et il était vraiment digne du village d’Astérix. Après la cinquantaine d’entrées différentes(dont on n'a hélas pas de photos), préparées par les membres actuels du SCA ,chacun s’est régalé avec les cochons grillés mitonnés par Lionel, accompagnés d’un mélange de légumes cuits dans le jus des cochons. Les bêtes furent découpées par une équipe de choc composée de spéléos albenassiens mais pas seulement.



     Nous avions prévu large et les gourmands purent se resservir. 

Lionel au service.

     Le tout était arrosé à volonté de la délicieuse cuvée des 50 ans vendangée par le club et concoctée par Jérôme.

     Ensuite, ce furent les diapos, sur un écran cousu la veille en catastrophe par Pat et Anne Marie dans le plus grand drap de coton qu’ils possédaient. Pat s’était occupé de collecter d'anciennes photos auprès des membres du SCA et de réaliser deux diaporamas.


    Le premier montage qui relatait certains moments marquants de l’histoire du club fut commenté par les protagonistes de ces événements eux-mêmes ( Hubert ODDES, Michel ROUX ,Thierry MARCHAND et Judi ARNAUD ). Il fut suivi avec grand intérêt par les presque deux cent convives.  Ah les premiers véhicules du club… que de souvenirs !

     Un second montage de près de quatre cent photos tourna ensuite en boucle toute la soirée.

Puis ce fut le dessert : un «  Succès » très spécial confectionné par Didier MAZET. Il fallait voir Didou décorer son gâteau–grotte avec des cordes rouges et vertes comestibles filées devant nos yeux éblouis.

    Il avait aussi fabriqué une grande stalagmite de glace de plus d’un mètre de haut qui, grâce à un lumignon situé au-dessous de la concrétion, éclairait la table du gâteau. Il faisait nuit; on se serait presque cru sous terre !

    Chacun, sagement fit la queue pour déguster ce dessert décidément très spéléologique et certains même en redemandèrent …

     Enfin ce fut le bal : un trio de musiciens spéléos du Vercors emmené par Sam KELLER nous a régalés jusqu’à une heure avancée de  la nuit. 

     On a beaucoup dansé car la musique était super, beaucoup parlé, bien mangé et bien bu aussi : la Rochebière de Pierre coula à flot , tout  comme la cuvée du SCA. 



Après minuit  nous avons même fêté l’anniversaire de Judi qui, pour célébrer l’événement, nous a gratifiés d’un one man show à sa façon ,très apprécié de l'auditoire.



 Certains poursuivirent les festivités longtemps après que les musiciens eurent rendu les armes



 et il paraît même que ce n’est que le soleil du matin qui en envoya quelques uns se coucher.

     J’oubliais : la météo nationale ne s’était finalement pas trompée et nous avons bel et bien essuyé un orage vers neuf heures du soir, au moment où l’on mangeait les cochons mais, les dieux des cavernes et de la spéléo étaient décidément de notre côté : dans un combat météorologique qui nous dépassait, miraculeusement, la pluie ne tomba… que d’un côté du chapiteau et la douche fut de courte durée si bien que le bal en extérieur put ensuite se dérouler sur un sol non boueux, pour le plus grand plaisir des danseurs.

     Mais la fête des 50 ans ne s’est pas arrêtée là : en effet, le lendemain, il fallait que le chapiteau soit transporté à Rosières pour 14h 30. Le challenge de son démontage express après une longue nuit de teuf était de taille . Dès l’aurore, ( pour certains ) ce fut une nouvelle fois une vraie fourmilière. Tous ceux qui étaient restés dormir sur place ont donné un coup de main et… ON L’A FAIT ! ( mais on n'a pas de photos )

     En fin d’après-midi, le terrain de la fête avait repris son aspect habituel et nul n’aurait pu deviner qu’environ 200 personnes y étaient la veille et y avaient passé une longue soirée. Un orage, nettement plus violent que celui de la veille a bien troublé les rangements de l’après-midi mais l'Unimog d'Hubert nous a sauvés en parvenant à tirer camion et voitures embourbés. Seul le plat de cochon rôti que nous souhaitions donner aux copains de Louyre en remerciement n’a pas supporté la fin de la fête : après une course échevelée dans le quad de Pierrot ( qui ignorait ce qu’il transportait ) dans les ruelles de Louyre, le plat s’est renversé tartinant copieusement de graisse les parois du petit frigo qui le contenait  ... Bilan : 2 minutes de trajet et 2 heures de nettoyage !.

    Et ce n’était pas fini : comme il restait encore pas mal de cochon, nous avons congelé les restes et, le 1er juillet, au soir, chez Anne-Marie et Pat, ce fut la "Reboule" des 50 ans. Autour d’une très grande table, ceux qui avaient œuvré à la réussite de la fête se sont retrouvés et… nous avons tout liquidé. Après le repas , nous avons aussi regardé les photos de la fête  ainsi que le grand diaporama dont nous n’avions pas vraiment pu profiter le 4 juin tant nous étions occupés. Chaque diapo fut commentée, l’ambiance était chaleureuse et la soirée dura longtemps.

     Un grand, grand merci aux amis de Louyre sans qui nous n’aurions pu donner à cet anniversaire son caractère si particulier . Un grand merci donc pour l’aide qu’ils nous ont apportée. Un grand merci aussi à tous ceux ( et ils sont nombreux ) qui ont mis leur pierre à l’édifice, du prêt du chapiteau à celui de la rôtissoire et à la confection du gâteau-grotte, sans oublier les « petites mains » qui ont œuvré pour que cette fête soit une réussite. 


                                                                                           Anne-Marie

Les photos de cet article sont celles de Jean-Paul Soulier ( Calistou ), d'Etienne Merchat et d'Anne-Marie Génuite.

lundi 10 octobre 2022

Dimanche 09 octobre

aven Octobre rose

Anne-Marie, Guillaume, Pat & Thierry

Samedi après-midi, un sms de Guillaume me prévient de la découverte de quelque orifice intéressant en pleine conférence lors des rendez-vous archéo annuels à Guilherand-Grange ; décision est prise de s'y rendre dès le lendemain matin, Pat & Anne-Marie venant renforcer l'équipe.

Le 1er trou baptisé Octobre rose par Guigui va s'avérer de suite intéressant malgré la présence d'un vieux spit sur le 1er palier !

Equipement ad hoc dès le départ...


Franchissement pas très commode mais gare aux blocs coincés (photo Pat)!

Une suite de petites verticales séparées par des paliers remplis de spéléothèmes divers et surtout ébouleux nous amènent à plus de 20 m de profondeur.

Le 1er palier, entrecoupé d'une courte galerie ; c'est là que se situe l'antédiluvien et unique spit.

Le second palier très ébouleux ; de celui-ci part une autre verticale au départ à désobstruer.


Le dernier ressaut.

Pendant que Pat pose tout son matériel d'équipement et que tout le monde descend avec prudence, je m'engage dans un ressaut exigu pour atterrir dans un conduit étroit mais franchissable ; le simple fait d'enlever mon baudrier me fait vite comprendre que la teneur en Co2 est élevée.

Derrière la suite non franchie bien ventilée... mais le gaz me fait prudemment renoncer !

La boîte de conserve, sans doute tombée depuis la surface.

Aucune référence sur cet aven oublié très prometteur ; nous nous promettons d'y revenir dès que le gaz aura diminué ou disparu cet hiver.

Nous partons voir ensuite une série d'orifices en lapiaz à proximité ; seul un petit aven sera exploré à proximité d'une modeste grotte inventoriée par mes soins il y a quelque temps. 

L'aven du Boissec s'avère profond d'une dizaine de mètres.


Le gros bloc tenu par un petit caillou, gare !

Une fouille rapide ne donne rien.

Après cette incursion d'un secteur toujours aussi intéressant, il est temps d'aller manger !

Thierry

samedi 8 octobre 2022

 mercredi 06 octobre

perte L2 & grotte de l'Osscié

Lionel, Michel, Pat & Thierry

Ce mercredi, objectif topo et fouille des deux cavités vues dernièrement dont la grotte de l'Osscié en 1ère.




Lionel et le Foque partent au fond voir le terminus pendant que Pat et Thierry se collent à la topo ; rapidement j'ai l'intuition que nous sommes en fait dans la grotte n°1 de l'ensemble de cavités répertoriées par Givors puis le GUS mais placée par erreur à proximité des autres. La topo le soir me le confirmera ; par contre la cavité comme la n°2 est loin d'être fossile comme le prouvent les traces de mise en charge. L'origine du courant d'air est donnée dans un boyau sommital proche de la surface mais en fait nous le détectons dans un départ latéral à creuser : il faudra revenir !

Un mur calcité semble avoir été bâti dans la diaclase d'entrée ; à quelle fin ?

Les morceaux de poterie prouvent une genèse artificielle.

Départ ensuite pour la grotte voisine de l'Osscié. Lionel puis Pat s'essayent tant bien que mal à franchir le méandre aval où se perd un ruisseau temporaire mais ils doivent abdiquer, là aussi un retour s'impose avec du matériel adéquat 



L'amont du trou est orné d'une sculpture évocatrice...

Le secteur semble maintenant bien parcouru, il faudra poursuivre ailleurs les investigations.
Pat (photos) & Thierry