vendredi 12 juillet 2019

Jeudi 11 juillet
perte Bonneton
Pat, Thierry
La Vieille nous a prouvé la précocité des désamorçages cet été ; il est donc temps d'aller revoir 16 ans après la première la perte Bonneton publiée dans "Tubes" de 2003 et que nous avions poursuivie avec Jean-Pierre, ancien spéléo, et Patrick.
Elle se situe dans un thalweg et appartient sans doute au top 3 des cavités les plus réactives de l'Ardèche et se noie entièrement en crue jusqu'à devenir émissive !
L'entrée débute par un ressaut étroit suivi immédiatement d'une main courante.
Nous doublons par prudence la corde de 2003, les mousquetons et maillons étant relativement préservés bien qu'indévissables.

La main courante passe au-dessus d'un puits qui rejoint un aval vite trop exigu.
Nous parvenons après de multiples contorsions dues à des concrétionnements parasites à la voûte mouillante, départ de la 1ère de 2003 et restée amorcée l'été dernier.
Deux siphons asséchés précèdent un 3ème bien rempli.

Le départ de la voûte mouillante nécessite une petite désob dans les graviers.
Il y a 16 ans, j'avais noté un départ latéral un peu plus loin d'où sortait un bon courant d'air...
La lucarne en hauteur s'atteint en franchissant une paroi maculée d'argiles.
Thierry aide Pat à monter puis après quelques rétablissements délicats, il parvient à se positionner pour planter un spit : car au-delà, le boyau replonge en ressaut de 3 m dans la boue intégrale !
Une fois planté, nous nous retrouvons en hauteur mais il faut désormais mettre l'échelle dans le ressaut descendant qui permet à Pat de franchir l'obstacle ; Thierry attend patiemment les infos du fond car seule une sangle permet désormais de se maintenir...
Au-delà, Pat découvre un petit actif dans un laminoir surbaissé s'achevant dans un siphon peut-être temporaire car aujourd'hui ce secteur ne paraît guère ventilé !


Le boyau peut-être désobstruable d'où provient l'actif : s'agit-il de celui de la perte Isis ?

Le laminoir ... sans commentaires !

Le siphon aval.
De retour, Pat a clairement changé de couleur ! Nous laissons une sangle pour un éventuel retour puis Thierry fait l'honneur de la visite de l'amont jusqu'aux terribles laminoirs.


Après une courte partie un peu plus humaine, la suite se révèle en laminoirs féroces derrière une voûte mouillante peut-être encore amorcée ; Thierry s'était arrêté sur rien en 2003, nous allons donc poursuivre cette année si la météo continue à être clémente.
Le retour permet une baignade rafraîchissante avant de repasser les étroitures.
Le sol est recouvert d'un cailloutis anguleux soudé, une bénédiction pour les genoux !

C'est bas ...

Un coup de mou ?

Vindieu, elle est fraîche la bougresse !!!

Enfin la sortie ! Désormais on en sait un peu plus mais si les niveaux baissent encore, on en saura encore plus !

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