mercredi 19 septembre 2018

Dimanche 16 septembre


Grotte du Courant d'air ( Vercors )

     Beau temps sur le Vercors et météo bloquée, c'est le moment d'aller se rafraîchir dans le courant d'air éponyme de cette grotte qui se défend bien. ( Voir CR du 13/10/17 ).
     La montée finale d'accès est toujours aussi raide et le laminoir d'entrée bien rébarbatif d'autant que les crues successives ont, petit à petit, déplacé les cailloux poussés sur le côté rendant le passage de plus en plus étroit.


L'arrivée dans la rivière en sortant du laminoir .
Le micro siphon aval ensablé, débit 0,5 l/s aujourd'hui.
  Dans une vasque de la rivière j'aperçois un loir crevé et décide bêtement de le poser sur le côté pour qu'il ne pollue pas l'actif. Erreur ! Il est en totale putréfaction et l'odeur pestilentielle de mon gant m'embaumera tout le long de la sortie...
     Après un bon kilomètre de crapahut, je retrouve mon dernier point topo à la base de la salle 64 et décide de commencer les relevés par le fond du Métro afin de repérer le départ peu visible de la suite dans ce chaos de blocs.


Le sommet de la galerie du Métro bouché par une trémie.
     Après une dizaine de visées je peux enfin me glisser à travers les dalles de cette zone broyée entrecoupée d'étroitures. Je perd une heure à retrouver le bon passage vers le balcon ce qui me permet de jeter un oeil à la base de la salle où tombe en pluie de 30 m le petit affluent, passage clé pour l'amont de la cavité.





Au bas de la salle l'autre petit actif qui sourd à travers un amas de blocs. 
Sur les côtés de la salle du Balcon l'un des rares endroits décorés.
En haut à gauche le Balcon vu du bas de la salle. C'est à ce niveau que l'on arrive en remontant un peu avant dans la zone broyée.
     Sur le chemin d'accès j'arrive au pied du ressaut de 3 m délicat à franchir. Heureusement, l'étrier mis en place en 90 est toujours là et facilite grandement la montée.



     Cinq minutes plus tard je suis enfin au balcon qui surplombe la salle. Sur le coté s'ouvre le puits de 15 m qui la rejoint, en face la lucarne à laquelle on a accès par un escalade de 5 m.


Le Balcon et la vire d'accès à l'escalade.
    Ma petite 8 mm n'a pas bougé mais je ne me sens pas trop, tout seul aujourd'hui, de re-grimper dessus.


L'escalade de 5 m réalisée avec Jo Marbach en 90 pour atteindre la lucarne. Le puits suivant arrosé a été remonté sur 10 mètres et donne accès à la suite du réseau.
     Le retour s'effectue à un rythme tranquille d'autant que j'ai eu la flemme d'enlever ma ponto et que je commence sérieusement à tremper dans mon jus.

Le moment tant attendu de pouvoir savourer mon sandwich.
 Le bilan n'est pas très brillant, 9h30 sous terre avec quatre heures de topo pour un alphabet et demi et seulement 170 m de relevés, il va falloir s'exciter un peu plus le prochain coup.

                                                                                                      Pat 

1 commentaire:

  1. Super d'avoir trouvé une suite aux explorations de mon ancien club le GSPP qui a été le découvreur .J'ai participé au ravitaillement de "l'épicerie" en 1964 pour faire face à une éventuelle crue. Belle époque. On avait installé une ligne téléphonique .

    RépondreSupprimer