vendredi 19 juillet 2019

Jeudi 18 juillet
Loubière -Vercors 
Gillou, Thierry
C'est enfin à deux que nous montons dans le Vercors, ce qui va rendre plus efficace la sortie. Premier scialet qui s'avèrera bouché à - 25.

Le n°72 est un véritable cimetière de crânes mais ne va pas bien loin.

A la sortie, Gillou extrait un beau crâne de cerf.
Départ pour le n°71 caché pas bien loin...
Doté d'une double entrée, nous empruntons la plus commode car là aussi les troncs encombrent le puits d'entrée ; d'ailleurs, je rajoute un fractionnement pour éviter un frottement dangereux.

Suit un impressionnant méandre s'achevant malheureusement vite sur une coulée sans suite.
Ce sera le scialet du Beau Couloir

Pas de suite malheureusement ...
Troisième scialet où je m'étais arrêté sur un ressaut à équiper (scialet de la Faille-trémie - LOU74).
Un P18 plein pot atterrit dans une vaste salle.
La lucarne en hauteur ne donnera rien.

Un passage bas permet d'accéder au fameux ressaut.

Gillou descend le ressaut sur un petit AN puis je rajoute un goujon car ça continue... En fait, on passe sous le puits d'entrée en suivant la faille du puits mais on stoppe vite sur une étroiture infranchissable au-dessus d'un ressaut alléchant.
Là, il faudra élargir ! C'est pénétrable 2 m dessous mais c'est sous les pieds de Gilles ...

Nous terminons la matinée par la descente du n°79 qui en dehors d'un P20 ne donnera rien.
Après une rapide collation, je veux revoir un scialet vu avec Guillaume où nous avions décelé un courant d'air.
LOU 43 est une doline-puits.

Un R5 en désescalade permet de voir une continuation entre des blocs mais point de courant d'air !
Nous partons ensuite sur un autre plateau voir un scialet potentiellement en relation avec une rivière explorée par une autre cavité la plupart du temps ennoyée dans la zone d'entrée ; l'accès par ce trou permettrait de shunter les problèmes de mise en charge !
Ce scialet dont la désobstruction avait été entamée se serait colmaté ; nous allons voir la situation actuelle.

Le scialet démarre par un puits étroit ; au 1er plan la poche de solifluxion.
Hélas ! Une poche de solifluxion a irrémédiablement bouché le fond du trou et même enterré une main courante d'époque ! Seule subsiste une truelle ! Pourtant une liaison a existé car un courant d'air avait été perçu auparavant ...
Le puits se poursuit par un ressaut déclive ; au 1er plan, on distingue la coulée qui a obstrué la suite.
Mais il faudrait éradiquer la poche avec une pelle mécanique ! Donc une désobstruction d'ampleur ... Retour en fin d'après-midi en Ardèche.
Thierry


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