mercredi 28 décembre 2022

mardi 27 décembre

forêt de la Loubière

Régis, Michel, Thierry 

Profitant de l'absence de neige à cette altitude, nous nous destinons à pousser plus loin les investigations dans cette partie du plateau de Corrençon entamées le 05 novembre. Mais la fermeture de la route forestière nous contraint à passer par Corrençon, 1/2 h de montée raide permettra d'évacuer la sensation de froid car il a bien gelé le matin !

Nous débutons par le n°34 revu par Michel et qui semblait bien continuer.

Beau puits d'entrée poursuivi par un ressaut sur des blocs coincés ; quand nous avions vu ce scialet il y a 10 ans, il était bouché par la neige !

Suit une étroiture verticale intime dans les blocs...

Là où s'était arrêté Michel, un amas de blocs sépare la faille en deux et impose de dégager l'accès à un nouveau ressaut de 6 m.

Michel franchit l'obstacle assuré par la corde et constate aucune suite probante intéressante.

Petit exercice de remontée pour Régis en vue de la visite de la grotte des Calles.

Mes beaux lapiaz, roi des forêts...

Après avoir cassé la croûte dans une clairière baignée d'un timide soleil d'hiver, nous nous dirigeons vers le n°85, mystérieusement rebouché et partiellement vu le 05 novembre.

Je descends le puits sur lequel je m'étais arrêté, ambiance mondmilcheuse et humide à souhait.

Le fond correspond avec un puits parallèle par un orifice impénétrable...

Mais un accès supérieur permet de vérifier un queute intégral !

Déséquipement, observé par une paire de chauve-souris dont une carrément grosse.

Direction ensuite le n°87 dont j'ai découvert l'orifice en prospection solitaire  le 20 décembre.

L'orifice impénétrable finit par l'être après qu'une dernière lame ait cédé.

Le puits, esthétique, accuse une dizaine de mètres de profondeur.

Michel qui s'est sacrifié une fois de plus pour la bonne cause constate là aussi une obstruction complète par les blocs malgré un courant d'air soufflant.

Malgré l'absence de découverte notable, une sortie vivifiante et l'inventaire de la Loubière se poursuit car il reste beaucoup à faire dans ce secteur.

Thierry

dimanche 18 décembre 2022

Vendredi 16 décembre


Grotte de Meysset ( Rompon )


Stéphane VINCENT ( L.P.O. ), Paco CLARY ( C.D.S. 26 ), Pat GENUITE ( S.C.A. ) 


     Dernière étape aujourd'hui de notre mission de re-topographie des grottes à chauve-souris commandée par la L.P.O. ( voir CR du 9/6/22 ).

     Située au coeur de la réserve naturelle régionale, la grotte de Meysset s'ouvre au pied d'un escarpement et abrite diverses espèces de chiroptères qui viennent y hiberner ensemble en se mélangeant !

     L'accès de la grotte est habituellement interdit et nous profitons du court créneau de leur absence et de l'autorisation spéciale de la L.P.O. pour effectuer nos relevés.

     La piste 4X4 étant dorénavant impraticable, nous grimpons à pied en 1/2 heure pour atteindre l'entrée du trou, ce qui a pour effet de bien nous réchauffer en cette glaciale matinée.

    Le début de la topo est assez rapide et aisée car la cavité est en fait une grosse diaclase rectiligne d'origine tectonique.




     A 80 mètres de l'entrée, un chaos de gros blocs barre la galerie nécessitant une escalade de 6 mètres. Normalement, une cordelette est en fixe pour la mise en place d'une corde. Mais nous constatons qu'elle a été cassée par des intrus et qu'elle gît au pied de la remontée...

     Heureusement, nous bénéficions de la présence de Paco, habile grimpeur, qui franchit le pas d'escalade en libre en un clin d'oeil pour nous installer la corde salvatrice.

Paco au sommet... de l'escalade.

     Nous accédons alors à un élargissement de la galerie formant une haute salle dont le sol est recouvert de gros tas de guano. 

L'un des tas de guano, sondé à plus d'un mètre d'épaisseur.

     A droite, c'est un petit diverticule latéral qui se termine sur un colmatage d'argile jaunâtre. Nous repérons sur sa paroi le reliquat d'un conglomérat de galets roulés collés sur une banquette, témoin d'un ancien remplissage.


    La suite de la diaclase est beaucoup plus étroite et est accessible par une remontée en une oppo glissante et exposée. 

En face la continuation de la diaclase, beaucoup moins accueillante...

     Paco, parti en éclaireur, parviendra à forcer le passage pour buter sur un pincement impénétrable et à revenir en effectuant la topo.




    En revenant dans la salle au guano, on peut descendre un ressaut exigu permettant de prendre pied à différents niveaux de la diaclase dont toutes les extrémités stoppent sur fissure impénétrable.


 Le point bas atteint est à - 24 m. 

     Un coup de spot dans la salle du guano nous révèle la présence d'une alléchante lucarne à 7 m de haut mais, sans équipement aujourd'hui, nous laissons pour le futur ce point d'interrogation.

Au sommet du dièdre la lucarne convoitée. On remarque au plafond les traces noires laissées par les essaims de chauve-souris.

     Après avoir fixé un repère sur un point topo central et remis en place la cordelette de l'escalade, nous ressortons dans la froidure manger notre casse-croûte.

Remise en place de la cordelette de l'escalade avant la descente.


     Le bilan topo de cette originale cavité est de 186 mètres de développement pour une dénivellation de 24 mètres.

                                                                              Pat 

dimanche 4 décembre 2022

dimanche 27 et mardi 29 novembre, 

vendredi 02 et samedi 03 décembre

aven du RAZAGLAND (i 233)

Anne-Marie, Gilles, Guillaume, Lionel, Michel D., Michel F., Pat, Régis, Thierry

Repéré en décembre 2020 par Guillaume et camouflé jusque là, l'aven s'ouvre sur une position stratégique dans un secteur où nous avons déjà bien travaillé (avens du Menhir, des Cosaques et de la Brume par exemple).





Ca commence à sentir bon !

Après une bonne journée de travail au marteau-burineur, l'accès à un ressaut est dégagé : Gilles puis Thierry vérifient au bas de celui-ci que ça va continuer...

L'étroit ressaut d'entrée.

La sympathique petite salle au bas.

La suite potentielle...

Derrière c'est plus grand...

Retour dans la semaine où selon les disponibilités de chacun, l'exploration continue, mais s'avère compliquée par les nombreux remplissages qui obstruent les conduits. Bref ! un trou bien ardéchois...où les désobstructions s'enchaînent.

Les grands volumes, c'est pour plus tard...peut-être !

Diaclase terreuse à lames.


Partout de la boue, de la calcite et des cailloux...

Terminus provisoire de la branche de droite.

Terminus provisoire de la branche de gauche.


Un chantier de plus à s'occuper sur la cinquantaine en cours ! 

Photos Pat & Thierry