dimanche 26 septembre 2021

mercredi 22 & vendredi 24 septembre

réseau des TERRASSES 

Michel D., Michel F., Thierry

Le boyau se dirigeant vers Chamontin est désormais à sec, le siphon du Bédouir étant 6 mètres plus bas ! Nous pouvons donc effectuer les travaux ce mercredi pour élargir la lucarne que j'avais entrevue courant août.

Le boyau est désormais vide et s'avère pénétrable sur une dizaine de mètres.

Le boyau finit sur un gour à sec ; le départ est en haut et à droite (vue du fond vers l'accès).

Le départ ventilé, ça paraît pénétrable derrière...

Le travail effectué, nous pouvons avancer de 5 m jusqu'à un bref élargissement finissant sur un boyau calcité impénétrable mais qui doit correspondre à l'arrivée inférieure dans Chamontin. Mais un départ un mètre plus haut me semble être la correspondance entrevue à la base de la cheminée-trémie de Chamontin, même si on ne peut pas y glisser la tête.

La cheminée vidée par le bas à Chamontin, la trémie est bien visible ; le départ est à droite.

Le mini-laminoir de 50 cms de large pour 10 de haut : le Bédouir est derrière, un mètre plus bas !

Nous y effectuons un dernier chantier puis le soir la topo me confirme 50 centimètres d'écart entre les deux départs !

Vendredi, nous n'aurons besoin que d'une petite heure pour déblayer, non sans quelques frayeurs, les blocs au-dessus de nos têtes. Le Foque franchissant le passage nous confirme la jonction. Nous décidons d'effectuer la première traversée dans la foulée sans encombres, les gours étant bien moins remplis !

La grotte du Bédouir (ou Bridouir) et sa fameuse citerne.

La grotte de Chamontin n°1 ; la jonction a été possible aussi grâce aux efforts de Gillou, Guillaume, Lionel et Pat, ne l'oublions pas !

Le réseau des Terrasses passe à 1700 m de développement au moins, la dénivelée n'est pas connue (15 m entre les deux cavités).

La suite sera le pompage du siphon (objectif de l'agrandissement de jonction pour l'évacuation des eaux) et la reprise des explos au fond cet hiver pour bénéficier d'un courant d'air aspirant.

La traversée n'est pas adaptée à l'initiation : la moindre montée des eaux fait de Chamontin un piège mortel (on ne parle même pas de crue) ! Le passage de jonction est TRES EXPOSE ET DANGEREUX !!!

Thierry

lundi 20 septembre 2021

 Dimanche 19 septembre


Grotte Spétaclan* ou de la Rouvière ( Vallon Pont d'Arc )


Gillou, Anne-Marie, Pat


    Afin d'effectuer un repérage préalable en vue d'une sortie d'initiation familiale, nous allons visiter cette grotte inconnue pour nous. Gillou, qui ne compte plus le nombre de sorties d'encadrement qu'il y a réalisées, nous accompagne. 

    Nous lui laissons le soin d'équiper la longue main courante menant jusqu'au bas de la rampe métallique de la grande salle. 

    Une corde de 40 m et 15 mousquetons suffisent car plaquettes et dyneema sont en fixe. Munis de la topo de l'UF3 BEES spéléo de 2007 nous essayons de nous repérer mais nous constatons qu'elle est incomplète et que beaucoup de conduits n'ont pas été pris en compte. 



     Du coup nous explorons systématiquement tous les départs dont la suite de certains n'étaient pas connus de Gillou. 



    Après une courte escalade dans un recoin assez peu fréquenté, nous butons sur une lucarne impénétrable derrière laquelle on devine une suite plus vaste. 


Derrière, la première nous tend les bras...

     Cette étroiture mériterait d'être pulvérisée car l'oscillation permanente d'une micro racine nous prouve l'existence d'un courant d'air prometteur. Convection ou relation avec la surface ? Le mystère reste à élucider...

     Nous poursuivons notre visite en nous dirigeant vers le fond en empruntant un boyau en toboggan bien poli par les innombrables passages. 

Juste devant Gillou, le trou noir départ du boyau donnant accès à la suite.


    La suite bien concrétionnée est plus esthétique mais nous ne pourrons pas aller jusqu'au point bas de la cavité car nous stoppons devant un cran vertical nécessitant une corde.

Une vire aérienne sur un lambeau de plancher stalagmitique permet d'atteindre la suite de la galerie concrétionnée.

     Nous nous rabattons alors sur la visite des parties supérieures qu'une corde à noeuds en place nous aidera à atteindre. 


     Après quelques photos nous ressortons après 2 h 30 de balade en concluant qu'un complément topographique exhaustif serait le bienvenu.


   La cavité est donnée pour 350 m de développement et pour - 35m. 

* Il semblerait que la grotte de la Rouvière ( DeJoly 1937 ) ait été rebaptisée en grotte Spétaclan ( Centre Spéléo des gorges de l'Ardèche : Trébuchon 1966 ) puis quelquefois ré-orthographiée Spectaclan depuis...

                                                                              Pat 

mercredi 15 septembre 2021

 Samedi 11 et dimanche 12 septembre

Rassemblement Caussenard

( Anne-Marie, Pat )


     Faible représentation ardéchoise pour cette manifestation, seuls Béa de Vallon et nous avions fait le déplacement.

    Le cadre est superbe en pleine forêt du Causse Noir sur le site de la ferme du Cade et il y a foule... C'est l'occasion de retrouver avec plaisir de vieilles connaissances pas revues depuis quelques décennies.

    Une passionnante communication sur les derniers traçages sur les Causses et la nouvelle carte des bassins versants ainsi qu'un diaporama sur la crue exceptionnelle de septembre 1980 occupent notre première matinée. L'après midi encore de la spéléo en fauteuil qui nous emmène de la Papouasie à l'Ouzbékistan en passant par le Brésil et les Causses bien sûr... Quelques emplettes livresques et d'équipement et nous rejoignons en soirée les grandes tablées de centaines de congressistes; mais la bataille d'épluchures de melon n'aura finalement pas lieu faute de combattants ( les souvenirs de l'épique congrès de Hyères sont bien loin et la communauté spéléo a vieilli et s'est bien assagie... )

    Le lendemain nous décidons d'aller un peu sous terre pour éliminer nos copieuses ingurgitations de la veille. Aucun grand trou n'étant équipé, nous nous rabattons sur l' Aven XXX : cavité joliment décorée que l'on peut visiter sans corde jusqu'à - 125 m. 

L'entrée du trou en compagnie de Richard Vallée d'Aix en Provence dont les frétillantes bacchantes n'ont rien à envier à celles du Fauque.


     Dans un recoin nous pouvons admirer une étonnante draperie à la taille vraiment peu commune. 


Toujours tenté de regarder sous les jupes des ... draperies.


     Quelques photos avec Richard qui nous a accompagnés et nous regagnons la surface en laissant la suite du trou de moindre intérêt qui se prolonge jusqu'à - 187 m.




     Une fois sortis nous nous propulsons vers l' Aven de Goussoune dans lequel je n'avais pas remis les pieds depuis 1977.

 


    

     A cette époque la forêt de longues stalagmites était intacte et n'avait pas encore subi l'affligeant vandalisme que nous avons pu constater...


No comment...

                                                                               Pat